Jean-Louis Houpert (Centrale Lyon 88, Cornell University 13), est depuis 2021 à la tête du département Infrastructures de la RATP. Il a le sentiment d’avoir véritablement trouvé The place to be et nous explique pourquoi.
La Business Unit Ratp Infrastructures, créée en 2020, abrite 2 métiers historiques de l’entreprise : l’ingénierie et la maintenance. Elle assure la gestion des infrastructures des réseaux Métro, RER d’Ile de France, et Grand Paris Express. Son rôle : développer, moderniser, renouveler, maintenir et valoriser les actifs d’infrastructure… C’est-à-dire, les 452 stations et gares, mais aussi les 280 km d’ouvrages sous-terrain, 974 km de voies, 897 escaliers mécaniques, ou encore les quelques 200 km de câbles, pour n’en citer que quelques-uns ! L’année 2024 est placée sous le signe d’enjeux énormes : les JO, bien sûr, mais aussi le Grand Paris Express ou les prolongements des lignes 14 et 11. « C’est une chance folle d’avoir tant d’enjeux et de défis d’intérêt général à relever ! » confie Jean-Louis Houpert confie avec passion.
Un terrain de jeux exceptionnel pour l’ingénierie
Il aime à le rappeler : « la RATP n’est pas qu’un tractionnaire, c’est une entreprise dotée d’une ingénierie surpuissante qui modernise en permanence un réseau unique au monde et contribue au développement de l’ensemble des filiales du Groupe, en premier lieu RATP Dev, elle-même une filiale en pleine croissance en France et à l’étranger. » Et de citer par exemple le prolongement et l’automatisation de la ligne 4 – la deuxième en termes de fréquentation, après la ligne 1 – dont les travaux d’automatisation ont été réalisés de nuit, sans conséquences sur l’exploitation. Ou bien des opérations patrimoniales emblématiques, telles que le remplacement du Pont de Chartres centenaire (RER B) ou la rénovation du viaduc de la ligne 6, inscrit à l’inventaire des monuments historiques. « Notre BU est un maillon fort de la RATP. Elle compte plus de 800 ingénieurs, œuvrant dans toutes les disciplines : génie civil, mécanique, systèmes informatiques, électriques, électroniques, physico-chimie, planification industrielle, data, prévention… Elle ouvre des perspectives en management, chefferie (petits, moyens ou énormes projets) et expertise. Elle recrute à un rythme aussi effréné que celui de ses projets. Venez nous rejoindre et découvrez cette face cachée de la RATP ! »
Centrale Lyon, un sacré sésame !
Se réinventer, c’est le maître mot de la carrière de Jean-Louis Houpert qui après 25 ans passés autour du monde au service de l’appareil industriel d’un constructeur automobile, s’est saisi des nombreux défis que lui offrait le projet RATP. Tout d’abord en tant que directeur de la valorisation immobilière, de la logistique et des achats, il a ensuite pris les rênes de cette BU au sein de laquelle il se projette à perte de vue. « Nous sommes engagés dans une logique d’hyper-croissance d’activité avec une planification à plus de 10 ans de nos projets. » Dans ce cadre, la formation généraliste qu’il a reçue à Centrale Lyon il y a plus de 35 ans, lui est tout autant précieuse, que son réseau qui perdure. A sa sortie, le monde du travail lui ouvrait grand ses portes. « Une fois mon diplôme d’ingénieur en poche, 20 lettres de candidature, c’était 20 réponses positives ! »
« Ma vie professionnelle m’a conduit loin de Lyon mais je reste Lyonnais de cœur »
La Métropole Lyonnaise n’a aucun secret pour Jean-Louis Houpert. Il y a grandi à Rillieux-la-Pape, étudié, et il y revient le plus souvent possible, avec un immense plaisir. S’il lui a préféré Paris, c’est uniquement parce que son parcours professionnel l’y a mené. Mais il l’assure : « le PSG n’est jamais parvenu à remplacer l’OL dans mon cœur ! »
Chiffres-clés : Une BU composée de 3 150 agents RATP dont 1/3 de cadres, 1/3 de techniciens et 1/3 d’opérateurs, renforcés par l’équivalent de 800 prestataires avec presque 750 collaborateurs en horaires de nuit
Contact : Jean-louis.houpert@ratp.fr
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