Toutes les bonnes raisons de travailler à Lyon en 2024

Travailler à Lyon en 2024, les + de la région AURA
Toutes les bonnes raisons de travailler à Lyon en 2024 - Crédit Unsplash

3e métropole de France en termes de population derrière Paris et Marseille, 2e tissu économique en France, 2e site d’enseignement supérieur français… La métropole lyonnaise truste tous les classements ! Rien d’étonnant donc à ce que le Baromètre 2022 Attractivité des métropoles françaises & résilience des territoires, classe Lyon première très grande métropole française la plus attractive. La capitale des Gaules n’a rien à envier à la capitale, la preuve, toutes les bonnes raisons de travailler à Lyon en 2024 se trouvent ici.

SOMMAIRE

Tant qu’il y AURA des talents
Lyon, des secteurs en Tête, des emplois en Or
Quand la ville met la sustainability en Lumières
Lyon pousse le bouchon de l’entrepreneuriat

Quelques chiffres pour planter le décor. La Métropole lyonnaise rassemble plus de 1,4 million d’habitants dans 59 communes (soit 17,5 % de la population Auvergne-Rhône-Alpes). Côté économie, elle représente le 2e tissu économique en France (74,6 millions d’euros de PIB en 2018) et la 5e métropole française pour les investisseurs internationaux. Un dynamisme économique qui booste forcément l’emploi sur le territoire ! La Métropole peut en effet s’enorgueillir de plus de 105 000 établissements publics et privés – dont plus de 6 000 PME et plus de de 200 ETI – à l’origine de 806 000 emplois et de 17 000 créations d’emplois/an. Envie de les rejoindre et de travailler à Lyon en 2024 ? Suivez le guide.

Tant qu’il y AURA des talents

Avec ses 8 millions d’habitants, Lyon est le chef-lieu de la 2e région la plus peuplée de France. Dans ce domaine, Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) talonne même des pays européens comme l’Autriche ou la Suisse. Côté économique, AURA est la 1e région industrielle de France avec plus de 505 000 emplois sur 61 000 sites, s’imposant ainsi comme la région comptant le plus grand nombre d’emplois dans l’industrie. Une industrie qui génère d’ailleurs 17.9 % de la valeur ajoutée de la région (vs 13.2 % en France). AURA s’illustre également comme la 2e région la plus riche de France – avec un PIB de 269 milliards d’euros – mais aussi comme la 4e région la plus riche d’Europe. Pour preuve, son poids économique dépasse celui de la Finlande ! Vous êtes une entreprise ? On vous dévoile cinq bonnes raisons pour s’installer ou investir dans la capitale de la région AURA cette année.

Envie de travailler à Lyon en 2024 ? Normal, c’est la première région industrielle de France

La Région Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France en termes d’emplois. Des emplois essentiellement industriels et largement tournés vers l’expertise et des activités de pointe telles que les machines et solutions pour l’industrie du futur, le numérique, les composants électroniques, l’énergie, les industries de sangé, le décolletage, la plasturgie, les textiles techniques, et les écotechnologies. Une excellence technique particulièrement novatrice qui permet à l’industrie de couvrir 82 % des dépenses en R&D de la région. Et si la crise Covid a fait reculer le chiffre d’affaires des entreprises industrielles de la région en 2020 (-12,1 %), celui-ci avait déjà atteint 94 % du niveau d’avant crise au premier trimestre 2021.

Les ETI et PME ont la cote en AURA

Si vous êtes une entreprise à taille humaine, AURA est faite pour vous ! 2 555 ETI sont en effet présentes en Auvergne-Rhône-Alpes – soit 44 % des ETI françaises – et 460 ont même leur siège dans la région. Les PME s’imposent quant à elles comme les premiers employeurs de la région (32 % des salariés).

Une terre propice à l’innovation

Auvergne-Rhône-Alpes figure parmi les régions européennes fortement innovantes selon le Regional Innovation Scoreboard 2021. Parmi les points forts de la recherche locale : la santé, les sciences physiques, l’environnement et l’agronomie, les nanotechnologies, la chimie et les matériaux, l’énergie, le numérique, les sciences pour l’ingénieur et le développement humain. En termes de R&D, la dépense intérieure s’élève à 7,5 milliards d’euros, soit 14 % de l’effort national. 16 % des effectifs de recherche français en entreprises sont employés par des centres de R&D de la région. Celle-ci est aussi à l’origine de 18,6 % des brevets en France.

Une accessibilité renforcée pour celles et ceux qui vont travailler à Lyon en 2024

Située au carrefour de grands axes de communication français et européens, la région bénéficie d’une excellente desserte sur tous les moyens de transport. D’abord, un réseau d’aéroports emprunté par 4 673 115 passagers commerciaux en 2021. AURA est même la troisième porte d’entrée aérienne en France. Pas étonnant puisqu’elle dispose du meilleur aéroport reconnu dans sa catégorie en 2019 ! Ensuite, un trafic TGV de 16,3 millions de passagers au départ ou à l’arrivée en 2021. Hub de la logistique française et internationale, la région peut enfin s’appuyer sur un réseau maillé de près de 1 700 km d’autoroutes connectées aux réseaux suisse et italien.

On y forme (bien) les futurs talents

Avec huit universités et 50 grandes écoles, AURA est la deuxième région française pour l’enseignement supérieur. Elle compte 377 275 étudiants et forme 25 600 ingénieurs, soit 15 % des élèves ingénieurs en France, 15 % des étudiants en IUT de France et des étudiants en écoles de commerce et de gestion. Résultat, un vivier de diplômés sur le marché de l’emploi : 45,3 % des actifs de la région sont diplômés du Supérieur vs 43,9 % en France. Pas besoin de chercher ailleurs vos futurs collaborateurs !

>>>> Découvrez le guide pratique de l’étudiant lyonnais, un must-have pour celles et ceux qui étudient et vont travailler à Lyon en 2024

Travailler à Lyon en 2024 c’est rejoindre des secteurs en Tête et avoir un emploi en Or

Avec 164 300 entreprises publiques et privées, 31 250 créations d’entreprises en 2021 (+ 8 % en un an) et un taux de chômage en dessous de la moyenne nationale, Lyon et sa métropole ont tous les atouts pour attirer les entreprises et les salariés et ce dans de nombreux secteurs. La métropole jouit également de l’attrait d’AURA, seconde région française au regard de l’emploi dans le secteur marchand avec 2,33 millions de salariés dans les entreprises. Industrie, énergie, numérique, recherche… Zoom sur les plus gros hubs d’expertises et d’emploi dans la métropole lyonnaise.

Travailler à Lyon en 2024 c'est s'ouvrir à des emplois en or
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On ne peut parler emploi dans la métropole lyonnaise sans commencer par le secteur de l’industrie. L’Auvergne-Rhône-Alpes est en effet la première région industrielle de France avec plus de 505 000 emplois (salariés et non salariés) sur 61 000 sites. Véritable moteur économique, le secteur génère plus de 18 % de la valeur ajoutée de la région (vs moins de 14 % pour le reste du pays). L’industrie s’appuie sur un portefeuille d’activités largement tourné vers l’export, innovant et diversifié : machines et solutions pour l’industrie du futur, numérique, composants électroniques, industries de santé, décolletage, plasturgie, textiles techniques, écotechnologies…

La décarbonation, un défi au cœur de nombreux secteurs

Le plus grand défi du secteur aujourd’hui : réussir sa transition énergétique et sa décarbonation. Pour cela, AURA possède de nombreux atouts : 1è région française de production d’énergie décarbonée grâce au nucléaire et à l’hydraulique, des pôles d’excellence dans le nucléaire et le solaire, un positionnement central et de nombreux investissements pour structurer un écosystème autour de l’hydrogène décarboné. En tout, 154 entreprises ont une activité dans l’hydrogène bas carbone dans la région.

Et au sein d’AURA, la métropole fait figure de locomotive : 75 500 emplois fin 2021, 2 900 sites industriels, 900 entreprises industrielles créées la même année, deux sites industriels emblématiques (Usin Lyon Parilly et Lyon Vallée de la chimie) et 5 300 hectares de zones industrielles. A noter que le secteur bénéficie de deux dispositifs pour la transformation de l’industrie : le fonds d’amorçage industriel et la fondation ILYSE pour la médiation industrielle. Mais la décarbonation n’est pas qu’affaire d’industrie. C’est également un sujet dont s’empare un autre secteur phare de la région lyonnaise : l’énergie. Lyon est en effet un des acteurs les plus actifs dans ce domaine, nourrissant ainsi le leadership d’AURA en matière de production d’électricité. La région se hisse sur la plus haute marche des régions productrices d’énergie en France (1/3 de la production française) avec l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Et ce grâce à deux énergies décarbonées : l’électricité d’origine nucléaire (22 % de la production nationale) et l’hydroélectricité (46 % de la production nationale). AURA est même en 2e position au niveau national du plan de relance France 2030 avec 400 lauréats et 1,2 milliard d’aides débloquées fin 2022.

Mobilité et numérique : les deux secteurs must-have pour travailler à Lyon en 2024

Troisième secteur pour lequel il faudra compter avec la région Auvergne-Rhône-Alpes : la mobilité. Première région européenne pour les nouvelles mobilités, le secteur génère 48 630 emplois dans les systèmes de transports terrestres locaux.  Parmi les entreprises qui comptent dans le secteur, on peut citer NAVYA, première entreprise mondiale de navettes autonomes basées à Lyon. A Villeurbanne, un tiers lieu, Grand Plateau, soutient, accueille et connecte les acteurs et projets de l’écosystème du vélo et des micromobilités de la Métropole. Côté numérique, la métropole n’est autre que le 2e hub digital de France avec plus de 7 000 entreprises, plus de 50 000 emplois, plus de 600 formations TIC, 130 000 étudiants TIC et plus de 20 laboratoires. Et pour favoriser le développement des entreprises du numérique, Auvergne-Rhône-Alpes peut compter sur la Digital League, 1er cluster français pour l’innovation (logiciels, matériel…)

Deux sites industriels à la loupe

Site totem de l’industrie en ville et d’un renouveau industriel en milieu urbain, USIN est un nouveau modèle d’espace productif implanté au cœur de l’écosystème urbain et industriel de Lyon Parilly Factories. Son but : répondre à toutes les ambitions des industriels en apportant des solutions d’implantations variées, flexibles et évolutives. Pas étonnant que le site ait été labellisé site industriel clé en main par l’Etat. Deuxième site industriel majeur : Lyon Vallée de la Chimie, un écosystème au service de la transition. Territoire industriel historique, Lyon Vallée de la Chimie s’affirme comme un bassin de R&D et de production exemplaire à travers ses filières chimie, énergie, environnement et cleantech. Ses moteurs : décarbonation de l’industrie, sobriété et mutualisation des ressources. Des engagements également portés par la Métropole. 

Quand Auvergne-Rhône-Alpes rime avec innovation

Auvergne-Rhône-Alpes figure dans le classement des régions européennes fortement innovantes selon le Regional Innovation Scoreboard 2021, notamment dans la recherche. Parmi ses points forts : la santé, les sciences physiques, l’environnement et l’agronomie, les nanotechnologies, la chimie et les matériaux, l’énergie, le numérique, les sciences pour l’ingénieur et le développement humain. Pour alimenter cet effort de recherche, la région a investi 7,5 milliards d’euros en R&D, soit 14 % du total de la France métropolitaine et 2,7 % du PIB régional en 2021 (2,2 % en moyenne nationale). Au cœur de la recherche, les entreprises représentent 70 % de la dépense intérieure de recherche et développement expérimental totale française. Les centres de R&D d’entreprises emploient justement 46 100 chercheurs ingénieurs et personnels de soutien, soit 16 % du total national en 2020. Pour soutenir la recherche, une trentaine de pôles de compétitivité et clusters innovent dans les domaines d’excellence de la région, au cœur d’un tissu économique dense : 13 des 55 pôles de compétitivité labellisés au plan national sont implantés en Auvergne-Rhône-Alpes, 8 y ayant leur siège. Résultat, AURA se classe 2e région la plus innovante du pays et est à l’origine de 18,6 % des inventions protégées en France. Dans le Top 10 national des PME qui ont déposé des brevets, six sont localisées dans la région, dont les trois premières.

Travailler à Lyon en 2024 et s’ouvrir aux secteurs de pointe en AURA

AURA est une experte dans plusieurs types d’emplois de pointe : la cybersécurité des systèmes urbains et industriels, la modélisation de systèmes complexes, les neurosciences appliquées (technologies éducatives, IA…) et les logiciels et HMI (Human-Machine Interface). Mais d’autres secteurs sont également en plein développement et devraient offrir de nombreux emplois dans les prochaines années. C’est le cas de l’assurance et l’insurtech, la banque et fintech, l’ingénierie, l’intralogistique, le e-commerce et la silver économie. Côté métier, ce sont les ingénieurs et cadres d’études, R&D en informatique et chef de projets informatiques qui étaient les plus recherchés et recrutés en 2023 dans la zone de Lyon centre, selon Pôle Emploi.

Lyon met la sustainability en Lumières

Capitale de la première région industrielle de France, Lyon prend ses responsabilités face aux défis de la transition environnementale. La ville a d’ailleurs été sélectionnée dès 2022 par la Commission Européenne dans le cadre du programme 100 Villes climatiquement neutres en 2030 qui permet de bénéficier d’une assistance, de mise en réseau, d’apprentissage et d’échange d’expériences et de possibilités de financement dans le cadre de projets pilotes. Dans cette dynamique, Lyon renforce son plan climat et a lancé la démarche Lyon 2030 afin de « trouver collectivement des réponses authentiquement lyonnaises au défi climatique autour d’un cap commun : être neutre pour le climat en 2030 ». Chiffres clés, grands projets, parties prenantes : on fait le point sur la dynamique durable made in Lyon.

Travailler à Lyon en 2024, une ville qui met la sustainability en Lumières - Crédit Unsplash
Lyon met la sustainability en Lumières – Crédit Unsplash

Aux élections municipales de 2020, la ville et la Métropole de Lyon sont doublement passées au vert après les victoires de Grégory Doucet et Bruno Bernard, tous deux membres du parti EELV. Parmi leurs engagements : pousser les efforts sur les sujets développement durable pour répondre aux enjeux climatiques. Depuis, Lyon a été classée 4e ville la plus verte de France en 2023 par l’Observatoire des villes vertes et figure dans le Top 20 des villes durables dans le monde élaboré par GDS-Index.

Atteindre la neutralité climatique dès 2030

Lyon est partie d’un constat simple : les villes sont responsables de plus de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre en concentrant les enjeux de mobilité, de logistique, d’approvisionnement et de consommation. De son côté, la ville de Lyon a connu une augmentation de +2.4 °C des températures depuis 1960, ce qui l’a poussée à rejoindre, en avril 2022, le programme européen 100 villes climatiquement neutres et intelligentes. Il s’agit d’un réseau d’échanges et d’expérimentations de villes européennes pour relever le défi climatique avant 2030. Le but ? Atteindre la neutralité climatique dès 2030 pour tous les gaz à effet de serre du territoire lyonnais, y compris ceux issus de biens et services importés. Pour cela, la Ville a défini ses priorités en septembre dernier en déclinant quatre enjeux dans son 4e Plan climat : « une ville sobre en énergie et ressources, une ville apaisée et respirable, une ville qui prend soin et s’adapte, une ville qui permet à chacun de s’impliquer. »

Les acteurs locaux en première ligne

Pour relever ce défi climatique, les acteurs lyonnais se sont également réunis au sein de l’Agora Lyon 2030, une communauté d’une soixantaine d’acteurs locaux (issus du monde économique, associations relais des citoyens, acteurs de l’enseignement recherche, partenaires publics…) souhaitant s’engager pour le climat. Ils ont remis en juillet dernier le premier Pacte Climat Lyon 2030 dont le fil rouge est la sobriété. L’Agora a formulé 16 engagements collectifs et des pistes d’action à l’attention des pouvoirs publics dans les domaines suivants : bâtiments, mobilités et transports, logistique urbaine, gestion durable de l’eau, numérique responsable, valorisation des métiers essentiels et déconsidérés, consommation et déchets, communication et mise en récits, coopération et mutualisation. En tout, ce sont 400 millions d’euros engagés par Lyon entre 2020 et 2026 pour contribuer à inventer un modèle plus écologique et durable. Rendez-vous dans quelques années pour savoir si la ville a relevé son défi green !

>>>> A voir : [VIDEO] Pitch ! 5 infos à connaître sur NOISE emlyon

3 initiatives vertes à piquer à Lyon

Une bourse aux jeunes pour la transition écologique et sociale. Montée avec le CCAS de la Ville, l’initiative a pour but de soutenir et d’accompagner l’engagement des jeunes lyonnais de 16 à 25 ans qui ont une idée ou un projet pour agir pour le climat et la transition écologique et sociale. Les lauréats de la Bourse jeunes bénéficieront d’une aide financière allant jusqu’à 2 000 euros pour un projet individuel ou 5 000 euros pour un projet collectif.
Le marché biodéchets. Ce marché de collecte des biodéchets de la Ville, opérationnel depuis septembre 2022 a déjà permis de récolter et valoriser 125 tonnes de déchets entre septembre et décembre 2022.
L’appel à projets Promotion de l’Economie Sociale et Solidaire. Lancé par la Ville, il vise à soutenir des projets et des actions portées par des structures de l’ESS, permettant de développer et de renforcer la transition écologique et les solidarités sur le territoire.

Poussez le bouchon de l’entrepreneuriat et venez travailler à Lyon en 2024

Ancrée au cœur de la 2e région française pour la création d’entreprises, Lyon est un vrai hub pour l’entrepreneuriat hexagonal. Avec 31 250 entreprises créées en 2021, le dynamisme économique de la métropole lyonnaise en fait un territoire privilégié pour l’entrepreneuriat avec des dizaines de structures d’accompagnement. Pas étonnant donc que Lyon se classe 4e meilleure ville française pour les startups en 2023, selon Startup Blink. Coup de projecteur sur les plus grands centres d’innovation lyonnais et rencontre avec les startups lyonnaises les plus prometteuses.

L’incubateur-accélérateur emlyon, 40 ans d’expertise auprès des startups qui veulent travailler à Lyon en 2024… et au-delà

C’est la première école à s’être dotée d’un incubateur en France et une des premières structures d’accompagnement de porteurs de projets innovants dans l’écosystème entrepreneurial français. emlyon fête les 40 ans de son incubateur-accélérateur cette année, une occasion de plus de rappeler que l’entrepreneuriat et l’innovation sont gravés dans l’ADN de la business school lyonnaise. On en parle avec Dr. Alexander Bell, directeur de l’incubateur-accélérateur emlyon.

A sa création le centre des entrepreneurs, comme il se nomme à l’époque, accompagne essentiellement des porteurs de projet high-tech, puis prend le nom d’incubateur en 2008 et élargit progressivement le spectre des projets accompagnés. « Beaucoup de startups externes à l’école, tout en étant toujours très ouvert à tout porteur de projet de startup innovante, explique Dr Alexander Bell. En 2017, je prends la direction de l’incubateur avec la volonté première d’accélérer l’accompagnement des étudiants grâce à toutes nos expertises, notre communauté et nos réseaux, construits depuis 40 ans. » Il y a deux ans nait alors l’Entrepreneur Academy, un dispositif dans lequel on retrouve tous les étudiants-entrepreneurs d’emlyon qui portent un projet avec l’intention de le mettre sur le marché. « 117 projets étudiants sont incubés aujourd’hui avec un accompagnement sur-mesure, tout en gardant en tête que la priorité reste qu’ils obtiennent leur diplôme » prévient le directeur.

Le deuxième écosystème de l’incubateur-accélérateur emlyon est destiné aux porteurs de projets de tous horizons et âges qui montent une startup tech, et souhaitent devenir leaders sur leur segment de marché et lever des fonds. « Une quarantaine de startups sont ainsi rattachées à notre campus d’Ecully, explique le directeur. Nous les accompagnons dans une phase de préincubation et un programme de mentorat. » 2017 est également l’année de création de l’accélérateur basé sur plusieurs verticales : EdTech et RHTech, sport, FoodTech et prochainement MedTech. Pour tous ces dispositifs, l’incubateur-accélérateur emlyon garde le cap sur sa philosophie : « aider les startups à se développer pour qu’elles soient rentables le plus rapidement possible et former des entrepreneurs responsables en s’alignant sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU. »

>>>> L’enseignement supérieur forme et forme bien celles et ceux qui vont travailler à Lyon en 2024. Les directeurs des grandes écoles du territoire vous en disent plus dans notre enquête L’enseignement supérieur lyonnais se taille la part du Lyon

Zoom sur Swapper et Trustoo, des startups made in Lyon

Parmi ses startups, l’incubateur compte Swapper et Trustoo, toutes deux fondées par des diplômés d’emlyon. Paul Matringhem et Thomas Berthou se sont rencontrés lors de leur dernière année de MS Entrepreneuriat et Management de l’Innovation à emlyon, dont ils sont fraichement diplômés. Forts de leur complémentarité école de commerce/école d’ingénieurs – Paul est également diplômé de l’EDHEC et Thomas de l’UTC – les deux entrepreneurs créent Swapper, une plateforme qui propose de remplacer l’hôtel par un hébergement chez un collègue de la même entreprise lors d’un déplacement professionnel. Diplômés en mars 2023, ils se consacrent depuis entièrement à Swapper. « C’est une solution vertueuse économiquement, moins impactante sur l’environnement et intéressante socialement » assure Thomas. Aujourd’hui la startup arrive dans une période charnière. « Après une grosse phase de développement et de prospection des entreprises, notre plateforme est fonctionnelle. Nous allons débuter les tests avec deux premières entreprises puis, en fonction des retours, nous améliorerons les process, la plateforme, etc. 2024 sera l’année de la prospection et de la commercialisation à plus grande échelle », expose Paul. Entrés en phase de préincubation, les jeunes hommes s’apprêtent à poursuivre en phase d’incubation.

De son côté, Maxence Ghintran a fondé Trustoo alors qu’il était à l’Université Paris Dauphine-PSL, puis a continué à la développer durant ses études à l’emlyon. En 2021, encore étudiant et incubé à l’incubateur d’emlyon, il lève 900 000 euros. Aujourd’hui la startup se présente comme le spécialiste n°1 de l’inspection de véhicules d’occasion. Concrètement, Trustoo accompagne les particuliers et professionnels dans l’achat d’une voiture d’occasion grâce à un spécialiste, professionnel automobile localisé à proximité, qui se charge d’aller inspecter le véhicule repéré à la place du client. 2023 a marqué pour Maxence la fin de ses études et l’accomplissement d’un de ses objectifs : devenir rentable. Trustoo va maintenant se lancer sur le marché européen en débutant par l’Espagne. « Le but est de pouvoir s’autofinancer en générant assez d’argent pour investir et ne plus faire de levées de fonds », explique le fondateur. Nous avons aussi des partenaires B to B de renom en Europe qui vont nous accompagner dans notre développement. » Maxence pourra également compter sur l’accompagnement de l’incubateur d’emlyon où il suit depuis 2019 le programme d’accélération. « Nous y avons nos locaux et des revues de projets régulières avec la direction de l’incubateur, décrit Maxence. C’est un soutien logistique mais également humain avec des gens qui savent ce qu’est l’entrepreneuriat, y compris d’un point de vue psychologique, et qui nous permettent de voir l’avenir plus sereinement. »

L’écosystème entrepreneurial lyonnais vu par…

Dr Alexander Bell, directeur de l’incubateur-accélérateur emlyon. « Pour moi, Lyon est une des meilleures villes pour démarrer grâce à un écosystème qui fonctionne bien et qui est en train de se structurer de manière plus partenariale. C’est en revanche plus difficile sur la partie financement des startups, sur la fourchette des 300 000 à 600 000 premiers euros. Il n’y a pas encore d’écosystème d’investisseurs adapté à ce moment clé pour les startups qui ont vocation à faire des levées de fonds. Mais c’est une particularité française et non lyonnaise. »

Trois questions à Julien Marbouty, directeur de l’accélérateur H7

Présentez-nous l’accélérateur H7.

H7 se définit comme un accélérateur responsable et lieu totem du numérique de la Métropole de Lyon, situé dans le quartier de la Confluence à Lyon. Depuis avril 2019, nous accompagnons les startups orientées tech avec une volonté d’impact social et environnemental sur des thématiques telles que la décarbonation, la mobilité, l’éducation, la digitalisation, etc. Pour cela, nous proposons un programme généraliste puis des programmes thématiques.

Quels types de startups accompagnez-vous ?

En tant qu’accélérateur, nous accompagnons des porteurs de projets qui ont eu un premier chiffre d’affaires, une équipe déjà constituée avec des fondateurs à temps plein qui utilisent tous la technologie pour atteindre leurs objectifs et grandir plus rapidement (applications, sites internet, web applications…) et avec une volonté d’impact. Dès le formulaire de candidature en ligne, nous leur demandons à quel(s) Objectif(s) de Développement Durable (ODD) de l’ONU servira demain leur technologie selon eux. Nous accompagnons 70 startups actuellement, et plus de 220 depuis avril 2019. En tout, seules 20 % des startups accélérées ont déposé le bilan. Ces bons résultats s’expliquent notamment par une sélection drastique mais aussi par notre rôle d’accélérateur : nos startups ont passé le cap difficile des trois premières années d’existence lorsqu’elles arrivent chez nous. D’ailleurs, elles ont quasi toutes été incubées ailleurs dans un premier temps.

Une actualité pour ceux qui veulent entreprendre et travailler à Lyon en 2024 ?

Nous sommes très fiers d’annoncer que nous allons devenir au 1er trimestre 2024 le premier accélérateur à mission. C’est très important pour nous car nous accompagnons des projets à impact, qui répondent aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU et en cela, nous avons un rôle de miroir et d’exemplarité.

L’écosystème entrepreneurial lyonnais vu par…

Julien Marbouty, directeur de H7. D’un point de vue macroéconomique, nous sommes sur le 2e territoire entrepreneurial français après l’Ile-de-France, avec énormément d’industriels et de groupes industriels qui innovent au quotidien. Nous sommes à un carrefour européen intéressant, proche de la Suisse, de l’Italie, et de l’Allemagne avec la possibilité pour les startups de rayonner jusqu’en Espagne, grâce à un réseau de transports et de mobilité très fourni. C’est également un territoire d’excellence académique, véritable vivier de talents et qui convainc des entreprises hors de la Métropole de s’y installer. Enfin, le coût de la vie y reste raisonnable, ce qui nous place en position de challenger par rapport à Paris. Si nous n’avons pas tout à fait les mêmes opportunités de financement que dans la capitale, de plus en plus de fonds d’investissement se déplacent à Lyon pour y rencontrer des entrepreneurs. »

Zoom sur FoodShaker, incubateur spécialisé dans l’agrifood

Crédit ISARA

Vous souhaitez créer une startup dans le domaine agrifood ? Bienvenue chez FoodShaker. Né en 2008 sous le nom d’Agrapole, FoodShaker est l’incubateur de l’ISARA, école d’ingénieurs lyonnaise en agriculture et agroalimentaire. « Nous accompagnons tous les porteurs de projets quelle que soit leur formation, qui souhaitent créer une entreprise innovante agrifood (du champ à l’assiette), expose Stéphanie Tabaï, responsable de l’incubateur et de l’accélérateur. Si nos porteurs de projets sont au stade de l’idée lorsqu’ils arrivent, ils doivent tout de même avoir étudié le marché, vérifié l’opportunité et l’intérêt de leur innovation pour passer le process de sélection. Nous les accompagnons ensuite sur tous les volets du projet entrepreneurial : technique, recherche de partenariats, business model, stratégie de financement, marketing… » Les incubés accèdent également aux infrastructures de l’ISARA : des bureaux, et une halle technologique agroalimentaire avec des outils pédagogiques comme une mini-usine pilote et des machines professionnelles pour réaliser prototypes, essais pilotes et tests de nouveaux équipements, ainsi que sept laboratoires (microbiologie, physique, chimie). Chaque année, FoodShaker accompagne sept à huit projets, soit environ 70 projets depuis 2008.

L’écosystème entrepreneurial lyonnais vu par…

Stéphanie Tabaï, responsable de l’incubateur FoodShaker. « Lyon est un écosystème très favorable à l’entrepreneuriat qui s’est beaucoup structuré dans le domaine de l’agrifood. Une vraie communauté s’est créée autour des porteurs de projets et des acteurs de la filière. Ces deux mondes se connaissent, échangent, font des rencontres. Il y a également des entreprises de la filière, des financeurs, des centres d’expertise, pôle de compétitivité, pépinières qui facilitent le développement des projets. Des startups émergent de ce tissu très favorable. »

Rencontre avec Hélène Briand, cofondatrice de Bon Vivant

Diplômée de l’ESA Angers en 2015 avec une spécialisation dans la filière lait et viande, Hélène Briand s’intéresse, dès ses études, à la nutrition animale et à l’élevage. Une ligne directrice qui la mène d’abord dans le groupe Roullier, puis en Malaisie où elle monte notamment sa première entreprise à Singapour et travaille dans une ferme à insectes, @Entofood by Veolia sur les protéines alternatives. De retour en France au moment du Covid-19, elle monte une nouvelle société avec son associé Stéphane Mac Millan en 2021, Bon Vivant, dont elle nous parle aujourd’hui. Interview.

En 2021, vous créez Bon Vivant : expliquez-nous ce que vous y faites.

Bon Vivant une entreprise à mission à impact qui a pour but de produire des protéines de lait sans avoir recours aux animaux. L’avantage est multiple : permettre de produire un ingrédient identique à celui produit par la vache, très pur d’un point de vue des protéines, sans lactose et avec 96 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins. Nous sommes également une société B to B : nous produisons un ingrédient que l’on peut vendre aux entreprises agroalimentaires qui veulent faire des produits laitiers, sans faire de compromis sur le goût, la texture ou la nutrition. 

Où en est le développement de votre startup ?

Nous avons lancé fin 2021 une première levée de fonds de quatre millions d’euros auprès d’investisseurs et de business angels qui ont permis de faire la preuve de concept. Récemment nous avons lancé une nouvelle levée de fonds de 15 millions d’euros pour débuter la phase de précommercialisation et préindustrielle, avec une installation dans nos locaux à Gerland, un pôle très dynamique.

Vous êtes également incubés à FoodShaker.

Nous avons été incubés dès 2022. Cette incubation nous apporte une vraie expertise, un réseau, l’accès à la halle pilote pour nos prototypes… Nous sommes en fin d’incubation, prêts à prendre notre envol.

D’autres structures d’accompagnement à connaitre

La French Tech Saint-Etienne Lyon. L’association a pour vocation de favoriser la création, la croissance et l’internationalisation des entreprises innovantes de Lyon et Saint-Etienne. Forte de son label French Tech, elle leur fait bénéficier d’une reconnaissance et d’un réseau à l’international. Elle propose de nombreux programmes pour accompagner les startups dans leurs différentes phases de développement. Parmi eux, les programmes Lyon Startup et French Tech Tremplin consacrés à la phase de création d’entreprises.

Alter’Incub Auvergne Rhône-Alpes, l’incubateur de l’innovation sociale.

Axeleo, l’accélérateur de startups technologiques.

Big Booster, l’adepte de l’accélération internationale.

>>>> Travailler à Lyon en 2024 c’est aussi s’ouvrir à une qualité de vie sans pareil ! Culture, gastronomie, sport : découvrez tous les atouts de la ville dans notre enquête Le Lyon n’est pas mort le soir

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