L’enseignement supérieur lyonnais se taille la part du Lyon

(c) Unsplash
(c) Unsplash

Le dynamisme de Lyon permet à AURA de s’imposer comme la 2e région pour l’enseignement supérieur avec plus de 377 000 étudiants. La région forme notamment 25 600 ingénieurs, soit 15 % des élèves ingénieurs en France et 15 % des étudiants en IUT de France. De fait, la Métropole de Lyon s’illustre comme le second site d’enseignement supérieur français, avec, à elle seule, plus de 175 000 étudiants (dont 23 000 étudiants internationaux), 11 500 chercheurs et enseignants chercheurs. Elle compte plus de 2 700 formations, toutes spécialités confondues, regroupés en neuf grands campus universitaires. Plongez dans l’enseignement supérieur lyonnais.

SOMMAIRE

L’Université sur tous les fronts
Entrez dans la (Belle)cour des grandes écoles
L’ENTPE forme les polytechniciens des systèmes urbains
Centrale Lyon, le Caltech à l’européenne est en marche 
emlyon business school : des makers ouverts sur le monde et sur la Cité
INSA Lyon, des ingénieurs qui vont au-delà de la technologie
iaelyon School of Management – Université Jean Moulin, la seule école publique de management de la Métropole
Ecole d’ingénieurs et université : Polytech Lyon unit le meilleur des deux mondes
Chimie + numérique : l’expérience réussie de CPE Lyon
Les hubs de l’enseignement supérieur lyonnais

Enseignement supérieur lyonnais : l’Université sur tous les fronts

Au cœur de ses campus, on trouve bien sûr l’Université de Lyon. Composée de 11 établissements membres (Université Claude Bernard Lyon 1, Université Lumière Lyon 2, Université Jean Moulin Lyon 3, Université Jean Monnet, ENS Lyon, Ecole Centrale de Lyon, INSA Lyon, Sciences Po Lyon, VetAgro Sup, ENTPE et CNRS) et 24 établissements associés (dont emlyon business school, CPE Lyon, l’Institut Catholique de Lyon, Mines Saint-Etienne, l’Inria, le CNAM ou encore l’Ecole de la Comédie), la ComUE Université de Lyon rassemblait 152 000 étudiants à la rentrée 2021/2022 (dont 20 000 étudiants internationaux) selon le Rapport d’activité 2022 de l’Université de Lyon.

Variés, les cursus de l’Université s’articulent autour de cinq grands axes scientifiques : biosanté, humanités, chimie, ingénierie et numérique. L’Université Claude Bernard Lyon 1 fait ainsi la part belle aux sciences et technologie à travers deux UFR : l’UFR Faculté des sciences (chimie / mathématiques / physique) et l’UFR Biosciences (biologie & biochimie et trois départements composantes : génie électrique et des procédés / informatique / mécanique). Ses formations en santé permettent quant à elle de préparer quatre concours (chirurgie dentaire, maïeutique, médecine et pharmacie). Rien d’étonnant donc à ce que Lyon 1 s’illustre comme la première université française en dépôt de brevets. A l’Université Lumière Lyon 2, 13 entités de formation s’articulent autour de quatre grands domaines de formation et de recherche : arts, lettres, langues / droit, économie, gestion / sciences humaines et sociales / sciences, technologie, santé. Particulièrement ouverte sur l’international (4 000 étudiants internationaux accueillis chaque année), l’Université Jean Moulin Lyon 3 propose quant à elle des formations professionnalisantes en droit, sciences politiques & relations internationales, francophonie, gestion, management, comptabilité, philosophie, langues, lettres, histoire, géographie & aménagement, et information & communication. 

L’enseignement supérieur lyonnais est entrée dans la (Belle)cour des grandes écoles

L’écosystème de l’enseignement supérieur lyonnais est aussi bien sûr marqué par ses grandes écoles. L’AGERA (Alliance des Grandes Ecoles en Rhône-Alpes) représente ainsi 40 établissements de la région (dont 19 dans la Métropole de Lyon), formant les futurs professionnels du management, des sciences, de la technologie, de l’ingénierie ou de l’architecture. Parmi elles, de grandes institutions locales ! Des business schools (emlyon business school, iaelyon School of Management…), des écoles d’ingénieurs (INSA Lyon, Polytech Lyon, Centrale Lyon, CPE Lyon…), l’Université Catholique de Lyon, Sciences Po Lyon, l’ENS Lyon, l’Institut Lyfe (ex Institut Paul Bocuse), mais aussi de nombreuses écoles parisiennes ou régionales qui y ont installé un campus, conscientes de l’incroyable potentiel lyonnais et de ce que leurs expertises peuvent lui apporter (Ecam, EPITA, ESME, ENTPE, itech, isara, Supinfo, Supbiotech, Inseec, ISG, IGS, Idrac, Ifag, ESG, ESSCA, ESCE, ESAM etc.). Les directrices et directeurs de sept institutions lyonnaises prennent la parole.

L’ENTPE forme les polytechniciens des systèmes urbains

Une grande école, de femmes et d’hommes, ingénieurs et docteurs, pour imaginer, construire et gérer les territoires à vivre de demain : chaque mot de la signature de l’ENTPE compte. Sa directrice Cécile Delolme nous en dit plus sur cette école d’ingénieurs lyonnaise résolument engagée sur les questions de transitions écologique et solidaire.

Enseignement supérieur lyonnais : le campus de l'ENTPE
© ENTPE

En quoi réside la singularité de l’ENTPE ?

En tant qu’école d’ingénieurs sous tutelle du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, nous formons des chefs d’orchestre des questions d’aménagements urbains, des ingénieurs dotés d’une approche très systémique et holistique des enjeux de l’aménagement des territoires qui se destinent au secteur privé ou public – la moitié de de nos ingénieurs sont fonctionnaires du ministère. J’aime à dire que nous formons les polytechniciens – au sens premier du terme – des systèmes urbains !

Justement, être une école d’ingénieurs du ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, ça change quoi ?

Nous sommes un bras armé pour accompagner les politiques publiques portées par notre ministère : mobilité, politique de la ville, gestion des ressources naturelles, gestion des risques etc. Pour ce faire, nous formons chaque année 230 étudiants sur notre diplôme d’ingénieur et nous accompagnons une centaine de doctorants. Pour répondre aux besoins d’assistants ingénieurs que les acteurs publics et privés ont du mal à combler, nous avons récemment lancé le bachelor Transition écologique et territoires, afin de former des cadres de premier niveau doté de cette vision ensemblière qui caractérise l’ENTPE. Un bachelor qui répond aussi à notre engagement pour la diversité : la moitié de la promotion 2023 est titulaires d’un bac STI2D.

A quels métiers les ingénieurs diplômés de l’ENTPE se prédestinent-ils ?

Ils peuvent se diriger vers les systèmes de transport et de mobilité, l’exploitation et l’intermodalité de transports dans une approche systémique alliant SHS, économie et numérique. Mais aussi vers la gestion des ressources naturelles et des écosystèmes (en tant que chargé d’étude d’impact, de préservation des ressources naturelles ou d’ingénieur écologique), les politiques urbaines, la prévention et la gestion des risques etc. Quel que soit le métier choisi, nos diplômés ont cette capacité à appréhender la complexité des systèmes : s’ils ne sont pas formés pour être des conducteurs de travaux, ils savent ce qu’est un chantier et relier ses problématiques au projet global.

L’ENTPE fait partie du Collège d’Ingénierie Lyon Saint-Etienne. Qu’apporte-t-elle à ce collectif ?

Les quatre grandes écoles d’ingénieurs publiques du territoire ont créé ce collège afin de se rassembler et de réfléchir ensemble aux grands enjeux de recherche, de formation et de partenariat avec leur écosystème dans une vision à la fois locale et internationale. Si l’ENTPE est la plus petite école du collège, elle lui apporte sa capacité à rassembler des logiques de politiques publiques larges, son engagement fort pour la transition écologique et solidaire, son attachement aux SHS et aux questions de territoire. Nous travaillons d’ailleurs avec le Collège au développement de plus de bachelors valant grade de licence dédiés à servir l’emploi régional.

L’ENTPE est l’école des confluences car… 

C’est une école qui gère des interfaces. Elle est à la rencontre des disciplines (SVT, SHS, sciences de l’ingénieur) et elle fait se rencontrer les acteurs socio-économiques publics et privés. Ce qui fait dire aux employeurs de nos diplômés qu’ils sont à l’aise dans tous les contextes et tous les projets liés à l’aménagement des territoires. Quel que soit leur statut, ils sont tous animés par l’intérêt général et le service aux publics.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de l’ENTPE : Tissez un réseau durable chez VINCI Energies – Les infrastructures de transport regorgent d’opportunités pour les ingénieurs qui souhaitent s’engager dans la transition énergétique. Poussez les portes de VINCI Energies et découvrez les métiers de l’ingénierie d’excellence. Rencontre avec Yvan Estienne (ENTPE 96), Directeur d’activité.

Centrale Lyon, le Caltech à l’européenne est en marche au sein de l’enseignement supérieur lyonnais

Porté par son plan stratégique annoncé en 2022, Centrale Lyon poursuit cette année ses développements pourse positionner sur les grandes transitions contemporaines au service des acteurs socio-économiques. Explications de son directeur, Pascal Ray.

Enseignement supérieur lyonnais : le campus de Centrale Lyon
© Ecole Centrale de Lyon

Qu’est-ce qui vous rapproche concrètement du Californian Institute of Technology ?

Nos deux établissements illustrent la possibilité d’être une école à taille humaine et d’exister dans les classements nationaux et internationaux. Le Caltech est un très bel établissement en sciences et ingénierie organisé en départements de formation et de recherche et qui forme près de 3 000 étudiants / an. Trois caractéristiques qui font écho à l’ADN de Centrale Lyon. Nous partageons aussi avec lui cette ambition d’étendre les savoirs humains que nous appliquons à travers le Collège d’ingénierie de Lyon et le Collège des Hautes Études Lyon Science[s] (CHEL[s]). Tout comme nous, le Caltech a de beaux classements internationaux et pour ambition de former par l’excellence des acteurs créatifs de la société et donc, de prendre sa part dans les réflexions sur le devenir de l’ingénierie. Seule différence notable, le budget : 70 millions d’euros pour Centrale Lyon vs 580 millions de dollars pour Caltech !

Quelques nouveautés niveau formation ?

A la rentrée 2023, nous avons lancé le Bachelor of Science in Data Science for Responsible Business, conjoint avec l’emlyon, évalué par la CTI et la CEFDG (mais encore en attente du grade de Licence) et ouvert sur ParcourSup cette année, ainsi qu’un master Erasmus Mundus sur l’industrie du futur. A la rentrée 2024, nous lancerons deux nouveaux bachelors sur les mutations industrielles dans le cadre du Collège d’ingénierie. Un bachelor Génie civil et environnement qui ouvrira sur notre campus de Saint-Etienne et un bachelor sur les matériaux et l’économie circulaire qui ouvrira sur le campus de l’INSA Lyon à Oyonnax. Des programmes qui recrutent en post bac, plutôt en zones rurales et qui misent sur l’alternance en 2e et 3e années afin d’irriguer au maximum les entreprises locales de ces profils dont elles ont besoin. Cette année, nous mettons aussi en œuvre notre partenariat avec Carbone 4 : tous nos étudiants ont fait leur bilan carbone, ils vont désormais apprendre à le décortiquer et à mieux évaluer leur impact carbone.

AURA mobilise 140 millions d’euros entre 2023 et 2028 pour former plus d’ingénieurs et de techniciens sur son territoire. Comment contribuez-vous à cette dynamique ?

Le Collège d’ingénierie a participé à cette réflexion et met aujourd’hui en œuvre des dispositifs et projets pour y répondre, notamment via la création de bachelors et de nouveaux programmes afin de fournir à nos entreprises de toutes tailles, des ingénieurs, techniciens, assistants et docteurs bien formés. Nous contribuons aussi au développement du territoire (et au-delà) sur un volet recherche, notamment sur l’accompagnement des entreprises sur la décarbonation. Parallèlement, nous lançons avec nos deux collèges des dispositifs de formation continue de cadres dirigeants privés ou publics pour nourrir et assurer le développement des entreprises de la métropole et de la région.

Centrale Lyon est l’école des confluences car… 

Elle s’inscrit sur une approche systémique dont le maitre mot est l’hybridation. Une approche que nous renforçons en promouvant l’interdisciplinarité à travers le Collège d’ingénierie et la transdisciplinarité avec le CHEL[s]. Ainsi, nous formons les ingénieurs, les assistants ingénieurs et les docteurs qui travaillent au service de la société, des passeurs de sciences au service des entreprises et des collectivités, mais aussi du grand public, en assurant une meilleure diffusion de sciences. Cette idée de confluences, nous allons bientôt la concrétiser à travers le Transition lab, un écosystème physique et virtuel d’échanges et de co-construction qui porte notre stratégie sur les grandes transitions.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de Centrale Lyon : RATP Infrastructures, une ingénierie d’exception au service de l’intérêt général – Jean-Louis Houpert (Centrale Lyon 88, Cornell University 13), est depuis 2021 à la tête du département Infrastructures de la RATP. Il a le sentiment d’avoir véritablement trouvé The place to beet nous explique pourquoi.

emlyon business school : des makers ouverts sur le monde et sur la Cité

Ecole glocale s’il en est, emlyon busines school conjugue son développement international avec un puissant ancrage dans la ville de Lyon. Isabelle Huault, Présidente du Directoire et Directrice Générale de l’école nous en dit plus.

Le campus lyonnais d'emlyon
© PCA-STREAM

Votre Master in Management est classé par le FT 7e mondial et 4e en France. La différence emlyon qui explique cette distinction ?

A emlyon, les fondamentaux d’une business school sont présents et bien présents ! D’abord, des programmes académiques de qualité, particulièrement bien irrigués par la recherche et une faculté très internationalisée et de très haut niveau, portée par des enseignants-chercheurs publiant dans les meilleures revues mondiales. Ensuite, un degré d’internationalisation élevé qui s’illustre à travers de nombreux doubles diplômes et programmes académiques internationaux d’excellence et une forte articulation avec nos campus en Chine et en Inde. A cela s’ajoute notre pédagogie Maker, unique, fondée sur la fine articulation de la diffusion de connaissances académiques et de l’apprentissage par le faire, concrétisée dans nos makers lab et au sein de notre incubateur (le plus ancien incubateur des business schools françaises).

Le THE classe l’emlyon 2e école française de management en matière d’insertion professionnelle. De fait, comment contribuez-vous concrètement à l’attractivité d’AURA ?

AURA est par essence une région attractive : au carrefour de l’Europe, elle est la première région industrielle et le second vivier socio-économique de France. Nos étudiants y trouvent des stages et alternances dans des entreprises où ils sont très appréciés et ils sont 10 à 20 % (selon les programmes) à choisir le territoire pour exercer leur premier emploi. Quant à ceux qui font le choix de partir, ils sont nombreux, comme moi, à y revenir quelques années plus tard. Notre école est une institution lyonnaise regardée avec beaucoup d’intérêt par les milieux socioéconomiques et de l’ESR locaux (nous sommes notamment membres de la COMUE et partie prenante du CHEL[s]). Acteur fondateur du programme 100 villes climatiquement neutres en 2030 auquel la ville de Lyon a pris part, nous participons également activement à la vie de la Cité.

Pourquoi emlyon est-elle indissociable de Lyon justement ?

C’est une des rares écoles de commerce à continuer de porter sa ville dans son nom de marque ! Et ce n’est pas un détail, c’est une preuve de l’articulation de l’histoire lyonnaise avec celle de notre école. Une histoire que nous continuons à écrire aujourd’hui avec le retour de notre campus en cœur de ville.

Un atout en termes d’accessibilité et de proximité avec les affaires citoyennes, culturelles, économiques et professionnelles. Le biocluster qui va voir le jour à proximité de l’école correspond ainsi par exemple très bien avec la verticale santé que nous voulons pousser dans les prochaines années. En étant géographiquement plus proche d’autres acteurs de l’enseignement supérieur (ENS Lyon, Sciences Po Lyon, universités…), nous allons aussi pouvoir nourrir des partenariats plus féconds et l’hybridation croissante voulue dans notre nouveau plan stratégique. Notre campus est donc un très beau levier de développement pour l’école. Un développement également soutenu par nos actionnaires engagés : la CCI de Lyon bien sûr, et le groupe Galileo Global Education qui nous apporte sa connaissance de l’ESR et des ressources financières.

emlyon est l’école des confluences car… 

C’est un lieu d’hybridation pour former des citoyens éclairés. A ce titre, notre nouveau campus incarne notre relation à la ville. Aligné sur notre stratégie, il s’illustre comme un lieu de ralliement de nos communautés, d’ouverture sur le monde et sur la Cité.

>>>> Vous étudiez dans un établissement de l’enseignement supérieur lyonnais ? Logement, petits jobs, vie asso : retrouvez tous les bons plans étudiants de Lyon dans notre guide pratique

INSA Lyon, des ingénieurs qui vont au-delà de la technologie

Portée par la figure de l’ingénieur humaniste, l’INSA Lyon accompagne les mutations technologiques avec un maître-mot : la réussite collective chère au modèle INSA. Son directeur Frédéric Fotiadu nous explique comment.

Le campus de l'INSA Lyon
© INSA Lyon N.Robin

Deux chantiers stratégiques de l’INSA Lyon pour 2024 ?

Nous portons avec le Collège d’ingénierie et le soutien de la Région un programme de plusieurs bachelors dans le but d’essaimer sur notre territoire des formations répondant aux besoins urgents de secteurs et entreprises sur leurs transformations et métiers en tension. Nous lançons notamment un bachelor accrédité par la CTI sur la plasturgie au cœur de la Plastic Valley à Oyonnax, afin d’accompagner la mutation des PME et PMI avec des profils d’assistants ingénieurs, des cadres intermédiaires répondant à un nouveau profil sur le marché du travail en France. Parmi nos chantiers 2024, nous travaillons avec le Collège et l’ensemble des acteurs du site Lyon Saint-Etienne sur la structuration du paysage de l’ingénierie. Pour ce faire, nous cherchons notamment des moyens pour créer des bouquets de thèses interdisciplinaires : une même problématique couplée sur différents champs disciplinaires à travers quatre ou cinq thèses, formant ainsi une micro-communauté très agile à même d’apporter des réponses pertinentes et systémiques à l’échelle du site.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de l’INSA Lyon : L’innovation coule de source chez Sulzer Pompes France – Présent depuis plus de 20 ans dans le groupe Sulzer, Sandro Colletti (INSA Lyon 97), Head of Rotating Equipment Service Europe and North Africa chez Sulzer Pompes France explique comment son entreprise fait face aux changements planétaires tout en proposant des carrières internationales.

Qu’en est-il de l’ouverture sociale ?

C’est un axe absolument identitaire de l’INSA Lyon, car constitutif du modèle INSA. A la rentrée 2023, nous avons initié deux nouvelles voies d’accès aux INSA. D’abord, le premier cycle INSA Martinique Caraïbe à Fort de France, qui pourrait essaimer ailleurs en outre-mer ou en Afrique. Nous expérimentons aussi à Lyon le dispositif INS’AVENIR qui permet à des bacheliers technologiques ou profil une spécialité scientifique de bénéficier d’une année d’adaptation et de renforcement pour faciliter leur réussite à l’INSA. Cette année, deux groupes de 13 élèves ont été accueillis. A l’échelle du Groupe INSA, nous nous engageons également dans la concrétisation des dispositifs issus du livre blanc Diversité & ouverture sociale. Nous construisons des propositions très ambitieuses autour de dispositifs de rupture permettant d’intégrer des élèves issus de milieux modestes grâce à un accompagnement et une voie d’accès aux INSA spécifiques. Nous prévoyons une expérimentation à grande échelle de cette super Cordée de la réussite dans les académies où se trouvent les INSA.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de l’INSA Lyon : Façonnez votre réseau chez RATP Infrastructures – Envie d’apporter votre pierre à une activité de service public qui fait du bien à l’environnement ? Montez dans un des wagons de RATP Infrastructures et découvrez les mille et une portes d’entrées pour une carrière passionnante. Rencontre avec David Courteille, (INSA Lyon 03), Directeur technique de la gestion opérationnelle des actifs.

Votre apport à la compétitivité lyonnaise ?

En toute immodestie nous sommes – comme toutes les formations d’ingénieurs dont est dotée la Métropole – un des atouts majeurs de la région. L’INSA Lyon met sur le marché 1100 diplômés par an, dont 47 % s’insèrent en AURA (soit plus que notre taux de recrutement local) et ce dans toutes les types d’entreprises. La preuve, 2/3 d’entre eux font le choix des ETI, PME et PMI. Dans un contexte de guerre des talents dans le champ des sciences et technologies, fournir des talents adaptés aux enjeux du territoire et de sa mutation est un apport majeur. D’autant plus qu’à travers le Collège, nous avons montré notre capacité à coconstruire des solutions adaptées à l’échelle de la région. Nous sommes par ailleurs un centre d’expertise majeur et reconnu de recherche technologique (600 doctorants). Aujourd’hui, nous souhaitons mettre en système ces compétences pour en démultiplier les effets avec le Collège, à travers les bouquets de thèses notamment. Notre pari consiste donc à mettre en système les acteurs afin de démultiplier les niveaux de réponse sur un territoire auquel on reproche de ne pas avoir su se structurer comme les autres sites : nous voulons apporter une réponse adaptée à ce que nous sommes, sur un site doté d’un immense potentiel industriel. J’ai la conviction que nous pouvons, à l’échelle de l’ingénierie et au-delà, apporter des réponses plus pertinentes que les modèles qui ont été proposés au service de ce territoire.

>>>> Envie d’en savoir plus sur l’actualité des INSA ? Découvrez notre enquête sur les dernières actualités de ces écoles pas comme les autres !

L’INSA Lyon est l’école des confluences car…

Nous sommes convaincus de la nécessité de faire converger l’ensemble des énergies et des compétences issues de l’enseignement supérieur, de la recherche, des entreprises et de toutes nos parties prenantes pour démultiplier nos capacités d’action et ainsi répondre aux grands défis socio-écologiques qui sont devant nous. Le Collège d’ingénierie et le Groupe INSA y sont des niveaux de réponses. La convention INSA Lyon pour la transition sociale et écologique que nous lançons répond aussi à cet enjeu de convergence dans le but de mobiliser toute nos communautés autour d’une réflexion qui va réinterroger et nourrir notre stratégie en la matière.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de cette diplômée de l’INSA Lyon : Donnez un souffle de fraîcheur à votre carrière avec P&G – Ariel, Dash ou Lenor, ça vous dit quelque chose ? Ces marques de soins du linge sont fabriquées par Procter & Gamble (P&G) Amiens, qui a fêté ses 60 ans en 2023. Fleuron industriel de la région, l’entreprise allie innovation et responsabilité pour proposer des produits toujours plus qualitatifs. Nadia Benali (INSA Lyon 17), FC Europe Manufacturing Capability Director, nous en dit plus.

iaelyon School of Management Université Jean Moulin, la seule école publique de management de l’enseignement supérieur lyonnais

L’ambition d’iaelyon School of Management – Université Jean Moulin : demeurer le leader régional de la formation et de la recherche en gestion. Sa directrice générale Marie-Christine Chalus nous donne le mode d’emploi.

Enseignement supérieur lyonnais : le campus de l'iaelyon School of Management
© iaelyon School of Management

La différence iaelyon School of Management c’est… ?

Nous sommes la seule école publique de management de la Métropole lyonnaise et le premier IAE de France par la taille de notre communauté (65 000 alumni et 2 800 nouveaux diplômés chaque année) : nous avons une place à part entière dansl’écosystème lyonnais. Nous proposons des formations allant du post bac au doctorat en passant par les MBA et le plus grand centre de recherche du réseau des IAE, le Laboratoire Magellan, nous est rattaché dans une relation bidirectionnelle : la recherche irrigue les formations, tout comme les étudiants constituent un vivier de futurs chercheurs et enseignants-chercheurs. Nos étudiants suivent donc des formations pointues au contact et en synergie avec des enseignants-chercheurs publiant dans le monde entier, mais aussi des vacataires issus du monde professionnel.  Par ailleurs, grâce à l’Université Jean Moulin, ils évoluent dans un grand campus où ils bénéficient d’un support extraordinaire en matière culturelle, associative, sportive ou internationale.

Qu’apportez-vous au territoire lyonnais ?

Chacun des 38 IAE français est adapté à son territoire pour répondre au mieux à ses attentes propres. AURA est un grand territoire marqué par l’industrie et l’entrepreneuriat, mais aussi très tourné vers l’international. Nos 150 partenariats universitaires noués dans une cinquantaine de pays font d’ailleurs de nous l’IAE le plus internationalisé. Pour accompagner la croissance d’AURA, nous misons aussi sur l’alternance avec 28 parcours de master en alternance et plus de 1 200 alternants chaque année. Pour coller au plus près des besoins des entreprises locales, outre nos parcours classiques qui amènent à de belles carrières, nous proposons des parcours atypiques comme notre licence professionnelle Conception et management en éclairage. Lors de la dernière Fête des Lumières, se sont d’ailleurs nos étudiants qui ont bâti le projet d’éclairage de la Manufacture des tabacs.

Le saviez-vous ?

75 % des diplômés de l’IAE sont recrutés en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le BSIS évalue la contribution des activités de l’IAE à la région à 357 millions d’euros annuels et plus de 1 000 emplois créés. Une contribution qui débute avant même l’obtention de leur diplôme. Les maquettes de licence prévoient ainsi une trentaine d’heures de bénévolat au service du territoire.

Autre valeur ajoutée de l’IAE : la recherche alimente aussi les pratiques des entreprises. Comment ?

Je pense évidemment aux études de cas au travers desquelles une entreprise du territoire propose à os étudiants de travailler sur une problématique réelle. Il peut s’agir de startups de notre incubateur, mais aussi de grands groupes locaux comme Lafuma, Boiron, mais aussi d’institution lyonnaise comme la maison Volpon, connue pour son savoir-faire en ébénisterie. Une pédagogie gagnant-gagnant-gagnant : l’entreprise bénéficie de la créativité de nos jeunes talents, le professeur nourrit son cours des échanges et l’étudiant travaille sur des sujets réels.

iaelyon School of Management est l’école des confluences car…

C’est l’école de la diversité. Elle permet à des jeunes de tous horizons – nous avons notamment 30 % de boursiers en licence – de suive un parcours de qualité, tout en apprenant à se connaitre autour des mêmes objectifs et valeurs. Cette diversité s’illustre aussi à travers les liens que nous nouons entre formation, recherche, partenariats socio-économiques et institutionnels autour de projets communs. 

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de l’iaelyon School of Management : Avec M TAG, tous les chemins mènent à Grenoble – M TAG exploite le réseau de transports de la métropole de Grenoble. Son ADN ? Connecter les habitants à leur territoire et construire une mobilité dynamique et accessible. Pour cela, l’entreprise travaille déjà sur ce que seront les transports grenoblois de demain. Rencontre avec Laure Janolin (iaelyon School of Management 07), Directrice des Ressources Humaines et QSE chez M TAG.

Ecole d’ingénieurs et université : Polytech Lyon unit le meilleur des deux mondes dans l’enseignement supérieur lyonnais

Être une école d’ingénieurs composante d’une université, ça change tout ! Emmanuel Perrin, directeur de Polytech Lyon en est convaincu et nous explique pourquoi former des ingénieurs au sein des universités est un modèle d’avenir.  

Le campus de Polytech Lyon

Être une école interne à l’Université Lyon 1 : le + de Polytech Lyon ?

Comme les 15 autres écoles du Réseau Polytech, Polytech Lyon est une composante d’une université, ce qui lui permet de conjuguer le meilleur des deux mondes et ce qui rend mon travail de directeur très rafraichissant ! Accompagné par l’université sur de nombreux aspects logistiques ou organisationnels, je peux en effet me consacrer pleinement à former les élèves et soutenir la recherche, dans un formidable contexte scientifique et technologique aux côtés de plusieurs milliers d’enseignants-chercheurs de très haut niveau.

Les spécialités proposées par Polytech Lyon cochent toutes les cases pour répondre aux grandes transitions industrielles ! Oui mais comment ?

Nos trois principales lignes de force sont issues de celles des laboratoires de l’Université. Je pense bien sûr d’abord à l’ingénierie de la santé. Notre département forme des ingénieurs biomédicaux pour concevoir, maintenir et mettre en œuvre des plateaux techniques hospitaliers et nous proposons également plusieurs formations de masters, dont une, assez rare, dédiée aux affaires techniques et règlementaires de dispositifs médicaux qui répond aux besoins et à la diversité des entreprises du secteur présentes en région AURA.  Il faut par exemple savoir qu’un tiers des respirateurs vendus dans le monde sont fabriqués dans la région. Autre ligne de force : le numérique. Toutes nos spécialités forment des ingénieurs capables de faire du numérique dans leur domaine d’activité (informatique, mathématiques appliquées, logiciel de santé, mécanique, systèmes industriels, robotique etc.). Aujourd’hui, la moitié de nos étudiants diplômés exercent un métier en lien direct avec le numérique. Troisième ligne de force enfin, : la production industrielle.

Comment participez-vous concrètement à la dynamique économique lyonnaise ?

Si les écoles du Réseau Polytech recrutent au niveau national et à très haut niveau, la majorité des bacheliers généraux et technologiques qui rejoignent une des quatre prépas intégrées (PEiP) de Polytech Lyon est issue de notre territoire. Un chiffre qui illustre notre mission de service public de former en proximité et à coût modéré toutes celles et tous ceux qui ont le niveau pour rejoindre des formations d’ingénieurs de grande qualité. Par ailleurs, plus de 50 % de nos jeunes diplômés font le choix de débuter leur carrière en AURA : ils ont envie de travailler pour des entreprises et dans une région industriellement très attractives… et qui les aiment ! Et côté recherche, nous mettons en place – entre autres projets – une graduate school consacrée aux dispositifs médicaux, afin d’attirer les meilleurs étudiants internationaux et de faire du site lyonnais un site de référence en la matière.

Polytech Lyon est l’école des confluences car…

C’est une école au cœur de confluences géographiques, économiques et scientifiques. Polytech Lyon est une des écoles les plus attractives du Réseau Polytech car elle bénéficie de deux éléments extrêmement attractifs : elle est composante d’une université de taille mondiale et est ancrée dans une ville dynamique dans une région hyper dynamique. C’est aussi une école des confluences car elle défend la formation des ingénieurs au sein de l’université, un modèle qui constitue selon moi LE modèle de formation d’avenir.

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de Polytech Lyon : VYV, activer les leviers et ouvrir les portes pour rendre la santé accessible à tous – Près de 11 millions de personnes sont protégées par au moins un contrat assurantiel du groupe VYV notamment santé et prévoyance, ce qui fait du groupe le premier acteur mutualiste de santé et de protection sociale en France. Benjamin Haddad (Polytech Lyon 04), son Directeur IARD et Offres Complémentaires décrit les singularités de ce groupement pas tout à fait comme les autres.

Chimie + numérique : l’expérience réussie de CPE Lyon

19è école d’ingénieurs post bac et 12e école d’informatique dans le dernier classement du Figaro Etudiant, CPE Lyon a un profil atypique au sein de l’écosystème de l’enseignement supérieur français. A la fois école de chimie et d’informatique, elle donne à ses diplômés toutes les cartes en main pour relever les défis industriels de la région… et au-delà. Son directeur Gérard Pignault nous dit pourquoi.

Enseignement supérieur lyonnais : le campus de CPE Lyon
© Nicolas Rodet

En quoi réside la différence CPE Lyon ?

Sans aucun doute dans son caractère hybride. CPE Lyon est une structure de droit privé associée à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et au CNRS. Nous combinons donc la puissance du système public – de recherche notamment – avec l’agilité d’une structure de droit privé, qui nous a notamment permis de lancer trois nouveaux diplômes d’ingénieur en quatre ans. CPE Lyon est également l’école de chimie la plus grosse et la plus généraliste de France et une école des sciences du numérique.

CPE Lyon n’est pas une école d’informatique, mais une école des sciences du numérique : ça change quoi ?

Beaucoup de choses. Nous traitons à la fois les domaines de l’électronique, de l’informatique, des télécoms et de leurs applications. Nous avons fait le choix de conserver le volet l’électronique, un domaine pourtant cher, complexe à enseigner et nécessitant beaucoup de recherche. Un choix que moins d’une dizaine d’écoles ont fait et qui s’avère aujourd’hui gagnant, eu égard à la reconvergence entre le matériel et le logiciel dans l’industrie aujourd’hui. 

>>>> Envie d’aller plus loin sur l’enseignement supérieur lyonnais ? Découvrez le témoignage de ce diplômé de CPE Lyon : Restez branchés avec Schneider Electric – Rejoindre une entreprise qui place le développement durable au cœur de ses priorités depuis vingt ans, c’est ce que vous propose Carine Glas (CPE Lyon 01), Standardization & Influence Vice President de Schneider Electric.

Comment l’école interagit-elle avec l’écosystème de l’enseignement supérieur lyonnais ?

Notre statut nous inscrit dans une situation symbiotique avec Lyon 1 : nous partageons les locaux et une bonne partie de la recherche, les professeurs de l’Université enseignent à CPE Lyon sur leurs heures statutaires, nous travaillons ensemble sur des dépôts de projets, entre autres. Nous sommes membre associé de la ComUE et nous connaissons bien les autres écoles d’ingénieurs. Nous travaillons notamment beaucoup avec l’INSA Lyon qui s’inscrit dans des domaines proches des nôtres, mais aussi avec les autres écoles d’ingénieurs privées – ECAM-LaSalle, Isara et ITECH – avec lesquelles nous sommes associés au sein de l’Institut polytechnique de Lyon.

Comment participez-vous concrètement à la compétitivité de la région AURA ?

Notre formation et notre recherche en chimie et en électronique permettent à la région de trouver localement des ingénieurs formés à ses domaines d’excellence. Beaucoup de choses se passent à Lyon en matière d’électronique et AURA est clairement le hot spot de la chimie française en termes de production et d’innovation : une grande partie de nos diplômés choisissent donc logiquement de travailler dans la région et ainsi, de contribuer à son leadership. Un ancrage local qui ne nous empêche pas bien sûr d’encourager nos étudiants à expérimenter l’international ! Par ailleurs, nos laboratoires signent de nombreux contrats industriels avec de grands groupes et de plus petites entreprises et nous sommes inscrits dans plusieurs pôles de compétitivité. Sans oublier que notre agilité nous permet d’écouter les besoins actuels et émergents des entreprises, d’y apporter des solutions et de les mettre en place rapidement.

CPE Lyon est l’école des confluences en 2024 car…

C’est l’école de l’hybridation ! Une école née de la fusion d’un établissement laïc et catholique, axée à la fois sur la chimie et le numérique, qui propose des formations en trois et cinq ans. Tout ce qu’on peut hybrider dans une formation d’ingénieur l’est chez nous. Et ça marche ! Car tous nos projets sont réalisés dans l’intérêt des jeunes et de notre écosystème. 

>>>> Il n’y a pas que les études dans la vie, il y a les loisirs aussi ! Culture, gastronomie, sport, découvrez tous les spots pour sortir à Lyon en 2024 dans notre enquête Le Lyon n’est pas mort le soir

Les hubs de l’enseignement supérieur lyonnais

Des formations de pointe dispensées sur des campus répartis sur toute la Métropole de Lyon et répondant à trois mots d’ordre : excellence, ouverture et expérience étudiante. On vous présente les plus gros hubs de l’enseignement supérieur lyonnais.

Dans quel campus étudier à Lyon ?
© Unplash

Situé sur la commune de Villeurbanne, au cœur de la Métropole de Lyon, Le campus de LyonTech – la Doua constitue un véritable moteur de visibilité et d’attractivité du site universitaire Lyon Saint-Etienne (25 000 étudiants, 100ha). Axé sur les sciences et technologies pour une société durable (physique, informatique, ingénierie, chimie, mathématiques, biologie), il héberge l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’INSA Lyon, CPE Lyon et l’Enssib, ainsi que le CETIAT et les antennes régionales du CNRS, de l’INRAE et de l’Inria.

Le campus Charles Mérieux s’étend quant à lui entre les quais du Rhône-Berthelot (Universités Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3, Sciences Po Lyon), le quartier de Gerland (ENS Lyon et certaines formations de l’Université Claude Bernard Lyon 1) et le site Lyon Sud où est implantée l’une des deux facultés de médecine de Lyon 1. Un lieu privilégié de formation et de recherche (plus de 26 000 étudiants et 1 200 doctorants) en santé, médecine, arts, lettres, langues, droit, économie, gestion, SHS, sciences et technologies.

Le campus Porte des Alpes accueille pour sa part les étudiants de l’Université Lumière Lyon 2. Il compte parmi les sites les plus importants de l’Université de Lyon en nombre d’étudiants et se focalise sur les sciences de l’Homme et du territoire : arts, lettres, langues, droit, économie, gestion, SHS, sciences et technologies. Son ancrage sur un territoire d’avenir pour la Métropole et sa proximité avec d’importants parcs d’activités en font un véritable atout pour l’écosystème estudiantin local.

Haut lieu de la formation et de la recherche en santé, l’Université de Lyon peut aussi s’enorgueillir du Campus Lyon Santé. Ancré dans le 8e arrondissement, il rassemble le domaine Rockefeller et le domaine de la Buire, où sont implantés la Faculté de Médecine Lyon Est et la Faculté d’Odontologie (adjacentes à l’hôpital Edouard Herriot et au centre hospitalier du Vinatier), l’Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques (ISPB), l’Institut des sciences & techniques de réadaptation (ISTR) ainsi que le Département de formation et Centre de recherche en biologie humaine.

Enfin, initialement conçu autour du projet d’un campus alliant sciences, business et innovation, le campus Lyon Ouest-Ecully devrait voir ses contours redessinés par le retour d’emlyon business school au cœur de la capitale des Gaules à horizon 2025.

>>>> L’enseignement supérieur lyonnais vous amène tout droit vers de belles carrières sur le territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes. Pour tout savoir sur l’emploi et les secteurs phares de la région, lisez notre enquête Toutes les bonnes raisons de travailler à Lyon en 2024

Imprimer

Articles qui pourraient vous intéresser également

Inscrivez-vous à notre newsletter !

Vous pouvez vous inscrire à notre newsletter en cliquant sur le lien suivant :

inscription à la newsletter