A l’heure du Manifeste étudiant pour un réveil écologique, de l’extraordinaire accélération digitale post pandémie et d’un contexte géopolitique international préoccupant, de plus en plus d’élèves et de jeunes diplômés des plus grandes écoles françaises s’interrogent sur les vertus de leur formation pour répondre aux enjeux de ce monde plus humaniste, éthique, durable et responsable auquel ils aspirent et pour lequel ils s’engagent. Leur école est-elle le bon endroit pour disrupter le monde ? Leur formation les amène-t-elle à être une cause ou une solution aux défis environnementaux, technologiques, sociaux et sociétaux que pose le 21e siècle ? Les Parisiennes n’ont pas attendu 2022 pour s’emparer de leurs interrogations et ont déjà des réponses à leur apporter ! HEC Paris, ESSEC BS, ESCP : si ces institutions sont connues pour être des sésames sans pareil pour atteindre les sommets des plus grandes entreprises, elles veulent aujourd’hui être reconnues comme les écoles de celles et ceux qui veulent et qui vont transformer le monde. On a coutume de dire que leurs diplômés sont au pouvoir, aujourd’hui, elles s’engagent à former celles et ceux qui ont le pouvoir de changer les choses. Coup de projecteur sur les ambitions et les réalisations des Parisiennes en 2023.
SOMMAIRE
Les Parisiennes disent non au greenwashing
Tous les talents doivent trouver un rôle à leur mesure
La culture de l’interculturalité
Les cours et les étudiants qui vont changer le monde se trouvent ici
Mais pourquoi s’arrêter au PGE pour changer le monde ?
Les Parisiennes disent non au greenwashing
Pour les Parisiennes, former aux enjeux de développement durable ne peut pas se résumer à la Fresque du Climat ! Cours dédiés, refonte du portefeuille de programmes au regard des ODD, exemplarité sur les campus : on fait le point sur leurs initiatives novatrices les plus durables.
Preuve de l’importance que les Parisiennes accordent à la sustainability, celle-ci fait aujourd’hui pleinement partie de leur plan stratégique. Dans le cadre de sa démarche de transition écologique et sociale Together l’ESSEC place ainsi par exemple les mobilités étudiantes au cœur de ses priorités. L’école a ainsi annoncé en septembre 2022 son objectif de – 25 % d’émissions de CO² liées aux déplacements de ses étudiants d’ici 2025 (qui représentent aujourd’hui 64 % de l’empreinte carbone globale de l’école). Pour y parvenir, l’ESSEC s’engage à trois niveaux : les destinations accessibles par des moyens de transport bas carbone seront privilégiées pour les voyages d’étude, des chèques mobilité durable seront attribués aux étudiants privilégiant ces types de transport à l’avion pour leurs stages et échanges (100 € par an et par étudiant) et une politique de sensibilisation aux déplacements à faible impact carbone sera mise en œuvre.
Un enjeu stratégique, des actions énergiques !
L’ESCP a également fait de la sustainability un des quatre piliers de son plan stratégique Choice & Expériences 2022/2025. Pionnière des enseignements liés au développement durable en 1992, elle a depuis créé depuis 2018 un poste de Doyen associé à la Transition Ecologique (membre du ComEx) et soutenu le développement d’ETN-ESCP Transition Network, un réseau très actif d’alumni, étudiants professeurs et personnels. L’école a aussi inauguré un département académique interdisciplinaire dédié, connecté aux départements historiques de l’école « conçu autour d’un système de connecteurs, de professeurs référents issus de tous les départements et de tous nos campus » précise Aurélien Acquier, professeur en sustainability et ancien Dean associé à la Transition écologique.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : Chez Chanel, le (jeune) talent est à la mode – Olivier Barbonnat (ISG 94, ESCP 05), CIO Europe chez Chanel, vous fait découvrir la célèbre marque de luxe à la française de l’intérieur, à commencer par la DSI et la richesse de ses métiers.
De son côté, HEC Paris met les deux pieds de ses étudiants en plein cœur du sujet avant même qu’ils aient posé un pied sur le campus ! Après deux ans de prépa, sa désormais célèbre pré-rentrée à Chamonix « parle au cœur, à la tête et au corps et leur offre un temps d’arrêt pour s’interroger sur leurs études et les grands enjeux de leur génération. Au cœur de l’écosystème bouleversé de la montagne, face à la Mer de Glace, aux côtés de climatologues, glaciologues et entrepreneurs, ils vivent le changement climatique en direct » résume François Collin Chief Sustainability Officer d’HEC. Parallèlement, l’école mise sur la recherche à travers l’Institut interdisciplinaire Society & Organizations (S&O) qui travaille sur les défis contemporains auxquels les organisations sont confrontées et sur la façon dont elles influencent la société. Une dynamique que partage l’ESSEC qui fête en 2022 les 20 ans de sa Chaire Innovation Sociale, la première consacrée à l’impact social et environnemental en France.
« Il y a beaucoup de bons endroits pour lutter contre le changement climatique, et les formations au business en font partie. Nos jeunes sont des change makers qui veulent fabriquer leurs solutions et les entreprises ont besoin de gens capables challenger l’existant et non de reproduire des modèles. Le business est un lieu où rendre une décision qui change les choses est plus facile et plus rapide que dans une COP ! » François Collin
Au cœur de la formation des Parisiennes en 2023
Enjeu majeur s’il en est, la sustainability fait logiquement partie intégrante des cursus proposés par les Parisiennes. Les trois écoles mettent en effet les enjeux écologique, sociaux et sociétaux au cœur de tous leurs programmes et disciplines. Ainsi, l’ESCP forme-t-elle 100 % de ses étudiants, du Bachelor à l’Executive MBA, à la transition écologique. « Une petite révolution en interne ! Cela implique que tous nos étudiants aient une climate literacy commune, que nous développions de nouveaux objets d’enseignement et de recherche autour de l’anthropocène et de la transition écologique » détaille Aurélien Acquier.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : La force du collectif, la nouvelle équation de PwC France et Maghreb – Naviguer dans un monde en constante évolution, c’est aussi miser sur les compétences de ses talents ! Et quels talents ! « Car chez PwC France et Maghreb, la force du collectif constitue notre ADN » déclare Stéphane Salustro (ESCP 95), membre du comité de direction et responsable des activités Deals. Il invite les jeunes talents en quête de sens à rejoindre une firme de conseil, d’audit et d’expertise juridique et fiscale à impact positif et durable.
Tous les talents doivent trouver un rôle à leur mesure au sein des Parisiennes en 2023
Les Parisiennes en sont convaincues : l’ascenseur social passe par l’éducation. Recrutement, formation, accompagnement, financement des études… la diversité sociale et géographique est désormais une réalité au sein de ces institutions.
Car non, il n’y a pas de paradoxe à lier excellence et égalité des chances ! « Cela fait partie de notre mission en tant qu’école et encore plus en tant qu’école d’excellence, que de montrer que l’ascenseur social fonctionne toujours et d’apporter notre pierre à la construction de la société de demain » introduit Hélène Bermond, déléguée à l’égalité des chances d’HEC.
Accueillir toutes les diversités
« L’ESCP doit attirer les meilleurs du monde. Ce qui implique d’accueillir toutes les diversités : sociales, culturelles, géographiques ou académiques » est convaincu DG délégué Léon Laulusa, alors que l’école a atteint son objectif de 20 % de boursiers CROUS pour le PGE et poursuit ses actions dans ses autres programmes. Parmi les plus emblématiques : la scolarité gratuite pour tous les étudiants boursiers Crous (échelons 4 à 7) du PGE depuis septembre 2021, ainsi que le lancement du programme Chances augmentées grâce au soutien de la Fondation ESCP et à l’initiative de Marguerite Burghardt (promo 91). Depuis deux ans, l’ESCP accueille ainsi une quarantaine de candidats sélectionnés sur dossier pour les coacher aux entretiens de personnalité, aux épreuves de langue et s’immerger dans la vie à l’ESCP. Cette année, Chances Augmentées est entré en collaboration avec Cogitamus, fondé par un étudiant de l’ESCP, Ambroise Soubrier. Celui-ci met à disposition des étudiants préparationnaires des ressources supplémentaires pour préparer les épreuves écrites et orales de mathématiques.
Les Parisiennes n’ont pas attendu que l’égalité des chances soit à la mode
A l’ESSEC aussi, on est convaincu des vertus de l’égalité des chances et ce depuis très longtemps ! Preuve en est, l’école fête en 2022 les 20 ans de la chaire Innovation sociale, la première chaire consacrée à l’impact social et environnemental en France lors de sa création. Autre anniversaire marquant pour la politique d’égalité des chances de l’ESSEC : les 20 ans du dispositif Une grande école pourquoi pas moi. Celui-ci permet à des collégiens et lycéens issus de milieux populaires de préparer leur entrée au lycée ou dans le supérieur en développant les compétences qui y sont attendues. En 20 ans l’ESSEC a accompagné 3 000 collégiens et lycéens issus de 20 établissements partenaires en IDF grâce à 1 000 étudiants-tuteurs.
Pour entrer dans une des Parisiennes en 2023, ne vous mettez pas de barrière financière !
HEC multiplie également les initiatives porteuses de sens. D’abord sur la question du financement des études. « Il y a une autocensure phénoménale chez de bons candidats qui ne passent pas les écoles du Top 3 par crainte de ne pas pouvoir payer les frais de scolarité. Alors que la Fondation HEC nous permet de proposer un dispositif de bourses sur critère sociaux unique en son ampleur : 1.8 millions d’euros par an » rappelle Hélène Bermond.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : Le futur de la beauté s’écrit avec L’Oréal BOLD Ventures – Pour construire l’avenir de la beauté, L’Oréal mise sur l’innovation. Muriel Atias (ESSEC BS 02, Sciences Po Executive Education 21) est la Chief Investment Officer de L’Oréal BOLD Ventures, le fonds de corporate venture du groupe qui vise à soutenir les entrepreneurs visionnaires du monde de la beauté.
Parmi les autres initiatives : Pace HEC, programme grâce auquel des lycéens issus de lycées partenaires des académies de Versailles et Créteil sont coachés pour prendre confiance en eux nourrir leur réflexion sur leur parcours d’étude. Avec Prep’HEC, les étudiants de classes préparatoires peuvent viser plus haut et renforcent leurs chances de réussite au concours (1 000 élèves en ont bénéficié depuis 2007). Prep Etoile* donne enfin aux candidats le « + confiance » pour intégrer HEC et lever les éventuels freins psychologiques de candidats boursiers, pourtant excellents. Sans oublier Eloquentia@HEC, le premier concours national de prise de parole en public dédié aux lycéens. Au total, plus de 6 600 élèves ont été accompagnés par HEC depuis la création des programmes d’Egalité des chances 150 étudiants d’HEC sont engagés chaque année dans les programmes de tutorat.
La diversité, ça se travaille !
Un comité diversité a été créé à HEC 2019 afin de développer une vision autour de la diversité et de l’inclusion des étudiants, en impliquant toutes les parties prenantes de l’école – alumni, Fondation, professeurs, entreprises partenaires mais aussi étudiants – « pour créer un environnement pédagogique diversifié qui soit aussi adapté aux différences culturelles. En 2021-22, le Comité a mis l’accent sur la vie communautaire sur le campus afin de donner les lignes directrices du vivre-ensemble dans le respect. La sensibilisation étant un sujet central, un des membres du Comité a développé avec un de nos doctorants un MOOC sur les VSS qui sera déployé prochainement et nous travaillons sur l’initiative Stop Sexisme Ordinaire via une campagne de publicité qui parle aux jeunes. L’école encourage d’ailleurs les étudiants à s’impliquer sur ces sujets, sans forcer. « Ce sont eux les moteurs : ce que fait l’école, c’est un reflet de ce qu’ils y mettent » rappelle Marcelle Laliberté, chief diversity officer d’HEC.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : Imerys : creusez votre gisement intérieur – « L’avenir est aux minéraux industriels ! » C’est le cri du cœur de Frédéric Jouffret (HEC Paris 09, INP Toulouse 90) Vice-Président Science & Technology d’Imerys et Président de la filiale Talc Europe. Découvrez les mille et une applications des minéraux avec un boss passionné.
La culture de l’interculturalité au cœur des Parisiennes en 2023
Des centaines de nationalités représentées chez leurs étudiants et dans leur corps professoral, des programmes internationaux dont l’excellence est reconnue aux quatre coins de la planète : les Parisiennes sont des écoles du monde, pour le monde !
L’international, l’ESCP l’a dans son ADN. Avec ses six campus à travers l’Europe, la plus parisienne des Parisiennes est aussi mondiale, par nature. Ses programmes sont d’ailleurs reconnus au-delà de nos frontières, comme le prouve son entrée au classement mondial des MBA du FT en 2022 pour son programme MBA International management (13e place et dans les six premiers rangs de ses pays d’implantation). « Nous sommes classés 1er pour l’expérience des cours internationaux et pour la diversité des étudiants internationaux (le programme ne compte que 5 à 6 % d’étudiants français) mais aussi 8e pour la mobilité internationale. Ce programme est également plébiscité par nos étudiants pour la force du réseau ESCP. Je me rappelle cette participante chinoise qui, après 10 ans d’expérience au sein d’un GAFAM voulait faire un des meilleurs MBA mondiaux pour prendre du recul sur sa carrière. Le jour de sa diplomation, je lui ai demandé si elle avait trouvé un travail… et elle m’a répondu qu’elle n’avait pas encore choisi parmi les 11 propositions qu’on lui avait faites » se rappelle Léon Laulusa.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : Wella Company Poussez les portes d’un salon de beauté international – « Découvrez une entreprise leader dont l’ambition est d’embellir le monde ! » lance aux jeunes talents Caroline Gudin (HEC Paris 12), directrice générale France de Wella Company. Le secteur des soins capillaires et de l’onglerie est en croissance, n’attendez plus ! Cette boss ultra positive vous donne les clés d’un parcours successful.
Ces professeurs internationaux ont choisi une des Parisiennes pour enseigner en 2023
Roméo Tédongap, professeur de finance et directeur de la recherche
Diplômé au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Canda, vous avez aussi mené des travaux de recherche en Suède et enseignez aujourd’hui à l’ESSEC !
C’est un parcours un peu atypique effectivement. D’autant qu’aujourd’hui je fais de l’économie… alors que je rêvais de devenir pilote ! J’ai quitté le Cameroun pour la Côte d’Ivoire car mon université ne m’offrait pas vraiment d’opportunité dans ma filière. Trois ans plus tard, j’étais ingénieur statisticien économiste diplômé mais je ne souhaitais pas rentrer au Cameroun. Voulant poursuivre mes études j’ai postulé à un doctorat au Canada et j’ai quitté l’Afrique pour Montréal. Mon premier hiver là-bas a été un choc culturel… et thermique : c’est là que j’ai vu tomber la neige pour la première fois de ma vie. Je suis ensuite partie à Stockholm pour mener à bien des projets de recherche.
Pourquoi avez-vous choisi d’être enseignant-chercheur à l’ESSEC ?
Sans doute un peu en raison de mon héritage familial (mes parents et ma sœur sont enseignants), par mon envie de me rapprocher de la France, mais aussi parce que j’avais longtemps hésité à rejoindre l’école en tant qu’étudiant avant de choisir mon doctorat à Montréal. L’ESSEC compte 37 nationalités parmi ses professeurs : je me suis tout de suite senti chez moi. Si bien qu’à mon arrivée, je n’ai pas reçu le message proposant aux professeurs internationaux de suivre une session d’information sur la culture française : on pensait que j’étais français ! L’ESSEC est une école aux racines françaises mais qui se veut mondiale, notamment grâce à ses implantations à Singapour et Rabat. C’est une institution apprenante aux valeurs fortes, qui défend vraiment la parité, l’inclusion, la diversité et le DDRS. Sans oublier la force de son réseau, la qualité de sa recherche et sa grande interdisciplinarité.
Andrea Masini, professeur associé en SI & Management des opérations et doyen de la faculté
HEC : une école du monde, pour le monde ?
Absolument ! Diplômé en Italie, j’ai voulu parcourir le monde pour le transformer et avoir de l’impact. D’abord à l’INSEAD, puis à Londres, avant de rejoindre HEC en 2010. Une institution qui allie excellence et ouverture culturelle, qui utilise ses racines françaises pour se développer au-delà et avoir de l’impact dans le monde entier. Une école qui valorise la diversité géographique (30 nationalités représentées chez ses enseignants-chercheurs) mais aussi la diversité des points de vue. Il y a de fortes interactions entre les départements qu’on ne trouve pas ailleurs.
Je suis un professeur international : pourquoi faut-il absolument que je postule à HEC ?
Vous y baignerez dans un environnement et dans un collectif de pairs où chacun se demande tous les jours comment pousser les frontières de la connaissance pour changer le monde demain. Vous serez entourés d’enseignants-chercheurs qui partagent la même quête de progrès et par des étudiants qui évoluent sur le même prisme de l’excellence absolue. C’est une chance unique de partager ses recherches avec des jeunes qui pourront demain ou après-demain les appliquer pour changer les organisations et contribuer à un monde un peu meilleur.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : Sodexo : votre carrière sur un plateau ! – Le géant des services de Restauration, de Facilities Management et de solutions d’Avantages aux salariés met les petits plats dans les grands pour accueillir les jeunes talents. « Rejoignez nos équipes multiculturelles et développez vos compétences dans un groupe en pleine transformation » lance Florence Biraud (HEC Paris 95, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 96), Directrice Fiscale du groupe Sodexo.
Les cours et les étudiants qui vont changer le monde se trouvent dans les Parisiennes en 2023
Les Parisiennes rivalisent d’innovations pour développer les cours et les pédagogies de demain. Sélection de leurs initiatives les plus disruptives.
C’est logiquement du côté de la sustainability que les Parisiennes ont innové cette année. Pour aller plus loin dans sa démarche de transition écologique et sociale Together, l’ESSEC a inauguré en 2022 la première rentrée académique de son nouveau MSc in Sustainability Transformation. « Une formation holistique, combinaison de connaissances en management et outils de compréhension des problèmes sociaux et environnementaux actuels autour de six spécialisations : Circular Economy, Inclusiveness & diversity, Food transition, Sustainable finance, Climate & biodiversity, Social innovation & impact leadership.
Confirmant son engagement pour la sustainability, l’ESCP qui a créé un MSc en international sustainability en 2017 développe également des options de spécialisations et des cours en ce sens, comme le cours électif Energy, Business, Climate & Geopolitics développés conjointement avec des professionnels de Carbone 4 et Quantis. Un module de 30h déjà suivi par 300 étudiants et dont une grande partie du contenu est disponible en open source. Autre axe d’innovation pédagogique particulièrement différenciant à l’ESCP en la matière : l’utilisation du design prospectif. « On utilise des méthodologies de design et de prospective pour se projeter dans des scénarios d’évolutions de certains secteurs en lien avec les enjeux de la transition écologique » explique Aurélien Acquier.
>>>> Pour aller plus loin sur les parcours des alumni des Parisiennes en 2023 : La Caisse des Dépôts : quand l’utilité publique prend tout son sens – La Caisse des Dépôts a été créée sur un modèle unique : servir l’intérêt général. Un projet porteur de sens pour la société et pour Nathalie Tubiana (Paris School of Business 91, HEC Paris 07, Sciences Po 14), Directrice des Risques Groupe.
De vrais transformateurs
A HEC, la disruption commence avant même le premier cours ! « Le séminaire de pré-rentrée à Chamonix est un vrai transformateur. Après deux ans de prépa, le cerveau des étudiants a beaucoup travaillé… leur sensorialité un peu moins. A Chamonix, ils sont face à des marqueurs émotionnels forts, des activités très physiques qui se jouent sur la confiance mutuelle (randonnée, escalade, secourisme, alpinisme), ils dorment en gite ou en tente dans la montagne, rencontrent de nombreux spécialistes du climat… Après deux ans dans l’individualité, on les immerge dans le collectif pour favoriser ce être avec tant plébiscité par ces problem solvers qui en ont assez du y a qu’à faut qu’on. Entre contenu de pointe et émotion : ce séminaire les fait shifter en trois jours et demi » explique Julie Thinès, directrice executive des affaires académiques et de la scolarité des programmes pré-expérience.Toujours en L3, le cours Enjeux planétaires invite les étudiants à suivre une étude de cas d’entreprise qui a changé son business model dans la circularité. Ils suivent leur transformation et analysent sa cohérence et a fiabilité avec leur petit bagage de connaissances en la matière. Cette année, ils ont ensuite suivi un cours sur la décroissance et un cours sur les inégalités et la répartition des richesses assurés par des académiques de haut vol. Si la plupart des étudiants étaient curieux, mais sceptiques (« c’est intéressant mais on ne va pas changer le capitalisme ! ») nous avons rempli notre objectif de créer le débat » ajoute-t-elle.
Ensemble pour mieux disrupter
Pour les Parisiennes, la disruption se conçoit aussi dans le collectif. C’est ainsi qu’unis dans Sorbonne Alliance, l’ESCP et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont lancé deux nouveaux double-diplômes en finance à la rentrée 2022 : un master en ingénierie financière et un master en finance de marché et gestion des risques. Chaque master réunit 10 étudiants de chaque établissement qui passent leur première année à l’ESCP et la seconde, à l’Université. Une occasion privilégiée de créer des synergies entre la business school et l’université, et ainsi de se rapprocher du modèle anglo-saxon et de nourrir mutuellement leur réputation internationale.
Dans les Parisiennes en 2023, on change aussi le monde en entreprenant
Les éléments pédagogiques les plus disruptifs des Parisiennes se nichent aussi dans leurs programmes dédiés à l’entrepreneuriat. Pour preuve, l’ESSEC a lancé avec CY Cergy Paris Université le premier StartUp Studio dédié à l’innovation durable dans une institution académique. De même, l’école a annoncé en septembre 2022 la création de sa la chaire Leading a scale-up en partenariat avec Alcméon, Colonies et In Extenso : un parcours unique de spécialisation ayant pour objectif « de préparer les talents capables d’accompagner le développement d’entreprises françaises et européennes à forte croissance et ainsi s’imposer comme un écosystème unique en Europe pour accompagner le succès des scale-up en France et au-delà. »
Un étudiant de l’ESSEC passionné de pâtisserie à la conquête du monde !
Actuellement en Master In management à l’ESSEC, Fred-Karel Nitcheu est aussi un des 16 participants de la 11e saison du Meilleur Pâtissier sur M6.
C’est en grandissant aux côtés de sa cousine Mireille, pâtissière au Cameroun, que Fred-Karel a cuisiné ses premiers gâteaux. Durant ses années d’étude c’est Youtube qui a pris le relais : « je regardais plein de vidéos de professionnels, je prenais des cours sans m’en rendre compte ! » Parmi ses vidéos les plus binge watchées : celles de son idole, Philippe Conticini « pour son amour du métier et son amour du partage. » Mais c’est le confinement qui le fait basculer à fond dans sa passion. Plus exactement, une tarte fraises-pistaches réalisée pour sa sœur chez qui il vivait à l’époque. Un déclic pour lui et des souvenirs gourmands pour ses voisins qui ont profité de ses premières sessions dégustations. Repéré quelques mois plus tard sur Instagram par une casteuse de la chaine alors qu’il était en pleine année d’alternance à l’ESSEC, c’est son boss (dont les enfants sont fans de l’émission), qui l’a poussé à tenter sa chance. Même s’il n’est pas allé jusqu’en finale, il capitalise déjà sur cette expérience inédite pour un étudiant d’école de commerce, pour voir plus loin. « Depuis tout petit, je rêve de contribuer au développement des pays africains. Et aujourd’hui je sais comment ! En créant de l’emploi à travers des enseignes de food (pâtisserie et salon de thé notamment). » Et cela, avec son mantra, inspiré de celui de son idole, chevillé au corps : « le goût toujours le goût ! »
Mais pourquoi s’arrêter au PGE pour changer le monde ?
Bachelier, élève de prépa, jeune diplômé ou manager : quel que soit votre profil, les Parisiennes ont forcément un programme pour vous aider à aller plus loin et répondre aux enjeux du 21e siècle.
Car il n’y a pas que le PGE dans la vie, même au sein des Parisiennes ! Preuve en est : la création de deux bachelors emblématiques entre l’ESSEC et deux institutions de renom. L’ESSEC a en effet inauguré en septembre 2022 la première promotion du Bachelor ACT avec CY Cergy Paris Université afin de conduire les transitions écologique, citoyenne et sociétale. L’école s’est parallèlement associée à CentraleSupélec pour créer le Bachelor international IA, Sciences des données et du Management. Une formation post-bac qui accueillera sa première promotion de 40 à 60 étudiants (dont près de 60 % d’internationaux) en septembre 2023, capitalisant sur le succès de leur première collaboration sur le Master in Data science & Business Analytics (aujourd’hui classé N°3 mondial derrière le MIT et l’University of California et N°1 en Europe selon le QS Best MBA Worldwide).
L’ESCP profite également de ces programmes pour renforcer sa stratégie d’hybridation des compétences en Art-Business-Cultures-Diplomacy-Engineering (ABCDE, avec le lancement d’une spécialisation Quantitative methods dédiée au big data en 3e année de son Bachelor in management, par exemple.
Le long life learning : un must have des Parisiennes en 2023
Si les Parisiennes ne souhaitent plus s’arrêter au PGE c’est également parce qu’elles sont convaincues que la formation initiale n’est plus une fin en soi : désormais, le life long learning est clé. « L’executive education s’inscrit logiquement dans la continuité de la formation initiale. On pourrait même imaginer un « abonnement HEC » pour continuellement entretenir ses compétences et son réseau » estime Cécile Arragon, directrice exécutive du développement de l’executive education
D’autant que la formation exécutive s’adresse aussi bien à des personnes déjà en poste et en recherche d’une expertise ou d’une compétence spécifique, qu’à des managers qui ont besoin d’un diplôme pour passer une étape charnière dans leur carrière, accéder à un codir, un comex ou un board. « Ils s’engagent alors dans un programme diplômant pour post rationnaliser un parcours de carrière et le valoriser par un diplôme, pour ranger de façon académique leur expérience empirique et bénéficier d’une reconnaissance entre pairs. De plus en plus de participants nous rejoignent avec cette logique et / ou une logique de transition professionnelle : ils viennent chercher une nouvelle façon de faire les choses » ajoute-t-elle. Des entreprises profitent également de l’expertise des Parisiennes pour accompagner la mise en œuvre de leur plan stratégique et / ou former leur CoDir et leurs hauts potentiels sous un prisme adapté aux transitions. « En tant qu’école française européenne, HEC a vocation à nourrir un modèle de leadership humaniste qui peut venir économiquement, socialement en environnementalement en contre point des visions américaines et chinoises. On vient chez nous pour développer des compétences mais aussi pour adhérer à une certaine vision de l’avenir économique du monde où l’Europe a toute sa part à prendre dans le futur qu’on dessine. » Pour aller plus loin, HEC a d’ailleurs annoncé la création de son Executive development center sur le campus, conçu comme un véritable « centre de ressourcement pour leaders ».