Data art : quand le marketing s’empare de l’art

© Flight Patterns - Aaron Koblin
© Flight Patterns - Aaron Koblin

Les classiques camemberts Excel ou les graphiques illisibles, c’est fini ! Les données deviennent des œuvres d’art. Une représentation plus esthétique dont les marques raffolent. Zoom sur le data art, un puissant outil marketing.

 

Big Data, hyperconnexion, algorithmes… Dans un monde où les données fusent à toute vitesse, il est parfois difficile de les exploiter, de les simplifier et donc, de les comprendre. L’idée de génie pour mieux les visualiser ? Les esthétiser. C’est le mariage de deux mondes souvent opposés, la donnée et l’art. La science, rigoureuse et logique, et le beau, libre et subjectif.

Quand l’invisible devient visible

Le data art, c’est finalement la création d’œuvres générées à partir de données qui peuvent être de toute nature : statistiques, flux, inventaires… L’information sous toutes ses dimensions. Celle qui nous entoure, partout, toujours, en masse, mais que l’on ne voit pas. Et surtout, que l’on ne saisit que rarement. Ainsi fusionnée avec l’art, elle prend forme, elle prend vie, elle prend sens !

Métamorphosée en images, objets ou sons. Les trajets aériens deviennent des faisceaux lumineux sur la carte du monde, les réponses d’un sondage se transforment en nuage de mots, les cycles météorologiques sont matérialisés en statut… L’artiste et codeur James Cao Yuxi a, par exemple, capté l’indice de la qualité de l’air de Pékin en temps réel, matérialisé par une peinture traditionnelle chinoise de montagnes déformées par la pollution. L’immatériel abstrait se fait concret.

Du dataviz au data art

Evidemment, nous connaissions déjà le dataviz. Cette technique de traitement des données brutes représentées visuellement est partout dans notre quotidien. Des animations de l’émission #DATAGUEULE aux résultats de Google Analytics. L’ère du tout-numérique a boosté son utilisation.

Le data art est donc la forme la plus artistique du dataviz. Parfois poétiques, toujours originales, les créations issues du data art ont une visée avant tout créative, bien que toujours informative. Elles permettent de capter l’attention et de médiatiser de façon plus optimale son message.

Un atout marketing insoupçonné

Et puisque le marketing ne fait jamais les choses à moitié, il troque de plus en plus le dataviz pour le data art ! Les marques s’emparent en effet du phénomène pour valoriser leur secteur d’activité. Pour une nouvelle expérience client sublimée, voire plus efficace. En tout cas, réussie. Car les chiffres et la masse d’informations peuvent rapidement nous ennuyer, nous embrouiller, tout du moins pour les non-initiés.

Rapport annuel créatif, analyse marketing illustrée, publicités impactantes… Le supplément d’âme qui manquait pour incarner la marque. Grâce au data art, les marketeurs racontent de nouvelles histoires, designs, dynamiques et virales. Un exemple : l’artiste Karsten Schmidt a créé pour Nike une œuvre interactive, « Crosslining », à partir des données de géolocalisation de ses coureurs pour sa nouvelle collection de running. Un outil marketing différenciant sur des marchés de plus en plus concurrentiels. L’art où ne l’attend pas !

Prêt à sublimer vos datas ?

Voici trois outils simples d’utilisation pour débuter en tant que « data artist » !

#1 Easel.ly

#2 Infogr.am

#3 Piktochart

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