Stéphanie Lavigne, la première femme à la tête de TBS

Toulouse Business School s’apprête à déménager sur un nouveau campus en plein Toulouse à l’horizon 2023 / 2024 – Crédit : dr
Toulouse Business School s’apprête à déménager sur un nouveau campus en plein Toulouse à l’horizon 2023 / 2024 – Crédit : dr
Entre Stéphanie Lavigne et Toulouse Business School (TBS), c’est une belle et longue histoire. Celle qui a rejoint l’école comme professeure de stratégie il y a 15 ans est aujourd’hui la première femme à la tête de la business school toulousaine. Portrait.

 

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Toulousaine dans l’âme, Stéphanie Lavigne a fait toutes ses études d’économie dans la Ville rose. Une fois sa carrière de professeur sur les rails et des envies d’ailleurs affirmées, c’est finalement pour Sciences Po Toulouse que son cœur a penché. « J’avais travaillé sur de l’économie très mathématiques et là, j’avais l’opportunité de faire de l’économie politique. Deux ans plus tard, un poste s’est libéré à TBS (alors ESC Toulouse). Une expérience dans un environnement que je ne connaissais pas… et que je n’ai jamais plus quitté ! »  

TBS for ever

Séduite par « cette école qui a une âme », Stéphanie Lavigne a d’abord évolué comme professeur de stratégie pendant 10 ans, avant d’être élue doyenne de la Faculté de l’école et d’entrer dans son top management. « Une des plus jolies fonctions de direction dans les business schools : on représente la faculté et on est là pour faire avancer les enjeux académiques d’enseignement et de recherche. » De quoi lui donner le goût du management. Un véritable atout pour celle qui est devenue DGA de l’école 5 ans plus tard et qui en a pris la tête le 1er octobre 2019.  

Challenge relevé

Une prise de poste alors que TBS était en perte de vitesse.  « Si elle est stable sur beaucoup de programmes, elle a perdu du terrain sur le PGE, le programme phare qui classe toute une école en France. Ma décision a été motivée par ma très bonne connaissance de cette école où je travaille depuis 15 ans et par ma nomination à l’unanimité par le CA. J’ai accepté le challenge et je suis très heureuse de pouvoir aujourd’hui assurer le développement de TBS ».  

Chercheuse un jour, chercheuse toujours !

Pour accompagner ce développement, Stéphanie Lavigne peut d’ailleurs compter sur sa casquette académique, « un sacré atout pour un DG de business school en France. Elle permet de bien comprendre ce qui se noue dans votre école au niveau académique, les enjeux, le fonctionnement et les besoins des professeurs : c’est plus simple d’avoir l’académique avec soi ! » Un job de N°1 dont elle a pris toute l’ampleur lors de la crise du Covid-19. « Ce contexte totalement inédit m’a fait réaliser à quel point la casquette de DG est fondamentale pour tenir le cap et garder le lien avec la communauté dans cette période où règne le distanciel. »  

Un nouveau campus est dans la ville

Une épreuve du feu qui prépare également Stéphanie Lavigne à driver les sujets de taille qui l’attendent au cours de son mandat. Au top de la liste : l’immobilier. Avec une sortie de terre prévue en 2023 / 2024, le tout nouveau campus de TBS proposera une expérience étudiante renouvellée au cœur de 35 000 m2 de locaux à deux pas de la célèbre Place du Capitole. Tous les programmes y seront rassemblés, du Bachelor au MSc. Un projet co-construit avec les étudiants, les professeurs et les riverains et qui s’inscrit dans une réflexion globale sur l’école du futur. « Il n’y a jamais eu autant de changements pour un professeur que ces cinq dernières années. Si je faisais cours comme il y a 10 ans je prendrais des tomates ! » s’amuse-t-elle. Autre projet immobilier dans le pipe de TBS : le campus de Barcelone.  

Inspirez-vous !

Des projets ambitieux qui incarnent la nouvelle baseline de l’école Inspiring Education, inspiring life. « Une campagne de communication axée sur la nécessité de TBS à inspirer les étudiants pour qu’à leur tour, ils sachent être inspirants et favorisent  la créativité. » Mais d’où Stéphanie Lavigne tire-t-elle son inspiration pour mener sa vision pour l’école ? « De nos élèves d’abord. Une superbe source d’informations sur la façon dont le monde bouge. J’aime aussi beaucoup faire du benchmark. Je regarde ce que font les entreprises en France à l’international et je fais un patchwork de ce qui m’a plu. Et quand j’ai quelque chose d’important à rédiger, je mets du Nina Simone et il y a forcément quelque chose de bien qui va en sortir ! »

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