La variété des profils de diplômés d’université séduit les recruteurs

Université catholique de l’Ouest, 2017. © Corinne Nicolle
Université catholique de l’Ouest, 2017. © Corinne Nicolle

Loin du schéma binaire grande école-université, de nombreuses facultés se distinguent par des filières particulières ou une pédagogie à part. Leurs diplômés, compétents et aux profils originaux, sont prisés par les recruteurs.

 

Si les diplômes délivrés par les universités restent, de manière générale, sécurisants dans une perspective d’emploi, certaines filières tirent plus aisément leur épingle du jeu.
– La filière enseignement présente un taux d’insertion de 98 % à 30 mois et un taux de stabilité de 90 %
– La filière droit-économie-gestion enregistre un excellent taux d’insertion (92 % à 30 mois), mais affiche surtout un taux de temps plein remarquable (97 %) et une stabilité élevée (79 %)
– La filière science-technologie santé se classe également très bien, égalant la filière droit-économie-gestion pour les salaires

 

Dialoguer pour mieux professionnaliser : la signature des « cathos »

Solidement ancrées dans le paysage universitaire français, les universités catholiques ont un profil à part. Elles forment des diplômés compétents et équilibrés. Zoom sur leurs spécificités avec Dominique Vermersch, recteur de l’Université Catholique d’Angers et président de l’UDESCA.

© Corinne Nicolle

 « Les jeunes portent des valeurs, nous les encourageons à les concrétiser. Ce sont les meilleurs ambassadeurs de nos universités ! »

Quelle pédagogie et quelles valeurs animent les universités catholiques ?

Le fondement est l’art d’éduquer. Nous essayons de concrétiser un lien entre savoir, savoir-faire et savoir-être dans une relation étudiant-enseignant où se croisent nos valeurs cardinales : humanité, proximité, dialogue et liberté. Nos étudiants s’approprient cet univers : c’est leur communauté, leur maison. Ils revendiquent leurs formations. Nous encourageons la vie associative et la valorisons dans les cursus.

Quelles spécialités pour quels débouchés ?

Nous offrons un large spectre, des sciences aux lettres en passant par la théologie, les humanités, le droit ou l’éducation. Du fait de cette diversité, nos diplômés se placent pour beaucoup dans les secteurs de l’enseignement, de la santé, de l’humanitaire, du développement durable et de la solidarité.

Quelle insertion pour vos diplômés ?

Nous avons un souci de professionnalisation, d’incitation à l’entreprenariat, dès le début des cursus.  Cette hybridation université-entreprise permet une insertion de 84,5 % six mois après le master. Nos formations sont teintées de mobilité internationale, et 10 à 15 % de nos diplômés débutent hors de France.

Quelles compétences recherchent les entreprises chez vos diplômés ?

Elles apprécient :

– leur adaptabilité,
– le transfert théorie-pratique
– leur ouverture d’esprit
– leur capacité à intégrer de nouvelles communautés

www.uco.fr

 

Écoles internes aux universités : la rencontre de deux mondes au nom de la réussite

Créées pour passer outre les limites propres aux grandes écoles et aux universités, les écoles internes piochent dans les deux mondes pour le meilleur et pour l’avenir. Elles associent la qualité des enseignements publics liés à la recherche au sein des universités, à la proximité des grandes écoles avec le monde socio-professionnel. Le tout offre un cocktail réussi où le profil des diplômés rencontre les besoins des entreprises.

Quand université et recherche dynamisent les écoles d’ingés

©Télécom Saint-Etienne

Avec 6 200 diplômés par an et 28 % d’étudiants supplémentaires depuis 2007, les écoles d’ingénieurs internes aux universités capitalisent sur leurs relations privilégiées avec les entreprises et la recherche. Jacques Fayolle, vice-président de la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs et directeur de Télécom Saint-Etienne, fait le point sur ce succès et sur les enjeux.

La jonction grande école-université

Ces formations associent une face école qui garantit la qualité des relations avec les entreprises, et une face université offrant une proximité avec les laboratoires de recherche et l’innovation. Mais, pour Jacques Fayolle, il est parfois difficile d’exister. « Il y a des lourdeurs administratives au sein d’espaces universitaires immenses où nous sommes peu visibles ».

D’où une inquiétude à l’ère des regroupements d’universités : la CDEFI veut à tout prix éviter que ces écoles ne deviennent que des objets internes à des universités, là où elles en sont aujourd’hui des organes dynamisants.

Une expansion en réponse aux besoins des entreprises

Les écoles internes sont conscientes des besoins des entreprises. « Numérique, biotechnologie, mais aussi SHS sont des secteurs qui recrutent. ». Un glissement s’opère dans l’économie, de l’industrie vers le tertiaire. Ces écoles, associées à la recherche, sont bien placées pour former des jeunes adaptés à cette transition. La CDEFI souhaite ainsi former 50 % d’ingénieurs de plus d’ici 2022. Ce modèle d’école évolue pour suivre la tendance internationale. « Les entreprises aiment l’esprit d’innovation de nos diplômés et la variété des profils, car elle impose un certain réalisme », conclut Jacques Fayolle.

 

IAE de France : la diversité au service de l’insertion professionnelle

Les IAE sont à la fois empreints d’esprit universitaire et concentrés sur l’interaction avec les acteurs économiques. Ils forment des étudiants voués à évoluer hors des sentiers battus de l’enseignement et de la recherche. Jérôme Rive, directeur de l’IAE Lyon et président du réseau des IAE, présente ces écoles à part.

©Lisette Photographie

Des institutions hybrides

Jérôme Rive parle d’un : « rôle républicain de service public ». Les IAE restant majoritairement financés par l’Etat, il voit là un facteur « d’ouverture sociale forte, essentielle pour certains dans la poursuite d’études supérieures » et une garantie de maillage social. « Nos formations couvrent l’ensemble des métiers du management et de la gestion », poursuit le directeur de l’IAE Lyon. Il se réjouit du développement constant des IAE, en France et à l’international, avec des liens toujours plus denses avec le monde extérieur.

Un rapport primordial au monde socio-économique

L’interaction avec le monde socio-économique est une des bases de la philosophie des IAE. « Le modèle répond à un besoin socio-économique local. Nous avons une belle compréhension des acteurs de ce monde, qui se traduit par une excellente insertion professionnelle. » Mieux encore, des partenariats se forment avec des campus managers d’entreprises qui développent des démarches locales (job fair, villages d’emploi). Ils mettent en valeur le savoir-faire public des IAE et les profils originaux de leurs diplômés, diversifiant ainsi leurs recrutements.

92 % : c’est la proportion de diplômés d’IAE en activité professionnelle, dont 66 % de cadres et 22 % de dirigeants, surtout dans les secteurs banque-assurance-finance, industrie-énergie et conseil-audit.

http://iae.univ-lyon3.fr/

 

 

Le CELSA, champion français des médias et de la com’

Le CELSA, grande école interne à l’Université Paris-Sorbonne, dispense des formations d’excellence en journalisme, marketing, publicité, communication, médias et ressources humaines. L’intégration à ces filières LMD très prisées (30 étudiants par promotion) se fait sur concours. Réputé en France comme à l’international, des enseignements de haut niveau y sont dispensés en sciences humaines, sociales, de l’information et de la communication, fondations essentielles à une spécialisation progressive. L’excellence des cursus du CELSA séduit les recruteurs et entreprises, comme en attestent les 89 % d’insertion professionnelle après 12 mois et 100 % à 30 mois.

http://www.celsa.fr/

 

 

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