Tous les voyants sont au vert pour les ingénieurs de CentraleSupélec en 2021 !

CentraleSupélec 2021
Crédit Camille Schneider

Les entreprises sont à l’affût des nouvelles recrues, les talents made in CentraleSupélec sont remontés à bloc et les frémissements de la croissance se font déjà sentir. Vous êtes ingénieur CentraleSupélec ? Rêvez plus grand, plus fort et osez vous projeter dans la carrière de vos rêves. Vous voulez mieux connaître votre école, découvrir les nouveautés du cursus et être au top pour entrer dans le monde de l’entreprise ? Ce magazine est fait pour vous !

SOMMAIRE

L’interview de Romain Soubeyran, DG de CentraleSupélec

Zoom sur l’association CentraleSupélec Alumni 

A vous les jobs qui touchent les sommets !

Bienvenue dans la quatrième révolution industrielle 

La double compétence fait mouche pour l’ingénieur CentraleSupélec

Entretiens d’embauche : c’est vous le boss !

Domptez les nouvelles tendances managériales dès votre premier poste

Des entreprises partenaires au long court

Les ingénieurEs au top à CentraleSupélec !

Entrez dans le business par la grande porte !

Les élèves de CentraleSupélec assurent côté vie asso

#ThePlaceToBe – Et vous, quel est votre lieu préféré sur le campus de CentraleSupélec ?

« Ingénieurs de CentraleSupélec, développez vos aptitudes personnelles ! » – L’interview de Romain Soubeyran

Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec dresse le bilan d’une année pas comme les autres et confirme son ambition de porter haut les couleurs de la Graduate School de l’Université Paris-Saclay. Il annonce aussi l’évaluation des soft skills pour les élèves de première année. Avec un plein d’optimisme aux étudiants : « Développez vos aptitudes personnelles ! »

CentreleSupélec en 2021 : votre regard sur l’école dans cette année inédite ?

L’année a été plus compliquée que d’habitude, mais par rapport à de nombreux secteurs économiques, nous sommes dans un environnement protégé. Par exemple, il n’y a jamais eu de cluster sur le campus. Deux enquêtes réalisées en novembre 2020 et en mars 2021 par Harris-Epoka ont montré que les élèves étaient dans un état d’esprit empreint de lassitude, bien que nous ayons tout fait pour favoriser le présentiel et la continuité des cours.

Les effets « bénéfiques » de cette période ?

Cette crise nous a permis d’accélérer notre transformation numérique via la visioconférence et l’enseignement à distance. Nous avons acquis une mobilité pédagogique que nous n’avions pas auparavant. Cette fluidité de communication à distance va nous permettre de faire évoluer les relations avec nos élèves, notamment quand ils seront en stage ou en césure.

Quid des nouveautés de CentraleSupélec en 2021 ?

Au-delà des seules notes dans les domaines techniques, nous introduisons pour les élèves de première année une évaluation des compétences intégrant les soft skills. Parmi les essentielles : savoir convaincre, travailler en mode multiculturel, mener un projet, être responsable et éthique dans son comportement. Nous sommes dans une démarche de bon sens. L’objectif ? Détecter les faiblesses éventuelles des étudiants et les mettre à niveau avant qu’ils ne sortent de l’école. On pourra ainsi aider un élève sur son expression orale ou accompagner un autre qui travaillerait trop en mode solo.

CentraleSupélec en 2021
Romain Soubeyran ©CentraleSupélec

Vos conseils aux futurs ingénieurs CentraleSupélec ?

Vous n’êtes pas là pour bachoter !Vous allez vivre trois années exceptionnelles, et allez apprendre à concilier l’académique et l’associatif. À vous de trouver le bon équilibre entre les deux. Les associations vous permettent de vivre des expériences professionnalisantes. Vous aurez de multiples choix à faire pour construire votre propre cursus. Explorez, mais ne vous enfermez pas dans les études. Développez vos aptitudes personnelles et trouvez votre voie. C’est tout aussi important que de développer votre cerveau droit.

L’Université Paris-Saclay est désormais sur les rails ?

Elle est même classée 13e au dernier Classement de Shanghai ! Une reconnaissance qui renforce notre ambition de coordonner la Graduate School Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes. C’est un vrai défi. Nous avons près de 2 900 enseignants chercheurs, une soixantaine de laboratoires, 13 institutions et 90 mentions de Masters. C’est l’une des 17 Graduate Schools qui couvrent les différentes thématiques et donnent à l’Université une puissance scientifique incroyable. Notre objectif ? Faire converger les énergies. C’est un travail qui s’envisage sur le long terme, mais c’est extraordinairement excitant.

Votre message aux alumni de CentraleSupélec en 2021 ?

Le grand atout de l’école, c’est sa communauté d’anciens soudée dont nous sommes très proches. Nous l’avons vu pendant la crise sanitaire, puisque la Fondation s’est mobilisée grâce aux anciens et a apporté un fonds d’urgence pour aider les élèves étrangers bloqués en France et des Français qui avaient perdu leur emploi. L’école a changé d’échelle avec la fusion CentraleSupélec, la communauté des alumni également.

L’info en + : L’université Paris-Saclay dans le Top 15 du classement de Shanghai

C’est la bonne nouvelle de l’été. L’Université Jiao Tong de Shanghai a publié le 15 août 2021 son classement international des universités (ARWU, Academic Ranking of World University). Classée 13è mondiale et première en Europe continentale, l’Université Paris-Saclay, dont CentraleSupélec est établissement partenaire, confirme sa position d’université de recherche intensive de rang international. Elle se classe dans le Top 50 des meilleures universités au monde dans onze disciplines. Elle est notamment classée 9è en physique (1è en Europe), 29è en génie des télécommunications ainsi qu’en statistique, 32è en automatique et contrôle et 41è en génie mécanique. La belle histoire continue.

« Rien ne remplace un aussi beau réseau physique que CentraleSupélec Alumni ! »

Les ingénieurs de CentraleSupélec Alumni représentent la plus grande association d’ingénieurs d’Europe avec 45 000 adhérents dans 80 pays ! Sa présidente Corine Dubruel, vous souhaite la bienvenue dans le repère de celles et ceux qui s’engagent au service d’une communauté d’ingénieurs solidaires.

Comment l’association a-t-elle déjoué les pièges de la Covid ?

Durant l’année 2020 et 2021, nous avons décuplé nos forces pour être au plus près de nos adhérents via :

  • La mise à disposition de l’outil Zoom de l’Association pour tous les groupes qui souhaitaient organiser des webinaires et pouvoir les enregistrer afin qu’ils soient disponibles en replay pour tous. Ainsi, plus de 70 webinaires ont été réalisés et ont rassemblé 3 000 participants.
  • La nouvelle newsletter hebdomadaire Sortir chez soi  a été créée, alimentée par les contenus disponibles en ligne – culture, histoire, sciences – et enrichie par les idées des alumni et nos recherches.
  • L’opération « Alumni solidaires » qui a permis de soutenir et d’informer les membres, en déclinant plusieurs onglets (s’engager, se former, se distraire, Forum Solidaire)
CentraleSupélec 2021

Construire un réseau d’alumni : toujours un must have aujourd’hui ?

Dès son premier jour sur le campus, chaque élève est accueilli par un alumni, à son écoute pour le guider et le conseiller tout au long de sa scolarité. Notre rôle est d’animer ce réseau pour le renforcer et accroître le sentiment de fierté et d’appartenance de chacun à l’école. Nous nous appuyons sur les alumni à plusieurs niveaux notamment dans le cadre des groupes professionnels et les think tanks, qui proposent des thèmes de réflexion sur des grands enjeux sociétaux. L’Association propose également un accompagnement tout au long de la vie avec une information hebdomadaire et mensuelle, des rendez-vous réguliers, des bourses étudiantes, les Prix Félix qui mettent en lumière les talents… Sans oublier Les Quinquennales, un événement intergénérationnel initié il y a deux ans et qui réunit plusieurs promotions sur le campus durant une journée.En 2022 ce sera le tour des promos qui se terminent en 2 et en 7. À la différence des autres réseaux existants, CentraleSupélec Alumni offre un réseau à la fois réel et numérique. Rien ne pourra remplacer le contact humain : une rencontre physique n’a pas le même poids qu’un clic sur internet !

Les alumni et l’entreprise, un duo gagnant pour CentraleSupélec en 2021 ?

Notre pôle « Carrières » cultive depuis de nombreuses années un lien fort avec les entreprises. Celles du secteur industriel bien sûr, mais aussi les entreprises du conseil (où une expertise d’ingénieur est très valorisée), le secteur des banques et des assurances (où nos experts en mathématiques ou en intelligence artificielle sont recherchés). L’évolution des cursus de l’école, la culture de l’entrepreneuriat et la forte montée en gamme des MS ont attiré toutes les sociétés. Elles nous communiquent leurs offres d’emplois, ce qui nous permet de connaitre directement les profils dont elles ont besoin. Les services RH sont essentiels pour nous : ils nous permettent d’adapter constamment nos formations et conseils afin d’accompagner au mieux les alumni.

>>>> Pour aller plus loin – Accenture recherche « de nouveaux talents pour travailler de la stratégie à la réalisation de grands projets pour nos clients. Nous avons de forts enjeux sur les sujets technologique comme le cloud, les plateformes intelligentes (SAP, Microsoft, Salesforce), la data science, la cybersecurité et l’industrie du futur… la demande explose dans tous ces domaines. A nous de trouver comment, grâce à ces technologies, transformer les process métier et rendre nos clients plus agiles. Tout en assumant notre rôle de leader et en demeurant conscients des grands défis actuels ». Envie de relever le challenge ? Alors rejoignez la team de Stanislas Kliszowski, (CentraleSupélec 94), Managing Director Technology d’Accenture

Le regard de Yolande Ricart, Déléguée Générale de l’association CentraleSupélec Alumni

« Notre raison d’être ? Animer la communauté, promouvoir des actions de solidarité, être un soutien indéfectible à l’école. Je citerais par exemple notre participation au Summer Camp lancé en juillet dernier par l’école afin de promouvoir l’accès aux études scientifiques. Une initiative qui a permis à des alumni de devenir mentors de 45 élèves de Seconde. La rencontre s’est tenue le 7 juillet 2021 sur le campus et en visioconférence. L’occasion d’établir un premier contact avec l’élève qu’ils accompagneront pendant deux ans. »

Ingénieurs de CentraleSupélec : en 2021, à vous les jobs qui touchent les sommets

Une employabilité au top ! La 32è enquête d’IESF (Ingénieurs et des Scientifiques de France) menée auprès des 53 000 anciens élèves des écoles d’ingénieurs françaises et des diplômés scientifiques des universités françaises montre que les ingénieurs sont toujours proches du plein emploi. Secteurs, métiers, salaire : on fait le point.

CentraleSupélec 2021
Crédit CentraleSupélec

Avec un taux de chômage de moins de 3 % en 2020, les ingénieurs ont de quoi faire des envieux. D’autant que leurs rémunérations n’ont pas cessé d’augmenter, malgré la crise sanitaire. Au contraire, les rémunérations moyennes ont même augmenté l’année dernière ! Pour preuve, le salaire médian des ingénieurs s’élève à 58 900 euros bruts / an en 2020 vs 57 500 euros / an en 2019. Une médiane qui varie toutefois selon les âges et les secteurs.

Les secteurs qui recrutent des ingénieurs CentraleSupélec en 2021

Mais alors, quels sont les secteurs qui ont le vent en poupe ? L’enquête IESF révèle que l’industrie se place en haut du podium. Elle recrute en effet 38 % des diplômés, suivie du secteur tertiaire (30 %), des sociétés de services et logiciels (17 %), du BTP (7 %), du secteur de l’électricité, du gaz et de l’eau(6 %)et enfin, de l’agriculture (2 %).

Ingénieurs CentraleSupélec & entreprises : ça matche ! La preuve en chiffres

96 % des jeunes ingénieurs CentraleSupélec ont trouvé un emploi 6 mois après l’obtention de leur diplôme et 96,5 % d’entre eux sont en CDI. 75,8% des étudiants ont même trouvé leur premier emploi avant la sortie de l’école et deux mois après, 88 % sont en poste.

Le salaire brut annuel des diplômés pour leur premier emploi s’élève à 53 870 €. Leurs secteurs chouchous ? 16,8 % des diplômés s’orientent vers les activités informatiques et services d’information (ITC Services), 16,8 % vers la finance et l’assurance, 9,6 % vers le conseil, les bureaux d’études et l’ingénierie et 9,4 % vers l’énergie. Les grandes entreprises emploient plus de 35 % des diplômés et les ETI environ 25 %. Enfin, 73 % des diplômés travaillent en Ile-de-France, 6 % en régions et 21 % à l’international.

Les nouvelles filières en or

L’enquête révèle aussi que plus de 14 000 ingénieurs travaillent dans le génie électrique et climatique dont 63,1 % en province principalement dans trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France et Pays de la Loire. Un secteur qui attire de plus en plus de femmes. La progression du nombre de talents féminins occupant un poste d’ingénieur dans le génie climatique est bel et bien là, dans la mesure où une femme sur deux évoluant dans ce domaine a 30 ans ou moins (vs 33 ans dans le génie électrique par exemple). D’après l’enquête, 39 % des ingénieurs du génie électrique et climatique auraient trouvé leur premier poste grâce à un stage ou un contrat d’apprentissage (vs 12 % pour l’ensemble des ingénieurs, tous secteurs d’activité confondus).

Les débouchés de CentraleSupélec en 2021 : deux secteurs à la Une

Voilà deux filières qui gagnent tous les suffrages dans le cœur des employeurs comme des diplômés : les énergies renouvelables et le monde de l’intelligence artificielle et de la data.

Le green prend le lead 

Pas de doute, le secteur des énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, méthanisation…) se porte bien et recrute à tout va. Philippe Artero, Director chez Robert Walters en est d’ailleurs convaincu. « Les jeunes veulent de plus en plus s’investir et sont en quête de sens. Ils demandent des comptes à l’entreprise en matière d’engagement RSE, souhaitent des actions concrètes et se méfient du green washing ».

Data, IoT et intelligence artificielle : des profils ultra demandés

C’est un marché en explosion et tous les voyants sont au vert, selon Olivier Pacaud, Business manager IT chez Hays. « Les entreprises sont à l’affût de data scientists, d’ingénieurs big data et infrastructures, d’experts du digital et du e-commerce, que ce soit dans les domaines de la santé, de l’industrie ou des services. Sans oublier les métiers liés à la cyber sécurité et à la sécurité des systèmes d’informations (SSI). Les ingénieurs sont sûrs d’avoir un job à la clé et des rémunérations qui vont avec, puisqu’il n’y a pas assez de nouveaux talents sur le marché. J’ai 155 000 offres d’emplois sur les 12 derniers mois pour des Bac +5 en informatique en France ! »

>>>> Pour aller plus loin – Ingénieurs et immobilier, ça matche ? Sans conteste pour Nadir Benabed, son parcours en est la preuve ! Diplômé de CentraleSupélec (00), il est aujourd’hui directeur de Catella Patrimoine et directeur associé de Catella Residential. Dans son interview, il vous prouve que le secteur de l’immobilier fait appel à bien des qualités d’ingénieurs. Retrouvez également son interview en vidéo.

« Ingénieurs CentraleSupélec en 2021 : bienvenue dans la quatrième révolution industrielle ! »

Philippe Dufourcq, Directeur Général adjoint de CentraleSupélec, rappelle l’impérieuse nécessité pour l’ingénieur de renouveler ses compétences face aux innovations de rupture qui s’apprêtent à bouleverser les sciences et la technologie.

Les trois grands défis de l’ingénieur CentraleSupléec en 2021 ?

Sciences, développement durable et mieux vivre pour l’humanité.

Pourquoi la transition énergétique est-elle un secteur porteur ?

Plus qu’un secteur porteur, c’est un enjeu vital qui intervient absolument partout. S’il n’y a pas de cours dédié à ce sujet dans le nouveau cursus lancé en 2018, plus de la moitié des enseignements abordent cette question de façon substantielle. Un enjeu de taille donc, mais pour l’aborder de façon efficace, attention à ne pas rejeter des entreprises qui ne seraient pas assez « green ». Car pour modifier profondément les choses, pas question de rester sur le quai, il faut au contraire monter dans la locomotive de trains très puissants. Si vous voulez être acteur des transitions, laissez vos dogmes et vos idéologies de côté et rejoignez les entreprises des grands secteurs économiques. C’est vous, ingénieurs CentraleSupélec, qui leur apporterez des solutions innovantes.

CentraleSupélec 2021
Crédit CentraleSupélec

Votre vision de l’usine 4.0 ?

Trois révolutions ont bouleversé le monde : la mécanisation des usines, l’électricité et l’automatisation. La quatrième révolution industrielle concerne l’économie de l’information. Il s’agit de faire entrer de la donnée et de l’intelligence artificielle dans notre façon de produire. L’IA va nous permettre d’optimiser nos méthodes de production (économie circulaire, consommation de l’énergie…). L’usine 4.0 c’est celle qui fait la part belle aux traitements des données. L’économie de l’information aujourd’hui est une économie mathématique et informatique.

>>>> Pour aller plus loin – Pour la troisième année, Effy, LE créateur de solutions innovantes écologiques et économiques accessibles à tous a obtenu  le label #HappyAtWork ! « Un label qui récompense notre quête de sens et notre volonté de répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux au quotidien. Chez Effy, la bienveillance se ressent dans l’onboarding des collaborateurs et dans leur évolution, avec un vrai équilibre pro/perso. En outre, notre esprit entrepreneurial nous confère un fort pragmatisme, les collaborateurs sont vite responsabilisés et impliqués ». Envie d’en savoir plus ? Lisez l’interview de David Ohayon (CentraleSupélec 99, INSEAD GEMBA12), Group Chief Digital Officer d’Effy.

L’avenir, c’est le quantique ?

Aujourd’hui, l’ordinateur est fait de puces au silicium. L’avenir est à l’ordinateur quantique qui pourra atteindre des puissances de calcul et de stockage cent fois plus importantes qu’elles ne le sont sur des ordinateurs classiques. Imaginez-vous dans 30 ans avec, sur votre bureau, une intelligence artificielle dotée d’ordres de grandeur infinis. Il s’agit d’une vraie innovation de rupture qui passera par la refonte des langages de programmation. Une nouvelle aventure !

Les compétences techniques et scientifiques de l’ingénieur CentraleSupélec sont-elles à renouveler en permanence ?

Les compétences techniques et la façon de manager sont à renouveler parce que le monde change très vite. Par contre, le bagage scientifique acquis durant la formation perdure et résiste largement aux 40 ans de carrière que va vivre un ingénieur.

Le management, une corde de plus à l’arc de l’ingénieur CentraleSupélec en 2021 ?

C’est une corde indispensable. Un ingénieur ne crée pas un produit tout seul dans son bureau. Il travaille avec des gens aux profils variés et doit savoir convaincre et écouter. C’est forcément un leader.

>>>> #LesBonnesFeuilles CentraleSupélec, inventeur d’ingénieurs, de Fabienne Waks, Ed.Cherche Midi

La double compétence fait mouche pour l’ingénieur CentraleSupélec en 2021 !

L’approche technique et commerciale, cerise sur le CV des ingénieurs CentraleSupélec ? C’est en tout cas la conviction de certains recruteurs qui parient sur l’alliance entre les deux pour faire des étincelles dans les entreprises. Mais attention à ne pas en faire un pré-requis.

C’est le sentiment de Yassine Bentayeb, Manager du bureau de Lille chez Hays. « Selon les secteurs cela peut être un gros atout. C’est très important quand on promeut des offres produits complexes comme dans l’industrie, l’automobile, l’aéronautique ou le ferroviaire. Quand on travaille en mode projet avec beaucoup d’interlocuteurs, le double diplôme donne plus d’aisance pour assimiler l’offre et joue un rôle facilitateur. C’est un trait d‘union entre les différents services qui permet de bien traduire le besoin et de le restituer, comme rédiger une offre commerciale par exemple. »

Vous êtes ingénieur CentraleSupélec en 2021 ? Ouvrez vos chakras !

Si la double compétence ne se traduit pas forcément par une hausse de salaire, elle ouvre incontestablement le champ des possibles. « Le parcours d’évolution est plus large et offre plus de perspectives. Il donne bien plus de passerelles qu’un profil qui est dans son sillon initial et qui y reste. On peut démarrer sur des postes techniques, puis évoluer vers des fonctions commerciales ou passer au service clients. » Un vrai « plus » pour Philippe Artero, Directeur associé chez Robert Walters, pour qui ce cursus offre souvent une dimension financière plus poussée, très intéressante dans les modèles de ventes ou la manière de financer un grand projet. « Le double diplôme donne aussi une vision de l’entreprise plus globale. On a longtemps reproché aux ingénieurs d’être dans une vision très technique, très industrielle. Les écoles d’ingénieurs ont évolué en élargissant le spectre ». CentraleSupélec l’a bien compris en initiant des partenariats gagnants, notamment avec ESSEC Business School et ESCP Europe. Mais rassurez-vous, en la matière, rien n’est figé. Vous pouvez privilégier un cursus classique et opter pour le double cursus plus tard dans votre carrière. Un seul mot d’ordre : l’action !

>>>> Pour aller plus loin – Nexter, c’est le nec plus ultra de la Défense militaire ? « Filiale du groupe franco-allemand KNDS, L’entreprise a développé, au fil des ans, une gamme complète de produits de défense. Parmi les plus emblématiques : les véhicules du programme Scorpion (JAGUAR, GRIFFON, LECLERC rénové et SERVAL), le système d’artillerie CAESAR®, ou le VBCI, le Véhicule de Combat d’Infanterie. Tout notre matériel est éprouvé au combat. Nous contribuons à la protection de nos soldats via des systèmes d’armement efficaces et adaptés à leur mission. » Vous avez envie de prendre part à cette aventure passionnante ? Suivez les pas de Gwenaël Dirou (CentraleSupélec 04),Directeur des Ventes France et Organisations Européennes chez Nexter. Cet ancien pilote d’hélicoptère va vous mettre des étoiles plein les yeux !

Entretiens d’embauche : c’est vous le boss !

Finie l’époque où vous étiez face au recruteur sans avoir votre mot à dire. Désormais vous avez aussi les cartes en main et votre parole est attendue.

« La relation candidats et employeur il y a encore 10 / 15 ans, était déséquilibrée, indique Philippe Artero, en charge des régions Lyon, Nantes et Toulouse au sein du cabinet de recrutement Robert Walters France. Le boss était dans une posture de pouvoir. Ce temps-là est révolu. Désormais l’entretien est synonyme de rapport d’égalité et même d’alliance entre deux personnes qui souhaitent travailler ensemble. » Pour Anne Le Bruchec, DRH de JobTeaser, il est crucial d’apprendre à parler de soi et à se vendre. « Il est impératif de préparer un pitch de trois minutes qui permet de se présenter, de valoriser son potentiel et de montrer la façon dont on compte impacter positivement l’entreprise. Ce pitch doit être un condensé de vous-même et donc évoluer tout au long de votre carrière. Les mots tabous ? Évitez les formules passives du type « je suis en charge », mais préférez « je pilote, je suis responsable ». Parlez du positif, ça marche à tous les coups ! »

Ingénieur CentraleSupélec : en 2021, vous avez le pouvoir du choix

N’oubliez pas, si le recruteur en face de vous a une carte en main, vous avez l’autre : celle de pouvoir choisir votre manager. « C’est primordial, assure Philippe Artero. Toutes les études montrent que si le premier levier de motivation est l’intérêt du job, le deuxième est le choix du N+1. Car c’est celui qui va vous inspirer et vous former au quotidien. Alors choisissez votre boss ! » Même conviction pour Tristan Vié, directeur des relations écoles chez Job Teaser. « Je répète souvent la phrase de Jack Ma, le fondateur d’Alibaba : « entre 20 et 30 ans tu dois suivre un bon boss et une super entreprise pour bien apprendre les choses ». Certes, le boss peut changer mais sa leçon est claire : c’est l’humain qui fait le bonheur de l’entreprise.»

Réussir son entretien : les 8 conseils qui tuent

Soyez vous-mêmes
Valorisez vos soft skills
Montrez votre connaissance de l’entreprise
Prenez des notes
Ne cachez pas vos erreurs
Posez des questions « Waouh » (« Qu’attendez-vous de moi / Le truc qui vous fait perdre patience / La personne avec qui ça se passe le mieux dans votre équipe »…)
Ne parlez ni d’argent, ni de votre vie privée
Envoyez un mail de synthèse au recruteur deux jours après la rencontre

Ingénieur CentraleSupélec : LA formation pour être recruté à coup sûr

Les 14 et 15 octobre 2021, le Forum CentraleSupélec et le BDE organisent deux jours de formation Be Prepared au sein du bâtiment Bouygues. « Cet événement a lieu un mois avant le forum pour préparer les étudiants au monde de l’entreprise, souligne Virgile Cappuccio, le Président du forum. Une vingtaine d’ateliers sont proposés : la relecture de CV (anglais, espagnol, français), la simulation d’entretien, l’entraînement au pitch, des études de cas, des rencontres avec des alumni… Il y a trois intervenants par entreprises et par jour. C’est un cadre informel, complémentaire du forum et sans enjeu : l’entreprise est donc transparente sur les axes d’amélioration. L’an dernier, j’ai fait une simulation d’entretien avec une entreprise pendant dix minutes et, pendant les vingt autres minutes, j’ai pu noter toutes les remarques de l’intervenant que j’ai encore en tête et qui me serviront plus tard ». Un événement qui se termine par une conférence de l’association Symposium.

>>>> Pour aller plus loin –Passer par la case Schneider Electric : forcément un bon choix stratégique pour un jeune CentraleSupélec selon Alexis Grenon,(CentraleSupélec 95), son Senior Vice President Digital Grid Line of Business. «SE est une tech-compagnie en mouvement perpétuel. Elle s’est positionnée comme un des leaders de la gestion d’énergie et de process industriels, reconnu par le marché et en constante évolution. Au cœur même des grands défis mondiaux, nous œuvrons à résoudre le paradoxe entre progrès et durabilité. Des centaines de jeunes talents du monde entier se sont portés candidats pour pouvoir donner ce sens-là à leur quotidien. » Plus une minute à perdre pour suivre leur exemple ! Pour candidater ça se passe ici.

Ingénieur CentraleSupélec : en 2021, domptez les nouvelles tendances managériales dès votre premier poste

Les temps changent et l’organisation du travail aussi. Le nouveau crédo des managers ? Donner plus de liberté aux salariés et leur laisser les mains libres pour gérer leur temps de travail et leur projet en autonomie. La rentabilité de l’entreprise oui, mais avec un collaborateur épanoui. Vous êtes ingénieur CentraleSupélec : on vous donne les clés pour vous épanouir au milieu de toutes ces nouvelles tendances managériales.

#1 Le télétravail : le graal absolu ?

Si la Covid a bouleversé nos vies, elle a surtout impacté durablement l’organisation du travail. La distanciation physique et la généralisation des outils de visioconférence ont changé la donne. Pour longtemps ? C’est en tout cas la conviction de Oualid Hathroubi, Directeur de Hays Paris. « Nous avons vécu une révolution planétaire car, du jour au lendemain, nous avons dû former les gens à travailler à distance tout en continuant d’être rentable. Une prouesse technologique incroyable qui a surtout bouleversé la culture du travail. Nous avons gagné au moins dix ans ! »Même sentiment pourAnne Le Bruchec, DRH de JobTeaser : « Nous venons de vivre notre quatrième révolution industrielle. La vie privée a fait une incursion dans le monde professionnel et les contraintes familiales y sont entrées par la lorgnette de la visioconférence. Il n’y a pas de retour en arrière possible. »

Mais attention à ne pas enterrer trop vite la vie de bureau ! « Le télétravail à 100 % ne fonctionne pas, assure Oualid Hathroubi. Il faut un minimum de présence au bureau pour créer du lien et des interactions sociales. C’est culturel de voir des gens au bureau, de faire des one to one avec un collaborateur. »

Le meilleur modèle ? Il sera hybride mon capitaine. « Depuis quelques mois, les chartes sont signées à tout va dans les entreprises. Le rythme le plus prisé : trois jours de bureau et deux jours en télétravail. » Quid du fantasme du salarié à surveiller ? Il est caduc pour Oualid Hathroubi. « La Covid a été un laboratoire géant et on s’est rendu compte que 90 % des gens travaillaient comme au bureau. On peut avoir un œil sur le collaborateur même à distance ! ». Pour Anne Le Bruchec, les modalités du télétravail sont très faciles à faire évoluer. « L’entreprise doit maintenir un lieu physique, mais en même temps, le cadre doit être suffisamment souple pour servir les intérêts de tous. Désormais, le travail sera protéiforme, avec une partie des collaborateurs qui plaidera pour revenir au bureau et une autre qui voudra mettre le paquet sur un bon équipement IT à domicile. » Bienvenus dans le monde du flex office.

#2 Faire carrière : vrai filon ou bad dream ?

N’attendez pas une réponse binaire à cette question car tout est fonction de la taille de l’entreprise, de votre fonction et surtout, de vos envies ! Car là est le nerf de la guerre. « L’essentiel dans une carrière est de renouveler ses succès, ses performances au fil du temps et sa légitimité, en prenant des responsabilités et en développant sa créativité, assure Frédéric Béziers, Directeur général de Hays. Il y a des bénéfices et des désavantages à changer de carrière régulièrement ou à rester dans une entreprise. Quand on est bien dans une entreprise, cela signifie que l’on a un réseau interne et que l’élément culturel et personnel est très fort. Cela créé l’attachement émotionnel à une entreprise et ça vaut le coup de rester. » Les clés d’une carrière réussie ? Rester actif, se montrer, prendre des risques et se former en continu. « Si vous apprenez à utiliser les ressources qui vous entourent, vous aurez une carrière très riche. Cela passe par les ressources matérielles, humaines et conceptuelles. Elles sont immenses ». Pour Anne Le Bruchec, DRH de Job Teaser, « la jeune génération est drivée par l’intérêt du job et de la mission. Si l’intérêt n’est plus là, on a des switcheurs qui vont voir ailleurs. » À chacun de faire son expérience et d’affiner ses choix de carrière sans à priori. En se laissant porter par les beaux hasards de la vie.

>>>> Les livres à lire absolument : Flow par Mihaly Csikszentmihalyi et The Organised Mind de Daniel Levitin.

#3 Manager du futur es-tu là ?

La crise Covid a poussé les dirigeants à s’interroger sur leur rôle et leur façon de conduire les équipes à l’avenir. Avec une question : manage-t-on de la même façon qu’on l’aurait fait il y a un an ou deux ? « La Covid nous a poussés à avoir un management beaucoup plus individuel, au cas par cas, pour chacun de nos collaborateurs, car ils sont tous dans des situations différentes, indique Alexandre Navarro, senior manager responsable du bureau de Lyon chez Walters People. Nous avons aussi mis fin aux réunionnites permanentes, pour privilégier des points collectifs et individuels flexibles. Maintenant que le home office va être de plus en plus généralisé un des principaux enjeux des managers sera de maintenir l’implication de leurs collaborateurs et l’esprit d’équipe. Car on a vu pointer de l’individualisme chez certains collaborateurs, qui devenaient des sortes d’autoentrepreneurs gérant leur activité de chez eux. Or, il y a des réussites qui ne peuvent se faire que dans le cadre d’une cohésion d’équipe, d’une dynamique de troupe. »

CentraleSupélec 2021
Crédit CentraleSupélec

Le manager du futur devrait ainsi rester un guide et donner une vision, un objectif. « Mais attention, les jeunes talents ne veulent pas d’un chef sur leur dos toute la journée. Ils veulent qu’on leur fasse confiance et qu’on leur laisse de l’autonomie. » C’est d’ailleurs le mot qui revient le plus dans la bouche des jeunes diplômés selon Grégory Desmaretz, directeur financier de Job Teaser. « La crise nous a imposé de faire un maximum confiance aux collaborateurs. C’est désormais un must have. On ne peut plus être un manager qui commande et qui dit quoi faire. On est davantage dans la communication et le mentoring : comment te coacher pour être meilleur. On doit donner plus de sens aux équipes, leur fixer des objectifs, fédérer autour du projet. Sans oublier de créer des moments informels d’animation et de convivialité. J’organise par exemple tous les mercredis des jeux de types blind test et des quizz, pour créer du lien. Tout est bon pour tirer le meilleur de ses équipes et leur permettre de s’épanouir. »

>>>> Pour aller plus loin – Yves Zumwald (CentraleSupélec 96) est CEO de Swissgrid AG, la société nationale propriétaire et responsable du réseau à très haute tension en Suisse. Il cherche des ingénieurs ambitieux, prêts à sortir des sentiers battus, pour écrire avec lui l’avenir de l’électricité en Suisse et en Europe. Vous vous reconnaissez ?

Des entreprises partenaires au long court

Les entreprises sont d’ailleurs nombreuses à s’intéresser aux profils des ingénieurs CentraleSupélec et s’insèrent même au cœur des cursus de l’école. La preuve, l’établissement compte 140 partenariats, dont une trentaine de startups / PME. Coup de projecteur sur deux partenariats ultra innovants avec Gaëlle Lahoun, directrice relations entreprises et valorisation de CentraleSupélec.

#1 La chaire de Photonique financée par les collectivités territoriales, l’Etat, l’Europe et un industriel (AIRBUS group GDI Simulation)

« Lancée en 2017 sur le campus de Metz, elle est un exemple de financement croisé sur un axe de recherche porté par le campus. Cette structure unique dédiée à la promotion de la photonique fait découvrir aux collégiens les applications de la lumière et des technologies optiques avec des expériences simples et ludiques. Elle a ainsi conçu, en partenariat avec le conseil départemental de Moselle et la société Dida Concept, l’outil e-Lumi, qui aide les enseignants à faire découvrir la lumière à leurs élèves en associant la démarche expérimentale, la lecture et l’analyse de documents par une approche ludique. »

#2 La chaire Lusis 

« En 2020, Lusis et CentraleSupélec se sont associés pour créer la chaire Intelligence Artificielle appliquée à la détection de fraude sur les paiements et au trading . Lusis est l’éditeur de TANGO, une plateforme transactionnelle à haute performance pour les systèmes de paiements et la finance de marché. Sur la base de cette plateforme, l’entreprise réalise des systèmes de paiements complets, incluant la détection de fraude, ainsi que des plateformes de trading front to back riches et complexes sur lesquelles se traitent aujourd’hui plus de cinq milliards de dollars par jour, répartis pour moitié sur le Forex et sur les Indices et Matières Premières. C’est la première chaire réalisée avec une PME française. »

A CentraleSupélec en 2021, les entreprises ne vous lâchent pas !

Elles vous accompagnent tout au long de votre cursus… pour mieux vous recruter ! « Dès la première année, nous avons mis en place les Soirées Découverte Entreprise. Des échanges informels entre des élèves et des opérationnels et/ou RH sur des secteurs spécifiques : Audit/Conseil, Biotech Engineering/Environnement, BTP/Grands Projets, Conseil, Energie, Finance/Assurance, IT/Media/Telecoms, Production & Distribution, Transport et Systèmes. Nous avons plus d’une douzaine de soirées auxquelles participent entre 100 et 150 étudiants. En deuxième année, nous abordons la question sous l’angle du métier, car les étudiants mûrissent et s’interrogent sur le quotidien d’un ingénieur. Nous avons créé Les Tables Rondes Métiers.L’occasion pour cinq à dix entreprises de pitcher leur métier et d’échanger avec 80 élèves lors d’un déjeuner informel. Les étudiants attendent un discours incarnant et pas corporate. Ils sont très friands de ces questions-réponses du tac au tac. »

Les ingénieurEs au top à CentraleSupélec !

Des entreprises friandes des talents made in CentraleSupélec, mais aussi (si ce n’est surtout !) de ses talents féminins, encore trop peu nombreux. Et pourtant, les talents féminins s’épanouissent à CentraleSupélec ! L’école compte ainsi en moyenne 19 % de femmes dans chaque promotion depuis les 20 dernières années. Son objectif : faire grossir les rangs de ses élèves ingénieures via la promotion de la filière STEM auprès des jeunes filles. Focus sur ces initiatives qui font bouger les lignes et donnent aux filles l’envie d’avoir envie.

L’ambition du Prix les Ingénieuses ? Pousser les jeunes femmes à s’orienter vers la filière STEM. « Il faut ouvrir le champ des possibles et cesser de véhiculer des idées négatives dans les familles. Nous devons augmenter l’appétence des filles pour les filières STEM le plus tôt possible, sinon les stéréotypes de genre se mettent en place et il est souvent trop tard »indique Philippe Dépincé, président de la commission Formation et société de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI). Un ingénieur sur un chantier de génie civil va guider, superviser le travail, mais jamais réaliser lui-même les travaux. Une femme peut donc tout à fait exercer ce métier. En n’accueillant pas suffisamment de talents féminins, on se prive d’une partie de la créativité d’une partie de la population et c’est préjudiciable. »

Dans la continuité de ce prix, la CDEFI a créé début 2021 un nouveau label Cap Ingénieuses pour valoriser des projets pédagogiques et ludiques déployés par des élèves d’écoles d’ingénieurs dans des écoles élémentaires et collèges locaux. « L’objectif ? Permettre à des élèves de CP à la classe de troisième de découvrir l’univers des sciences de l’ingénierie et des technologies. Ces projets peuvent prendre la forme d’interventions en classe, de journées découverte des disciplines, de jeux, de concours… Ces initiatives, renouvelées année après année, vont créer une coopération sur le long terme entre écoles d’ingénieur·e·s et écoles élémentaires ou collèges. Je suis optimiste ! »

L’édition 2021 des ingénieuses a récompensé trois parcours de femmes et d’élèves-ingénieures. Découvrez-les !

CentraleSupélec 2021

« Croyez en vos compétences et en vos capacités ! »Alix Duthoit, 22 ans, lauréate du prix de l’élève-ingénieure France 2021

Devenir ingénieure : une évidence ?

Au lycée, je m’intéressais beaucoup aux mathématiques et aux sciences dures. J’ai intégré Polytech Orléans, puis Polytech Annecy-Chambéry et me suis orientée vers la mécanique et la mécatronique. Mon rêve, c’est d’inventer des choses techniques, cohérentes et faciles à utiliser pour demain. Aujourd’hui, je suis en stage de fin d’étude dans une entreprise qui crée des solutions domotiques sur l’efficacité énergétique des bâtiments.

Recevoir ce prix c’est… ?

Une responsabilité, car il faut lui faire honneur ! Ça me donne encore plus envie de continuer mon engagement auprès des lycéennes des départements de Savoie et de Haute-Savoie, pour leur faire découvrir nos métiers et leur montrer qu’elles peuvent réussir. Le métier d’ingénieur est réputé masculin, ce qui peut les faire douter de leurs compétences et de leurs capacités. Ce frein peut être brisé en parlant avec des personnes qui ont deux ou trois ans de plus. Elles réalisent alors qu’elles peuvent avoir le même parcours que nous.

Vos conseils aux jeunes ingénieures ?

Ne vous mettez pas de barrières et croyez en vos capacités ! Si cela a du sens pour vous, c’est que vous êtes sur la bonne voie. Et si ça a du sens pour les autres, c’est la cerise sur le gâteau !

CentraleSupélec 2021

« Vous êtes légitimes pour changer le monde ! » – Florence Gaborit, 23 ans, lauréate du prix de la femme ingénieure junior 2021

Le pitch de votre parcours ?

Élève bonne en maths, j’ai choisi la voie qui m’ouvrait le plus d’opportunités. Durant mon double cursus (gestion des sols et logistique), j’ai découvert l’écologie et les enjeux environnementaux. Je suis aujourd’hui ingénieure de recherche en agro-hydrologie et télédétection chez IRD au Maroc.

Pourquoi ce prix vous rend-il fière ?

C’est un challenge par rapport à mon complexe de l’imposteur qui m’a empêchée de postuler l’an dernier. Cette exposition n’est pas facile, mais c’est important d’être visible et reconnue quand on agit. Ce prix implique aussi une responsabilité vis-à-vis des jeunes femmes, celle de leur ouvrir des portes.

Un message aux talents féminins ?

Allez vers ces parcours techniques et scientifiques qui permettent d’avoir de l’impact et de changer les choses. Sortir d’une bonne école d’ingénieurs vous offre la reconnaissance qui ne vous est pas forcément donnée naturellement. Face à un recruteur, je pose toujours la question : « quelle est votre politique environnementale et d’égalité femmes – hommes ? » Si je ne suis pas satisfaite de la réponse, je vais voir ailleurs !

CentraleSupélec 2021

« Ne doutez pas, foncez ! »Christelle Olalde, 40 ans, lauréate du prix de la femme ingénieure 2021

Pourquoi avoir fait ce choix de carrière ?

Pour avoir la possibilité de changer de métiers. Après avoir travaillé dans l’automobile, j’ai rejoint l’industrie aéronautique il y a 15 ans, où j’ai évolué dans les achats, la production, le programme… Aujourd’hui, je travaille sur la digitalisation de cabines d’avions à Hambourg et donc, sur l’IoT et l’intelligence artificielle. J’ai co-fondé l’an dernier l’association Women in Artifical Intelligence  pour susciter des vocations dans ce domaine chez les femmes.

Que représente cette récompense ?

C’est une façon de cristalliser mes engagements. Les nouvelles technologies sont en train de créer notre société de demain et sont le reflet de ceux qui vont la faire. Or, il y a plus d’hommes dans ce domaine. Avoir davantage de femmes, cela signifie plus de créativité et de confrontation d’opinions.

La clé pour bien démarrer sa carrière ?

Ne laissez pas de place au doute, choisissez une école d’ingénieurs ! Avoir des femmes visibles à des postes à responsabilités dans les nouvelles technologies, ça inspire les femmes. Et dites-vous toujours « c’est possible, moi aussi je peux le faire. »

CentraleSupélec au Féminin

Créée en 2004, l’association CentraleSupélec au Féminin est ouverte aux hommes et aux femmes, élèves ou anciens élèves, et compte plus de 1 000 adhérents. Ses missions : accompagner les talents féminins dans leur carrière, faire progresser la mixité dans les entreprises et proposer des modèles aux collégiennes et aux lycéennes via des parcours réussis. Le groupement fait partie du réseau 2GAP, Collectif mondial contre le sexisme et du Groupe Grandes Ecoles au Féminin (GEF) qui réunit des associations d’anciens élèves de 10 grandes écoles.

Contact : https://www.linkedin.com/groups/4452951/

Ingénieurs de CentraleSupélec : en 2021, entrez dans le business par la grande porte !

Des entreprises qui apprécient aussi l’esprit aussi créatif que disruptif des ingénieurs CentraleSupélec. Des ingénieurs auxquels l’école souhaite la bienvenue dans l’accélérateur #21st (Twenty first), le nouveau programme d’incubation de CentraleSupélec, ouvert aux entrepreneurs en herbe comme aux confirmés. Sa mission : accompagner les meilleures innovations de rupture du 21èm siècle pour améliorer la vie de millions de personnes. Et si vous en étiez ?

Une rentrée en mode boosteur ! C’est la promesse du nouvel incubateur #21st imaginé par CentraleSupélec. Son ambition ? Accompagner des projets qui œuvrent dans trois domaines d’innovation : Ecosystem Regeneration, Human Odyssey et Business Revolution. « Nous avons conçu un incubateur au service des enjeux humains, techniques et commerciaux, assure Anita de Voisins, Directrice de l’Entrepreneuriat. Nous proposons :

  • Une offre multi campus sur les campus de CentraleSupélec, Rennes et à Station F, le plus grand campus de startups mondial.
  • Un double mentoring par un entrepreneur de CentraleSupélec et un expert ou un enseignant-chercheur.
  • Des financements comme des prêts d’honneur pouvant aller jusqu’à 90 K€ et de possibles investissements en equity. »

En mode accélérateur

Fini donc l‘incubateur généraliste, place à un accélérateur qui accompagne les projets à différents stades de maturation. « L’entreprenariat de l’école accompagne les porteurs de projet, des prémices jusqu’au changement d’échelle, assure Rodolphe Rosier, directeur adjoint de l’entrepreneuriat. Les phases Start & Launch sont réservées aux étudiants de l’école qui ont une idée et veulent la développer. La Fondation CentraleSupélec finance des bourses pour les meilleurs projets. Les programmes d’incubation Build et Scale sont quant à eux ouverts à des entrepreneurs alumni ou extérieurs à l’école via un comité de sélection. Le plus souvent, la startup a trouvé son marché, a déjà 100 000 € de chiffre d’affaires et se trouve dans une phase de passage à l’échelle. »

Le défi que s’est lancé Rodolphe Rosier ? Orienter les élèves sur des sujets à fort impact sociétal. « Par exemple, les aider à travailler sur le bâtiment du futur, l’avion solaire de demain, le téléphone durable ou la réduction de l’empreinte carbone du trafic maritime mondial. C’est notre rôle de mettre en place des financements pour adresser ces sujets. Nous allons aussi faire venir de plus en plus d’experts et organiser des événements inédits. Comme le hackathon de février 2022 qui permettra à des équipes de six étudiants, de réaliser des prototypes à partir de sujets sociétaux et de travailler ensuite sur un business plan. » Le futur se joue maintenant !

>>>> Pour aller plus loin – CentraleSupélec peut vous mener partout dans le monde, même au Brunei ! Vous avez envie de relever le défi du changement climatique en embrassant une carrière passionnante et internationale dans un groupe qui recrute 700 ingénieurs ?Lisez l’interview de Jérôme Saniez (CentraleSupélec 03), General Manager & Country Chair de TotalEnergies Brunei.

Caps Me : c’est fort en café !

C’est l’une des belles histoires de l’accélérateur #21st. Celle de la startup CAPS ME portée par, Thibaut Louvet et Jean de Boisredon. Ce dernier, élève ingénieur en deuxième année à CentraleSupélec nous raconte son épopée entrepreneuriale gagnante.

Voilà une success story qui met des étoiles dans les yeux de tout étudiant-entrepreneur qui se respecte. Celle de deux potes de classe prépa qui ont mis au point le premier rechargeur de capsules à café réutilisables. « Nous sommes tous les deux très bricoleurs et branchés entreprenariat depuis longtemps, indique Jean de Boisredon. Nous avons profité de la crise sanitaire et du confinement pour nous consacrer entièrement à notre projet : créer une alternative écologique aux capsules de café jetables. On n’a pas inventé les capsules multi-usages, mais développé un système unique au monde qui permet de les recharger plus facilement. ».

What else ?

Concrètement, le rechargeur est composé d’un réservoir de café moulu et d’une ouverture qui permet d’insérer la capsule pour la recharger avec la bonne dose et le bon tassage. Il suffit ensuite de coller un opercule sur la capsule pleine, avant de l’introduire dans la machine à café. « Nous avons fait plus d’une centaine de prototypes en un an avant de trouver la version définitive. Et nous continuons, puisque l’impression 3D nous permet d’apporter des modifications régulièrement sur les fonctionnalitésPas de levée de fonds pour nous, nous avons chacun emprunté 15 000 € à nos familles. Le lancement de la campagne de financement sur la plateforme de crowdfunding https://fr.ulule.com/ a été un vrai succès. Nous avons vendu plus de 2 000 kits en un mois ! Ce qui nous a permis de nous auto financer. Aujourd’hui, nous fonctionnons en précommande : les clients payent le produit et le reçoivent trois mois plus tard. Cela nous permet de lancer la production. »

Innover : y en a pas marc !

Une aventure successfull accompagnée de bout en bout par l’école. « Avant même d’être incubé, nous avons reçu une bourse de 1 500 € de la part de la Fondation CentraleSupélec qui nous a permis de construire nos 100 premiers prototypes, d’acheter une imprimante 3D et des capsules réutilisables. Nous sommes officiellement incubés depuis fin mai 2021. L’incubateur a été une pièce maîtresse, car nous ne connaissions pas le monde de l’entreprise. L’équipe Entrepreneuriat est de très bons conseils et nous fait profiter de son réseau, de ses ressources et  financements. Ainsi, 21st nous a aidé à constituer notre dossier de candidature à la bourse French Tech, une subvention de 30 000 € proposée par la Banque Publique d’Innovation ». Et des histoires comme ça, il y en a plein. À vous de construire la vôtre.

 A CentraleSupélec en 2021, les élèves ingénieurs assurent côté vie asso

Mais avant de s’engager en entreprise, les futurs ingénieurs de CentraleSupélec s’investissent à fond dans la vie associative de l’école. Car, à CentraleSupélec, les assos sont LA a pierre angulaire de l’épanouissement des étudiants, qui les mènent d’ailleurs d’une main de maître ! Coup de projecteur sur sept pépites.

CentraleSupélec 2021

ÇaPèse : l’égalité, c’est du lourd !

Le moteur de Ça Pèse ? Promouvoir l’égalité femmes-hommes et sensibiliser les élèves, sur le campus, à la problématique du harcèlement et des violences sexuelles et sexistes (VSS). « Nous faisons de la prévention, de la formation de staffeur et luttons contre le sexisme ordinaire à l’école, souligne Ibtissam Hamich, Présidentede l’association qui compte 50 membres. Nous proposons aussi à chaque association de choisir un référent égalité femmes-hommes pour les sensibiliser à cette thématique. Nous organisons des conférences, des tables rondes et des activités plus ludiques auprès des collégiennes et des lycéennes pour déconstruire les stéréotypes de genre. Notre prochain grand rendez-vous ? « Le Congrès qui Pèse » aura lieu en novembre et réunira, sur le campus, une quinzaine d’associations féministes issues des écoles d’ingénieurs.

Contact : capese.centralesupelec@gmail.com

CentraleSupélec 2021
Crédit PICS

Symposium : le verbe haut

Des invités prestigieux qui se racontent. C’est la marque de fabrique de Symposium. Parmi les plus connus : le ministre de la Justice et avocat Éric Dupont-Moretti, la Présidente de Space X Gwynne Shotwell, l’ancien Président de la République François Hollande ou le député de l’Essonne Cédric Villani. Tous se sont fait cuisiner par les étudiants de CentraleSupélec. « Notre but est de proposer aux ingénieurs des débats publics intéressants et de les inciter à poser des questions polémiques, assure son président Antoine Hauser. Pour préparer mon interview de Cédric Villani en décembre, j’ai lu ses livres et regardé ses interventions. C’est assez déroutant comme exercice. On est formés à faire des maths et à répondre à des questions et là… c’est nous qui les posons ! Cette interview m’a aidé à développer ma prise de parole en public ». Depuis deux ans, Symposium organise aussi le concours d’éloquence de CentraleSupélec. « Cette année, au mois de mars, une trentaine de candidats ont postulé et quatre sont arrivés en finale. Notre prochain défi ? Créer un concours d’éloquence inter écoles. »

Ulysse Baruchel, 20 ans, lauréat du concours d’éloquence : «C’est la première fois que j’y participais. Lors de la première phase, j’ai choisi comme sujet : l’éloge de la lenteur. La deuxième étape se déroule par paire de cinq binômes. Il s’agit de défendre son point de vue pendant 30 secondes à partir d’un mot pioché. En final, j’ai eu 75 minutes pour préparer un discours de cinq minutes sur la phrase de Saint-Exupéry : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante ». Les clés de la réussite ? J’aime lire, j’ai l’obsession du mot juste, des associations d’idées et je me débrouille bien pour convaincre. »

Contact : http://symposium-cs.fr/contact

Forum CentraleSupélec : ça recrute sec !

C’est LE rendez-vous de recrutement qu’attendent tous les futurs ingénieurs CentraleSupélec : le prochain Forum CentraleSupélec aura lieu le 16 novembre 2021 au Palais des Congrès de Paris. En 2019, 200 entreprises et 3 000 étudiants y sont passés en une journée.  Un événement qui mobilise les 30 membres de l’association. « Nous sommes organisés en sept pôles et chacun à un domaine à gérer : logistique, informatique, trésorerie, qualité, communication, prospection des entreprises… Pour faciliter le trajet des étudiants, des cars sont prévus, indique Virgile Cappuccio, son président. Seule condition pour y participer : être inscrit sur notre site et être étudiant à CentraleSupélec. Concrètement, les étudiants, CV en main, déambulent à travers les stands. Certains sont en recherche de stage ou de CDI. Mais le forum est aussi ouvert aux premières années qui viennent surtout pour découvrir le monde professionnel qui les attend et les entreprises où ils pourraient potentiellement travailler plus tard. Cela peut les aider à construire leur parcours académique et ensuite, professionnel ». Cerise sur le CV, le forum a obtenu la norme ISO 20 121 développement durable qui va lui permettre d’améliorer son expertise en termes économique, social et environnemental. « Notre événement est producteur de déchets, nous allons donc mettre en place cette année un diagnostic de notre bilan carbone ».

Contact : contact@forum-cs.fr

CentraleSupélec 2021

A vos baskets avec le BDS de CentraleSupélec 2021 !

Big job pour le Bureau des Sports de CentraleSupélec, chargé d’organiser l’EPS et les associations sportives sur le campus pour un total de 1 400 cotisants « Nous avons 42 membres au sein du Bureau, indique son président Manu Bédard. Pour intégrer le bureau, il faut faire des entretiens de motivation et des tests de connaissance du BDS. Parmi nos gros événements : le Sixte, un tournoi de foot à sept étudiants sur les terrains du Centre National d’Entraînement de Clairefontaine, la ROCS qui réunit les alumni, le personnel de l’école et les étudiants, La bûche, une compétition avec 30 équipes de la résidence de Gif-sur-Yvette ou l’Intercentrale qui rassemble au mois d’octobre les cinq écoles Centrales de métropole. » Last but not least le TOSS, le plus grand tournoi étudiant de France qui rassemble 4 500 participants. « Il réunit 110 écoles et universités venant de toute la France et du monde entier durant un week-end du mois de mai, rappelle Alexia Berthon, directrice opérationnelle. Une compétition ouverte à tous qui compte 19 sports (tous mixtes) dont, depuis cette année, la boxe et l’athlétisme ».

Contact : contact@cs-sports.fr

CentraleSupélec 2021
Crédit Pauline Bouvier

Impact : en vert et contre tout

Sensibiliser les étudiants aux enjeux environnementaux, climatiques et écologiques c’est l’ambition d’Impact. Ici pas de cotisation, ni de recrutement, la porte est ouverte à tous et toutes. « Nous avons besoin de bras et de bonnes volontés pour organiser notre Green Week, indique Alexandre Roussel, son président. C‘est une semaine de mobilisation faite d’ateliers, de conférences, d’un serious game et d’un clean Walk pour récupérer masques abandonnés et autres bouteilles brisées. Nous organisons aussi des rencontres avec des anciens élèves qui ont choisi de travailler dans ce secteur ».

Contact : impact.nous-contacter@ml.viarezo.fr

CentraleSupélec 2021

HUMACS : cœur solidaire

L’association HUMACS rassemble 62 étudiants répartis en cinq sections. Sa mission : réaliser des actions en matière d’éducation et de construction d’infrastructures dans cinq pays (Pérou, Burkina Faso, Népal, Cambodge et Madagascar). « Durant l’année, nous organisons des actions sur le campus pour financer nos actions dans ces pays : vente de nourriture ou de vêtements, courses de solidarité dans les écoles primaires… souligne Théodore-Le-Nalinec, son Président. Sans oublier l’HUMAviron durant lequel nous faisons ramer toutes les associations de CentraleSupélec pendant 24h. Cette année, nous avons récolté 10 000 €. »

Contact : https://www.facebook.com/centralesupelechuma/

CentraleSupélec 2021

Junior CentraleSupélec : quand l’ingénieur CentraleSupélec matche avec l’entreprise

 Le but de Junior CentraleSupélec ? Faire monter en compétences les étudiants à travers des missions rémunérées proposées par des entreprises. « Les clients déposent des appels d’offres sur notre site sur des sujets variés : applications mobiles, développement de sites Web, études de marché, prototypage, analyse de données, indique Olivia Moyal la présidente. Puis, Junior CentraleSupélec recueille les candidatures et le chef de projet en charge de la mission sélectionne le ou les étudiants les plus qualifiés. Il peut y avoir jusqu’à 15 intervenants sur un projet. Nous collaborons avec 4 200 étudiants de l’école pour un chiffre d’affaires de 800 000 €. Et parfois, l’étudiant est pris en stage dans l’entreprise où il a fait sa mission. » Du gagnant-gagnant.

Contact : contact@juniorcs.fr

#ThePlaceToBe – Et vous, quel est votre lieu préféré sur le campus de CentraleSupélec en 2021 ?

CentraleSupélec 2021
Crédit CentraleSupélec

Romain Soubeyran, directeur général de CentraleSupélec

« J’aime les campus de Rennes et Metz. Ils sont très arborés et offrent une ambiance de vie « familiale ». La deuxième ligne de métro de Rennes s’arrête devant l’école, ce qui met le centre-ville à 10 minutes. Sur le campus de Gif-sur-Yvette, j’apprécie le côté « village » du Bâtiment Eiffel. Quant au bâtiment Breguet, qui date de 1975, il va être transformé et rénové d’ici 2025. »

Anita de Voisins, directrice de l’entrepreneuriat à CentraleSupélec 

« Le Repaire est un nouvel espace de 200 m² dédié à l’entreprenariat dans le bâtiment Bouygues sur le campus de Paris Saclay. Il fallait un lieu pour que les différentes populations d’entrepreneurs et d’incubés se croisent, s’inspirent et qu’il y ait une émulation entre elles. C’est un lieu convivial qui comprend une estrade, des canapés, un coin cuisine, des livres inspirants sur l’entreprenariat et, au mur, des portraits d’entrepreneurs passés par les deux écoles. J’aime cet endroit ouvert. »

Antoine Hauser, président de Symposium

« L’amphi Michelin a marqué mon année. Il est lumineux, gigantesque et solennel. C’est là que se déroulent toutes nos conférences et que j’ai interviewé Cédric Villani l’an dernier. J’avais le projecteur juste au-dessus de ma tête, c’était intimidant. Quand on est sur scène on se sent tout petit… mais à la bonne place ! »

Ibtissam Hamich, présidente de Çapèse

« Le Musée ! C’est le bar-cafétéria de l’école qui est resté ouvert malgré le confinement. »

Virgile Cappuccio, président du Forum CentraleSupélec 

« Le carré des sciences, une esplanade au milieu des trois bâtiments sur laquelle il y a une étendue d’herbe où j’aime déjeuner. »

Josse Muller vice-président communication du Forum CentraleSupélec 

« L’espace derrière les résidences. Il y a toujours du monde pour faire du sport et de beaux couchers de soleil. C’est très convivial. »

Manu Bédard, Président du Bureau des Sports

« La première chose que l’on voit quand on entre dans le Bâtiment Breguet, c’est une balustrade et en contre bas, un gymnase : Le cratère. Il y a une ambiance particulière car les gens peuvent nous regarder de partout. On y organise notamment les nuits sportives deux fois par mois : l’occasion de permettre à nos cotisants de faire du sport de 19h à minuit. »

Alexia Berthon, directrice opérationnelle du TOSS 2022

« J’aime l’espace derrière la résidence 2 avec un terrain de tennis et de pétanque. »

Pierre-Louis Ney, ancien président de Junior CentraleSupélec

« Le Local de Junior CentraleSupélec dans le Bâtiment Bouygues au premier étage. Un petit local de 20 m² avec une étagère où sont posées toutes nos coupes ! Nous avons reçu cinq fois le prix France et trois fois le prix de la meilleure entreprise européenne remis par la CNJE. »

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