Ecoles d’ingénieurs à impact, mode d’emploi

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Elles font briller la formation de l’ingénieur à la française et forment les plus hauts potentiels à impulser de l’impact positif dans l’économie, l’industrie et les entreprises de demain. Les directeurs de ces écoles d’ingénieurs à impact nous dévoilent comment.

SOMMAIRE

L’ESTP Paris construit aujourd’hui la formation des ingénieurs qui construiront demain
Les ingénieurs ESTACA roulent vers les mobilités durables
Inventez l’aviation et l’espace de demain à l’ISAE-Supaéro
L’innovation prend la mer aux côtés des ingénieurs de l’ENSTA Bretagne
Venez donner du sens aux données à l’ENSAE Paris
Télécom SudParis vous ouvre les portes du numérique durable
L’alliance des technologies et des sciences humaines : la recette de l’impact selon l’UTC
L’impact au cœur du nouveau plan stratégique de CentraleSupélec
Réseau Polytech : un modèle unique, un impact sans pareil

Votre quotidien de 2050 s’écrit déjà dans ces écoles d’ingénieurs à impact !

Construction, transports, espace, maritime, numérique : l’ESTP Paris, l’ESTACA, l’ISAE-Supaéro et l’ENSTA Bretagne forment celles et ceux qui développeront, adapteront et rendront plus durables toutes les technologiques qui feront votre quotidien dans 30 ans.  

L’ESTP Paris construit aujourd’hui la formation des ingénieurs qui construiront demain

L’ESTP Paris propose aujourd’hui un nouveau Programme Grande Ecole qui regroupe ses quatre diplômes d’ingénieurs spécialisés historiques (bâtiment, génie mécanique et électrique, topographie et travaux publics). Son directeur Joël Cuny nous explique en quoi ce nouveau PGE et les derniers projets de l’école sont à même de renforcer l’impact de ses diplômés.

ESTP : une école d'ingénieurs à impact
Crédit Isabelle Morison

Pourquoi ce nouveau PGE ?

Pour repositionner les domaines d’expertise de l’école tout en améliorant l’orientation de nos étudiants et en les accompagnant dans la construction de leur projet de formation et leur projet professionnel. Car l’ESTP est un marqueur fort de la formation des ingénieurs qui auront un impact dans ce domaine très large que représente la construction. Un domaine qui couvre à la fois l’immobilier, la bâtiment (plus particulièrement le bâtiment à impact positif), les infrastructures, le génie urbain ou l’énergie.

« Si vous voulez faire une école qui forme au smart building il faut venir à l’ESTP ! »

Deux autres formations à fort impact cette année ?

Pour compléter notre formation initiale nous développons aussi des formations au niveau master pour accueillir des personnes qui cherchent à évoluer dans leurs compétences. Je citerais d’abord le MS en responsabilité bas carbone des projets de construction avec l’Ecole Supérieure du bois à Nantes, pour former des personnes dotées d’une vision globale de ce sujet. Mais aussi le MS en maîtrise d’œuvre de travaux de génie écologique avec AgroParisTech et l’Union professionnelle du génie écologique, visant à fertiliser les compétences entre le management de projets d’infrastructures, les sciences du vivant et le génie écologique.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Les ingénieurs sur le pont pour réaliser la transition énergétique de Brittany Ferries – Entrez dans le secteur du transport maritime par la grande porte : Brittany Ferries a besoin d’ingénieurs pour créer les bateaux décarbonés de demain. Rejoignez l’équipage d’Armand du Chayla (ESTP Paris 98), Group Chief Financial Officer.

Pourquoi ces formations transverses répondent-elles mieux aux enjeux systémiques de la construction durable ?

Car elles permettent de fertiliser les compétences. Nous travaillons sur nos complémentarités dans le monde des grandes écoles avec lesquelles nous fertilisons nos compétences afin d’accélérer la transformation de nos écoles et de l’écosystème des entreprises. A ce titre, la figure de l’ingénieur citoyen est une figure qui nous parle. En plus de proposer à nos étudiants un socle de connaissances en lien avec la transition écologique et le développement soutenable, nous ambitionnons de former des ingénieurs citoyens à même de répondre aux enjeux contemporains de la ville, des transports et des nouvelles mobilités.

L’ESTP fait partie du Réseau de l’enseignement supérieur de la construction. Une manière supplémentaire d’avoir de l’impact ?

Je suis délégué général de ce réseau qui regroupe aujourd’hui cinq grandes écoles : l’ESTP, l’ESITC Paris, l’ESITC Metz, le CHEC et l’EATP. Des écoles en proximité très forte des besoins de notre secteur et qui peuvent ainsi identifier au mieux ses grands enjeux. Aujourd’hui par exemple, nous portons une attention toute particulière aux enjeux de rénovation, de réhabilitation, d’industrialisation et de digitalisation des process pour mieux former nos étudiants aux sujets de décarbonation de l’industrie, de construction ville durable et de productions d’énergies. Car notre secteur est un domaine d’excellence dont il faut être fiers !

Pourquoi peut-on dire que l’ESTP est une école d’ingénieurs à impact ?

C’est une école qui a des valeurs, une histoire, un engagement. Si rejoindre l’ESTP permet de s’ouvrir à un large panel de métiers d’ingénieurs dans l’industrie, il est important de noter que 80 % de nos diplômés restent dans le secteur de la construction. C’est d’ailleurs là notre plus grande réussite : permettre à de futurs ingénieurs de découvrir un secteur et des métiers où ils trouvent du sens et de s’y engager.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Revenez à la source chez Schneider Electric – Avec sa révolution digitale dans la gestion de l’eau potable et des eaux usées, le groupe Schneider Electric est aux avant-postes pour accélérer la durabilité de l’eau net zéro d’ici 2030. Rejoignez les équipes d’Alain Dedieu (ESTP Paris 83), Président Water Waste Water Segment et mettez votre expertise au service de l’humanité.

L’ESTACA, l’école d’ingénieurs à impact qui roule vers les mobilités durables

Forte de son nouveau plan stratégique pour 2023-2030, l’ESTACA mise à 100 % sur l’impact avec de nouveaux programmes et formations dédiés aux mobilités durables. Les explications de son directeur Jean-Michel Durepaire.

L'ESTACA, une école d'ingénieurs à impact en 2023
© Patrice Lariven

Former aux mobilités durables : l’enjeu N°1 du nouveau plan stratégique de l’école. Trois éléments clés pour y parvenir ?

La formation d’abord, avec la mise en place d’un nouveau département Ingénierie durable et responsable, dédié aux transitions et faisant appel à toutes les compétences associées à l’écoconception (décarbonation, économie circulaire, humanités et infrastructures). Nous avons également créé cette année un master spécialisé sur la mobilité décarbonée autour de l’électrification et l’hydrogène bien sûr, mais aussi des transformations sociétales engendrées par l’arrivée de ces nouveaux véhicules et l’intermodalité. La recherche ensuite – structurée autour de quatre axes transversaux à l’ensemble des filières des transports et mobilités : nouvelles énergies, qualité de l’air, systèmes embarqués et allègement – avec le recrutement de 14 enseignants et enseignants-chercheurs associés à ces thématiques. La vie associative enfin. Nous avons par exemple demandé aux associations technologiques de flécher leurs projets sur les transitions écologiques.

L’école se fixe un objectif de 18 % d’étudiantes au sein de ses promotions. Comment faire ?

Nous voulons effectivement féminiser nos promotions et, plus globalement, participer à une meilleure représentation des femmes dans l’industrie. Pour ce faire, nous nous engageons auprès de grandes associations comme Elles Bougent, Femmes et sciences ou encore Femmes Ingénieures, avec laquelle nous souhaitons lancer un grand sondage auprès des jeunes femmes pour connaitre leur perception du milieu des transports et ainsi trouver les moyens de les amener à s’y diriger. Car les transports ne se résument pas à la mécanique et l’électronique ! Notre industrie a notamment besoin d’ingénieurs systèmes dotés de compétences techniques bien sûr, mais aussi d’une vraie vision systémique des enjeux (humains, environnementaux, sociaux etc.). Non les métiers du transport ne sont pas réservés aux hommes, les femmes peuvent aussi y trouver du sens et du plaisir ! 

Filières, enseignement supérieur, territoires : quel impact l’ESTACA a-t-elle sur ces dimensions ?

Si nous avons logiquement choisi de nous associer avec les grandes écoles et universités reconnues dans nos cinq filières, nous nous inscrivons également dans une politique territoriale autour de nos campus à Laval, Saint-Quentin et Bordeaux. Nous avons par exemple récemment signé une offre de double-diplôme avec les Arts et Métiers à Laval, autour des technologies immersives. Nous sommes aussi en discussion avec la Sorbonne et l’UVSQ sur d’autres thématiques d’actualité. Nous entamons également notre transformation internationale, un de nos sujets phares pour les prochaines années.

Pourquoi peut-on dire que l’ESTACA est une école d’ingénieurs à impact ?

Parce que l’ESTACA est une école pour des femmes et des hommes passionnés et engagés. En prenant le virage des transports verts, l’école leur permet de mettre en pratique de façon très concrète et pragmatique leurs connaissances sur le terrain, tout en ayant le droit à l’erreur et en étant mis en capacité de rebondir. Rejoindre l’ESTACA, c’est aussi se garantir une employabilité au top : pour preuve, 97 % de nos diplômés sont en emploi trois mois après leur sortie, sur des postes et des projets qui sont l’avenir des transports de demain !

Inventez l’aviation et l’espace de demain à l’ISAE-Supaéro

L’ISAE-Supaéro : la grande école de l’ingénierie aérospatiale. Mais comment participe-t-elle concrètement au maintien de la France à la pointe mondiale de la recherche et de l’ingénierie aéronautique et spatiale dans un contexte marqué par les dynamiques de New space et de New aviation ? Les réponses de son directeur Olivier Lesbre.

L'ISAE-Supaéro, une école d'ingénieurs à impact en 2023
© ISAE-SUPAERO_O. Panier des Touches

L’ISAE-Supaéro : the place to be pour impacter l’aéronautique de demain ?

A sa création en 1902, notre école était le premier lieu au monde à proposer une formation dédiée à l’industrie aéronautique. Alors visionnaire, la France est toujours pionnière dans l’aviation et leader dans la formation à l’ingénierie aéronautique. Notre école attire quant à elle toujours les passionnés de l’espace et de l’aviation. Pour preuve, de nombreux dirigeants de grandes entreprises internationales du secteur sont diplômés de l’école et nous comptons trois alumni dans la nouvelle promotion de l’ESA : Sophie Adenot comme astronaute de carrière, Anthea Comellini et Arnaud Prost comme astronautes de réserve. Ils rejoignent ainsi d’autres astronautes de l’ESA passés sur les bancs de l’école, dont Thomas Pesquet. Avis aux fans de l’espace : si vous voulez devenir astronaute en Europe, vous maximisez vos probabilités en rejoignant l’ISAE-Supaéro !

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Prenez l’air chez Liebherr-Aerospace Toulouse, entreprise familiale où il fait bon vivre ! – Des engins de construction aux hôtels en passant par l’aéronautique et le transport, Le Groupe Liebherr prend toujours le pari du haut de gamme. Marquée par un savoir-faire familial, l’entreprise est un partenaire de premier rang des grands constructeurs aéronautiques pour les systèmes d’air. Directrice Qualité Sécurité Environnement, Mireille Lemasson (ISAE-Supaéro 88) raconte les futurs projets de cette entreprise qui place l’humain au cœur de son ADN.

Quel impact l’aéronautique et le spatial auront-ils sur notre société d’ici 10 ans ?

On ne peut pas parler d’impact sans parler de décarbonation. Et ce même si, je le rappelle, lorsqu’on raisonne au km/passager l’avion ne pollue pas plus que la voiture, tout en permettant d’aller plus vite et plus loin. Depuis la création des premiers avions à réaction, la consommation de carburant au km/passager a été divisée par cinq Aujourd’hui, la décarbonation de l’aviation se joue sur tous les paramètres : aérodynamisme, propulsion, réduction de la masse des structures, intelligence des systèmes, mais aussi changement de carburant au profit de l’hydrogène ou du kérosène de synthèse, voire de petits avions électriques. Nous avons donc les briques technologiques, sans disposer de l’avion qui va les implémenter. Les ingénieurs de demain ont donc un défi passionnant devant eux : inventer de nouvelles générations d’avions intégrant ces nouvelles technologies. Et notre mission est de leur donner les compétences pour pousser ces technologies dans leurs retranchements et faire évoluer les modèles en place. Et cela avec un impact chiffré : diminuer les 2.5 % des émissions carbone mondiales liées à l’aviation, tout en permettant à la planète de rester connectée.

Vous êtes la 2e écoles la plus engagée dans la transition écologique et sociale selon le classement ChangeNOW/Les Echos Start. Pourquoi ?

Parce que nous sommes engagés sur ces sujets depuis longtemps ! Nous avons lancé des formations dédiées à l’aviation durable dès 2013, nous avons été les premiers à expérimenter la Fresque du climat et nous mettons notre participation à l’émergence de cette aviation durable au cœur de notre stratégie. Car, si nous sommes capables de former nos étudiants à être les inventeurs de l’aviation décarbonée, nous aurons un impact majeur sur une partie du problème. Si nous avons mis le paquet sur les questions de formation, nos laboratoires de recherche sont aussi fortement impliqués, comme le prouve le projet de drone à hydrogène Mermoz, dont le premier vol a eu lieu en janvier, même s’il nous reste à trouver un peu d’argent pour voir s’il est capable de traverser l’Atlantique ! Nous avons aussi développé le référentiel Aviation & Climat. Un rapport de référence visant, à partir de notre position de scientifiques, à éclairer le débat sur ces questions. Ce document de 200 pages mis à disposition sur le net a déjà été téléchargé plus 10 000 fois en France. Afin d’élargir la réflexion sur les enjeux de durabilité, nous avons enfin créé l’Institut pour l’aviation durable, une première au monde pour traiter ce sujet dans toutes ses dimensions : technologiques, économiques, juridiques etc.

Pourquoi peut-on dire que l’ISAE-Supaéro est une école d’ingénieurs à impact ?

En 120 ans, l’accès à l’espace et à l’aviation ont transformé radicalement le monde en termes de communication et de connexion. Nous proposons à nos jeunes de participer à la décarbonation du secteur afin que ces progrès extraordinaires soient encore disponibles pour l’ensemble de l’Humanité dans 50 ou 100 ans. Inventer l’aviation et l’espace décarbonés de demain c’est possible, mais il faut que d’excellents ingénieurs s’y consacrent. Et c’est ce qu’on leur propose à nos étudiants de faire !

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Embarquement immédiat pour le monde du futur avec Dassault Aviation ! – Cette année, Dassault fête les 60 ans du Falcon 20. Guillaume Girard, son Directeur technique des programmes (ISAE-Supaéro 97), revient sur l’ADN de cette entreprise qui incarne la longévité d’un savoir-faire français de très haut niveau. Il invite les étudiants à lutter contre la tendance à rester dans son monde et leur explique comment Dassault Aviation répond aux défis de demain et aux menaces cyber.

L’innovation prend la mer aux côtés des ingénieurs de l’ENSTA Bretagne

Ingénieurs généralistes ou plus experts : l’ENSTA Bretagne propose à l’industrie celles et ceux qui seront les acteurs des évolutions technologiques qui impacteront la société et répondront aux plus grands enjeux contemporains, que ce soit en robotique, technologies numériques, IA, exploration maritime et spatiale, transports du futur, systèmes de défense et de sécurité, ENR ou nouveaux matériaux. On vous explique comment.

En ingénierie ou en management, les diplômés de l’ENSTA Bretagne se dirigent en effet, dès leur premier emploi, vers des entreprises industrielles, bureaux d’étude ou laboratoire de recherche dans des secteurs allant de la défense à la santé, en passant par le maritime, les transports, le numérique, les services et la recherche. L’école poursuit d’ailleurs l’objectif d’augmenter encore le nombre de ses ingénieur-docteurs (5 % il y a 10 ans, 20 % en 2021). « Un profil complet particulièrement recherché par les entreprises car il est adapté à leurs besoins de proposer des ruptures technologiques » considère-t-on en effet à l’ENSTA Bretagne. Depuis la rentrée 2022 l’école a ainsi mis en place une sensibilisation et un accompagnement dès la 1e année vers le parcours d’ingénieur-docteur. Les élèves intéressés sont ensuite guidés vers les modules adaptés en 2A et 3A et un double diplôme de master. « Cette orientation s’appuie sur les activités de recherche de l’école, qui comprend une vingtaine d’équipes et de thématiques différentes, ainsi que de nombreux plateaux techniques d’expérimentation » rappelle l’école.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Chez Nexter, l’innovation au service de la souveraineté – Concevoir des systèmes et des munitions aussi innovants, sûrs et efficaces, que le char Leclerc ou le canon CAESAR, c’est le challenge que vous propose John Caneau (ENSTA Bretagne 10), Responsable technique têtes militaires de Nexter.

Capitale de la mer

Implantée à Brest, capitale européenne des sciences et technologies de la mer, l’ENSTA Bretagne compte parmi les acteurs majeurs du campus mondial de la mer. Elle est donc, par essence, particulièrement concernée par les enjeux environnementaux et de durabilité, comme en atteste sa raison d’être : donner aux futurs ingénieurs, chercheurs et à l’industrie – en particulier aux acteurs de la défense, du maritime, des transports et du numérique – la capacité de comprendre et penser l’océan et le monde, de concevoir des solutions innovantes et responsables, au service de la société et de l’autonomie stratégique de la France et de l’Europe pour un avenir meilleur pour tous. Elle a ainsi mis en place à la rentrée 2022, un parcours expérimental pour mieux former aux enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale. « Le sujet concerne toutes les disciplines d’ingénierie et tous les secteurs d’activité. Les ingénieurs seront amenés à jouer un rôle fondamental dans le développement de solutions pérennes permettant notamment de lutter contre le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité ou l’épuisement des ressources » insiste l’école. Objectif affiché par ce dispositif-test ? Améliorer la formation des étudiants, en particulier ceux formés en ingénierie maritime, pour leur permettre d’identifier et de mieux comprendre les défis environnementaux et sociétaux, de s’en saisir et d’agir.

L’impact de l’ENSTA Bretagne en chiffres

1 000 étudiant.e.s de bac +3 à bac +8
120 doctorants
6 000 diplômés (300 nouveaux diplômés / an)
30 % d’étudiants boursiers
20 % d’étudiants internationaux
18 % d’élèves ingénieurs militaires sous contrat (IETA)
12 équipes de recherche dans 3 laboratoires
250 personnels (enseignants chercheurs, ingénieurs de recherche, techniciens et doctorants au centre de recherche)

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : RATP, attention à l’innovation en descendant du train ! – Entre voyage augmenté, accompagnement des villes vers plus de résilience, amélioration de l’ensemble du parcours client et réorganisation interne, la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) est une entreprise résolument ancrée dans son époque. Ziyad Harati (ENSTA Bretagne 99), Directeur de programme stratégiques, est passionné par les enjeux d’une entreprise plus que jamais centrée sur ses clients, dynamique et innovante.

Numérique = impact automatique !

Toutes deux membres de l’Institut Polytechnique de Paris, l’ENSAE Paris et Télécom SudParis mettent leur expertise d’excellence dans le numérique, la cybersécurité et le traitement et l’analyse des données au service de l’impact des entreprises et de la France.

Venez donner du sens aux données à l’ENSAE Paris

L’ENSAE Paris forme des ingénieurs dotés d’un haut niveau en mathématiques appliquées, en statistiques et en analyse économique. Mode d’emploi avec son directeur Pierre Biscourp. 

L'ENSAE, une école d'ingénieurs à impact en 2023
© DRONE PRESS / Institut Polytechnique de Paris

Pourquoi la France a-t-elle besoin des ingénieurs ENSAE pour renforcer sa capacité d’impact ?

L’ENSAE Paris est la grande école française ayant pour mission historique de former des professionnels de haut niveau capables de prendre des décisions fondées sur des approches quantitatives. Dans une société numérique générant de gigantesques volumes de données, nous formons nos diplômés à analyser ces données de façon pertinente et maîtrisée. Pour ce faire, nous leur donnons des fondements très solides en mathématiques et en science des données afin qu’ils dominent les outils. Second pilier de leur expertise : l’analyse économique. Car pour prendre des décisions pertinentes sur des sujets très variés, une culture large en économie et en sciences sociales est indispensable pour comprendre les enjeux et les comportements des acteurs et ainsi apporter un regard différent pour exploiter les données. Ces profils à l’interface des mathématiques, de la datascience et de l’économie sont d’ailleurs très valorisés.

« Notre objectif n’est pas en soi de former des ingénieurs qui font des choses compliquées mais de former des ingénieurs techniquement très forts qui ont assez de recul pour savoir quand il est nécessaire de faire des choses très complexes… ou très simples, pour avoir de l’impact ! » 

Dans ce contexte, il est indispensable d’enrayer la désaffection des jeunes Français.es pour les mathématiques.

Il y a effectivement une baisse marquée du nombre d’élèves qui font des mathématiques au lycée. Si les élèves de Terminale qui ont une appétence maximale pour cette discipline en font un peu plus qu’avant (9h/semaine) et sont aussi nombreux, le nombre d’élèves suivant un volume horaire intermédiaire dans cette discipline (6h/semaine) a beaucoup baissé. On compte aujourd’hui 25 % d’élèves inscrits en spécialité Maths, alors qu’avant la réforme du lycée, deux fois plus d’élèves faisaient un volume hebdomadaire de maths similaire (par exemple ES + option maths).  Si nous ne constatons pas pour l’instant de baisse qualitative ou quantitative sur nos recrutements, cela ne va pas non plus générer d’augmentation des profils à même de suivre des formations scientifiques.

Autre point problématique : si elle est globale, cette diminution des effectifs est aussi fortement marquée par des biais liés au genre et à l’origine sociale. A titre d’exemple, aujourd’hui on compte 40 % de filles en spécialité Mathématiques (vs 47 % parmi les lycéens ayant un volume d’heures de maths similaire avant la réforme) et 31 % de filles parmi les élèves ayant plus de 8h de maths par semaine (vs 41 % avant la réforme).  Pour contribuer à enrayer le phénomène à notre niveau, nous menons une réflexion collective avec les écoles de l’Institut Polytechnique de Paris pour mener des actions en collèges et lycées en nous appuyant, entre autres, sur nos élèves, nos alumni et le soutien de mécènes. Nous souhaitons aussi contribuer à l’analyse scientifique de ces questions de diversité et d’égalité des chances via notre activité de recherche en sciences sociales.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Crédit Mutuel Alliance Fédérale : l’assurance d’une carrière à impact – C’est quoi travailler dans la première banque française entreprise à mission ? Présentation de Sandrine Duchêne (X 90, ENSAE Paris 95), directrice des Risques, du Contrôle permanent et de la Conformité, et responsable de la RSE Groupe chez Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Sans IP Paris d’ailleurs, l’ENSAE ne pourrait pas… ?

L’ENSAE est une école de petite taille à l’échelle internationale qui doit donc se regrouper avec d’autres établissements pour augmenter sa visibilité. La marque IP Paris nous permet ainsi d’apparaître dans de grands classements mondiaux (QS, THE etc.) en termes d’excellence académique et d’employabilité notamment. Cela nourrit notre stratégie en termes de mobilité des élèves ou de recrutements d’enseignants-chercheurs à l’international. Si IP Paris nous apporte beaucoup, nous lui apportons aussi notre valeur ajoutée ! Nos domaines d’excellence permettent en effet de développer des partenariats avec les meilleures institutions mondiales.

L’ENSAE… et après ?

De très nombreuses voies sont ouvertes à nos diplômés grâce à leurs compétences sur la modélisation et les données, clés pour la prise de décision. Ils se dirigent vers des entreprises privées sur des problématiques business, la la finance quantitative, l’actuariat, ou encore les grandes entreprises technologiques. Mais aussi dans la sphère publique où ils travaillent avec les outils de la datascience sur des questions de politiques publiques, de régulation de marché, de réduction de la pauvreté, d’éducation, de santé etc.

Pourquoi peut-on dire que l’ENSAE Paris est une école d’ingénieurs à impact ?

L’école délivre des compétences très recherchées – modélisation, analyse et interprétation rigoureuses des données – et très puissantes dans tous les domaines. Un diplôme de l’ENSAE vous ouvre d’innombrables possibilités d’avoir de l’impact. En tant qu’innovateur, chercheur, acteur des décisions stratégiques des entreprises (finance, marketing, RH, sustainability etc.), dans le secteur public (régulation des marchés, éducation, emploi, santé etc.) ou dans la technologie. Car s’il faut être fort techniquement pour maîtriser et dominer les technologies, il est indispensable d’avoir le recul nécessaire sur les méthodes pour être le plus pertinent possible et avoir de l’impact.

Télécom SudParis vous ouvre les portes du numérique durable

L’impact des sciences et technologies du numérique sur nos sociétés est immense. Mais quelles sont les technologies les plus à mêmes de répondre aux nouveaux enjeux d’un numérique plus durable et éthique ? Les réponses de François Dellacherie, directeur de Télécom SudParis.

Quels sont les enjeux du numérique durable ?

Je commencerais par un exemple : l’IA. Car si on a l’impression qu’il s’agit d’une technologie gourmande, elle permet en réalité aujourd’hui de lutter contre le changement climatique, en optimisant la consommation d’énergie dans les véhicules, le stockage, la distribution et l’utilisation des nouvelles énergies ou encore, l’efficacité énergétique des bâtiments et des infrastructures. Plus largement, l’enjeu du numérique durable est donc aujourd’hui de rendre plus frugal le numérique existant tout en développant des technologies permettant de faire des économies d’énergie. Sans oublier de mettre le numérique au profit de la société, en matière de santé notamment.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Grâce au collectif, le renouvelable gagne du terrain chez ENGIE ! – Chez ENGIE, fournisseur historique de gaz, la part des énergies renouvelables dans la production est passée de 25 à 34 %. Responsable de Digital et de l’IT pour GBU renouvelable et les activités de Trading, Ludovic Quesnelle (Télécom SudParis 97) raconte les défis auxquels il est confronté pour mettre en place des solutions pérennes dans un secteur crucial de la transition énergétique. Son secret pour y parvenir : le collectif !

Télécom SudParis, une école d'ingénieurs à impact en 2023
Crédit Télécom SudParis

Des exemples de formations proposées par Télécom SudParis œuvrant en ce sens ?

Nous venons d’intégrer un module Consommation énergétique du numérique pour sensibiliser nos élèves aux implications environnementales de ce qu’ils vont apprendre pendant trois ans. Dès la première année, nous intégrons, dans le tronc commun, des éléments scientifiques pour travailler sur la transition écologique et numérique (120h de formation au développement durable). Nous mobilisons également 15 % de nos enseignants-chercheurs sur ces sujets dans des domaines d’expertise couvrant tout le spectre numérique (physique, informatique, traitement de l’image, réseaux), avec l’objectif d’atteindre 80 % en 2027. Nous nous appuyons bien sûr en parallèle sur un réseau d’entreprises et de professionnels partageant nos valeurs, comme Michelin, avec qui nous avons monté la chaire Integrate. Je citerais également notre Parcours santé qui forme, dans une approche pluridisciplinaire et transversales, des ingénieurs experts du numérique familiarisés avec les thématiques de la santé au sein d’un écosystème e-santé réunissant écoles, professionnels de la santé, industriels et pouvoirs publics.

En quoi l’Institut Mines Télécom et IP Paris ont-ils récemment renforcé l’impact national et international de Télécom SudParis ?

Grâce à IP Paris, nous avons élargi notre réseau avec de très grandes écoles et faisons ainsi bénéficier nos étudiant et nos professeurs de nouvelles possibilités en matière de formation et de recherche. Nous développons également de nouvelles collaborations internationales. Nous avons par exemple renforcé notre pratique interdisciplinaire en contribuant au centre Energy For Climate et au tout nouveau centre Engineering for Health. Parallèlement, l’IMT nous permet de faire partie d’un réseau d’écoles présentes aux quatre coins de la France. Ce réseau territorial élargi nous a ainsi par exemple renforcés comme acteur majeur de la cybersécurité en France. Membre d’une institution réputée représentant le plus important réseau d’écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères de l’Economie et de l’Industrie, nous avons une plus grande capacité à faire de la recherche partenariale, en contact fort avec les entreprises.

Pourquoi peut-on dire que Télécom SudParis est une école d’ingénieurs à impact ?

Pour son approche globale de l’impact positif sur la société. Très concrètement, nous accompagnons nos étudiants à répondre à deux grandes questions : comment améliorer l’efficacité des matériels informatiques déjà utilisés et comment inventer le numérique qui n’existe pas encore et qui aidera la société à mieux utiliser l’énergie. Rejoindre Télécom SudParis, c’est comprendre comment les technologies numériques fonctionnent pour construire, une fois diplômé, la société numérique de demain.

L’ingénieur généraliste à la française : le roi de l’impact !

Des ingénieurs généralistes capables de conjuguer leurs compétences techniques et technologiques avec une vision systémique : CentraleSupélec, l’UTC et le Réseau Polytech forment des ingénieurs dont le profil matchent en tous points avec les enjeux de l’époque.

L’alliance des technologies et des sciences humaines : la recette de l’école d’ingénieurs à impact selon l’UTC

Classée par l’Obs 1e école d’ingénieurs post bac pour sa formation HuTech, l’UTC mise sur une approche intégrée mêlant technologies, sciences dures et sciences humaines. Une approche idéale pour ouvrir les esprits, questionner les technologies et donc, leur impact sur l’humain, la société et la planète.  Les explications de sa directrice, Claire Rossi.

L'UTC, une école d'ingénieurs à impact en 2023
© Eric Nocher

Les grands facteurs d’attractivité de l’UTC ?

L’international, la proximité avec le monde de l’entreprise et la vie associative. Mais aussi sa sélectivité, même si je n’aime pas parler d’excellence. Nous sommes une très bonne école d’ingénieurs sans être une école élitiste : nos étudiants sont appréciés pour leur humilité et leur capacité à se remettre en question pour avancer. D’ailleurs, nous challengeons en permanence nos étudiants : ici, ils ne sont jamais très longtemps dans leur zone de confort ! Ils développent une vraie adaptabilité sans jamais arriver en cadors.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Chez JJA, la performance et l’épanouissement s’écrivent au quotidien – Les marques Hespéride, Atmosphera et 5Five ne vous sont pas étrangères ? C’est grâce à la stratégie impactante de JJA ! Entreprise familiale de décoration et mobilier, JJA ne cesse de croître en France comme à l’international. Une aventure qui permet à Nicolas Souraqui (UTC 03), Directeur des Opérations de JJA, de se réinventer au quotidien. Rencontre.

Une approche typique du modèle des universités de technologie ?

Au niveau du groupe des UT, nous développons en effet une approche des sciences et technologies inscrite dans une dimension humaine et impactante, à la fois sur l’industrie et la société. Une approche qui permet à nos étudiants de repenser les technologies par rapport au contexte actuel. Ce que nous savons faire en termes d’interdisciplinarité s’illustre d’ailleurs aujourd’hui comme un modèle particulièrement performant pour répondre aux besoins contemporains. Pour preuve, près de 40 % de notre recherche portent sur les enjeux de transition. Notre marque de fabrique et notre savoir-faire développés depuis 50 ans sont plus que jamais au goût du jour et nous comptons bien leur redonner des couleurs, sans les dénaturer bien sûr.

La pluridisciplinarité : la clé pour avoir de l’impact quand on est ingénieur aujourd’hui ?

Nous savons développer des formations et des programmes où nous sommes très bons mais, si on veut aller dans l’excellence, il faut s’allier avec des écoles de grande réputation. Car je suis convaincue que pour faire face à ce qui nous attend, il faut décloisonner les cerveaux. Les réponses aux grandes transitions ne se trouvent pas sur des lignes droites et disciplinaires mais sur des courbes, seules à même de trouver les solutions auxquelles on ne pensait pas avant. De fait, nous réfléchissons à allier de plus en plus les formations ingénieurs et manager et à le proposer de manière intégrée, comme c’est le cas dans notre Bachelor Ingénierie digitale & Management avec l’EDHEC.

41 % d’étudiantes et même 52 % en post bac : à l’UTC on est convaincu que l’impact passe par une plus grande féminisation des métiers d’ingénieurs !

Si nous présentons effectivement des chiffres largement au-dessus de la moyenne nationale (28 % selon la dernière enquête d’Ingénieurs et Scientifiques de France), nous n’avons pas pour autant de politique active de recrutements de jeunes femmes. Nous adressons simplement un message simple : deviens ce que tu souhaites être. Nous disons ainsi clairement aux jeunes filles qui veulent devenir ingénieure que c’est possible et nous prônons une démarche par l’exemple pour que chacun.e soit libre de ses choix, loin des stéréotypes. Sur l’informatique par exemple, la discipline où nous avons le moins d’étudiantes (30 % quand même, ce qui est là encore au-dessus de la moyenne), nous avons organisé le Mois de l’égalité, au cours duquel de nombreux débats et réflexions ont porté sur comment ne pas se donner de limites, oser ce qu’on a envie de faire, ou encore explorer tous les métiers sans idées préconçues.

Pourquoi peut-on dire que l’UTC est une école d’ingénieurs à impact ?

L’UTC a une approche solide et très concrète qui permet à un.e étudiant.e d’être libre de créer son parcours, de s’accomplir dans ses projets et sa vie étudiante, tout en construisant sa propre vision de son futur métier. Nous savons accompagner nos étudiants dans leur évolution avec une forte dimension scientifique et sciences humaines et sociales, essentielle aujourd’hui quand on veut évoluer dans le monde des technologies. L’UTC fête ses 50 ans, elle va beaucoup bouger et une nouvelle stratégie devrait être dévoilé en 2023. Alors, si vous voulez être acteurs de sa mutation, on vous attend !

L’impact au cœur du nouveau plan stratégique de CentraleSupélec

Alors que son nouveau plan stratégique vient d’être voté, CentraleSupélec affiche sa volonté de répondre toujours plus et mieux aux enjeux liés à la transition climatique, à la réindustrialisation et donc, à la formation d’ingénieurs, pour créer les avancées technologiques de demain pour la France et l’Europe. Son directeur Romain Soubeyran nous en dit plus.

CentraleSupélec, une école d'ingénieurs à impact en 2023
© CentraleSupélec

Les lignes directrices de votre nouveau plan stratégique ?

Nous voulons d’abord doubler notre nombre de diplômés d’ici 10 ans pour atteindre 4 000 diplômés par an. Mais avant de les diplômer, il faut les recruter et le sujet du vivier est donc fondamental. Nous souhaitons ainsi agir sur deux viviers sous-exploités avec des objectifs chiffrés : 30 % de jeunes femmes et 30 % de boursiers dans nos promos d’ici 2030. Mais indépendamment de la question du vivier, l’augmentation des promotions ingénieurs est un enjeu fort pour l’école et nous avons besoin du soutien financier du ministère pour y parvenir ! Une marche reste également à franchir sur l’international, avec un objectif fixé à 40 % d’élèves internationaux d’ici 10 ans (vs 25 % dans nos promos ingénieurs aujourd’hui), grâce au déploiement d’une offre bachelor et MSc particulièrement en phase avec leurs attentes.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Plongez au cœur de la dissuasion nucléaire au sein du CEA DAM-Île-de-France ! – Jean-Philippe Verger (CentraleSupélec 93) à la tête du centre CEA DAM-Ile de France, mène une mission ambitieuse au service de la dissuasion nucléaire française. Entre défis scientifiques, supercalculateurs et opportunités pour les jeunes diplômés, le futur s’écrit déjà au présent.

Comment adressez-vous ces viviers justement ?

En leur prouvant qu’ils ont toute leur place dans notre école. Pour ce faire, nous agissons en amont via des actions auprès des collégiens et lycéens, comme le dispositif lancé avec Acadomia ou notre Summer Camp qui a accueilli 150 élèves cette année. Une semaine ponctuée de visites de laboratoires et de conférences sur des thèmes d’actualité pour leur montrer que les maths et la physique qu’ils apprennent à l’école deviennent complètement concrètes en école d’ingénieurs. Nous nous appuyons également sur la création du Centre des diversité et de l’inclusion, avec le soutien de la Fondation. Nous demandons par ailleurs à nos élèves de s’engager pour l’intérêt général, un volet indispensable pour valider les compétences Ethique et exemplarité, nécessaires pour obtenir leur diplôme. Nous mettons également la thématique des VSS et du sexisme ordinaire au cœur de nos préoccupations (création d’un poste de référente et d’un comité égalité, enquête annuelle sur les VSS, entre autres) et nous constatons un vrai engagement des étudiants sur le sujet.

Prêts à relever le défi ?

A l’occasion du centenaire de la mort de Gustave Eiffel, CentraleSupélec lance un grand défi aux collégiens et lycéens : construire le pont le plus long et le plus solide possible, uniquement armés de spaghettis et de chamallows !  

Pourquoi peut-on dire que CentraleSupélec est une école d’ingénieurs à impact ?

Vous y recevrez une formation très solide adossée à un pôle de recherche universitaire au meilleur niveau mondial. Vous y suivrez des parcours très variés et sur mesure, rendus possibles par la taille importante de nos promotions.  Vous y côtoierez des enseignants-chercheurs de très haut niveau, vous ouvrirez à un réseau international très large (90 doubles-diplômes) et des formations de spécialités comptant parmi les meilleures en France. Vous y aurez également la possibilité d’acquérir une expérience managériale dans un cadre associatif très large et très professionnalisant, de suivre un parcours recherche dès la première année, ou d’être formés aux compétences de l’entrepreneur – des compétences attendues chez tous les ingénieurs aujourd’hui. Enfin, vous pourrez vous appuyer sur un large réseau d’anciens, soudés, engagés et présents dans tous les domaines et tous les pays.

Ingénieur généraliste : LE modèle d’ingénieur à impact !

L’impact de l’ingénieur généraliste à la française est décuplé aujourd’hui. Pour porter un projet, il est en effet nécessaire de faire preuve de compétences scientifiques et techniques, mais aussi de savoir mobiliser et convaincre et de prendre en compte une multitude de facteurs externes : ressources humaines, acceptabilité sociale et impact environnemental du projet, aspects géopolitiques etc. Aujourd’hui plus qu’hier, les entreprises ont besoin d’intégrateurs qui voient les projets sur l’ensemble dans toutes leurs facettes pour déboucher sur des actions concrètes.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : La durabilité inspire le Groupe Qualiconsult – Le vent frais du développement durable souffle aussi sur le monde du conseil et de l’audit. Prenez un coup d’avance sur le cadre réglementaire et rejoignez les équipes de Pierre Guillaume Lansiaux (CentraleSupélec 87), Directeur Général du Groupe Qualiconsult.

Réseau Polytech : un modèle unique, un impact sans pareil

Le réseau Polytech c’est 15 écoles publiques, 5 écoles associées, 12 domaines de formation, plus de 100 000 ingénieurs en activité et 3 900 diplômés annuels, une recherche de haut niveau et plus de 1 300 enseignants-chercheurs : toutes les cases sont donc cochées pour former les ingénieur.es qui vont impacter les technologies et la société de demain !

« Le Réseau Polytech est un réseau de grandes écoles d’ingénieurs accréditées par la CTI, internes aux universités, unies par une mission de service public consistant à s’engager pour une plus grande diversité d’apprenants, et qui veulent donc réussir là où d’autres écoles n’ont pas réussi » indiquait Emmanuel Perrin, Coordinateur du Réseau Polytech, dans nos colonnes en 2022. Grâce à son ancrage territorial aux quatre coins de la France, le réseau Polytech permet à chacune et à chacun de toujours trouver, à côté de chez soi, une école d’ingénieurs publique accréditée et interne à l’université, en phase avec la spécialité et le projet envisagés et ce, en prenant le meilleur de ses deux mondes :  celui des écoles d’ingénieurs et celui de l’université.

>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des diplômés des écoles d’ingénieurs à impact : Chez SNCF Réseau, votre carrière va bon train ! – SNCF Réseau assure l’accès aux lignes ferroviaires, leur exploitation, leur maintenance et leur renouvellement. L’entreprise cherche ses futurs ingénieurs pour l’accompagner dans le développement de milliers de chantiers en cours. Laurent Rostykus (Polytech Lille 91) Directeur de Projet Adjoint, nous en dit plus. Découvrez aussi son interview en vidéo.

Ingénieurs citoyens par essence

Dotés de ce double label ingénieur et universitaire, le Réseau Polytech forme ainsi, par nature, des ingénieurs citoyens, capables d’imprimer leur marque dans la société et leur travail. Une dimension que le réseau Polytech exprime également via sa recherche. Il collabore en effet avec les 160 laboratoires ou équipes de recherche associées, installés au sein de ses écoles/universités, et s’implique dans plus de 35 pôles de compétitivité à travers toute la France afin de contribuer à la recherche et à l’innovation.

Pour renforcer son impact, le Réseau se distingue aussi bien sûr sur l’innovation pédagogique. Preuve en est, le projet AVOSTTI innovation pédagogique Qui vise à proposer et valoriser les formations d’ingénieurs du réseau Polytech « auprès de nouvelles populations d’étudiants français et internationaux qui choisissent d’orienter leur cursus vers les études scientifiques et technologiques (bacheliers STI2D et STL, les étudiants en 1re année commune des études de santé (PACES) et les étudiants internationaux. Ce programme a déjà permis derecruter plus de 1 100 étudiants et mobilisé plus de 250 personnes parmi les membres réseau.

Toujours dans une dynamique d’ouverture, le Réseau Polytech a mis en œuvre le projet OpenING (Ouverture du cycle Préparatoire aux Enseignements Numériques en écoles d’INGénieurs).L’objectif ? « Accompagner la préparation des nouveaux bacheliers qui auront des parcours différents selon les spécialités choisies dans le cadre de la réforme du bac et de les aider à réussir leur projet de devenir ingénieur. » Les moyens ? La production de grains pédagogiques au niveau national, à destination des élèves de premier cycle, sur les disciplines fondamentales du socle commun (maths, physique, chimie, électronique, informatique et anglais) du cycle préparatoire intégré (bac+1, bac+2) des écoles Polytech (nommé PeiP) et la création de parcours hybrides de type SPOC (Small Private Online Course), entre autres.

Connaissez-vous Polytech Green ?

Il s’agit d’un programme Erasmus+ du réseau Polytech inscrit dans une démarche volontariste de développement durable et de responsabilité sociétale visant à promouvoir des mobilités « vertes » utilisant des moyens de transports à faible émission de gaz à effet de serre, et dont les thématiques de stages ou d’études sont en lien avec la transition écologique. Cette année, le programme s’associe à la fondation Singular Planet « pour encourager les mobilités internationales éco-responsables des étudiants du réseau Polytech, en finançant trois bourses de 2 500 euros pour valoriser des projets de mobilité internationale éco-responsable, hors Europe.

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