Saviez-vous que BIC ce sont aussi des tatouages éphémères, des carnets digitaux réutilisables, des briquets et des rasoirs ? Avec toujours la même volonté : fabriquer des produits essentiels du quotidien, simples, légers et durables. La division briquets représente désormais près de 40 % des ventes du Groupe. Et c’est François Clément-Grandcourt (INSEAD 09), qui en est le Directeur Général, avec, au compteur, plus de 20 ans chez BIC.
« On peut penser que les briquets sont des produits de grande consommation courante mais cela va bien au-delà. Offrir une flamme est un besoin essentiel. Mais offrir une flamme doit être un geste sûr. Un briquet reste un réservoir de gaz associé à un système d’allumage, la sécurité est donc cruciale et au centre de leur fabrication » insiste-t-il.
Un travail de fond sur le développement durable
A la division briquets de BIC, qualité, sécurité et développement durable sont intimement liés depuis le premier jour. « Nous avons toujours considéré que proposer des produits conçus avec peu de matière et offrant une longue durée d’utilisation étaient des leviers clés, mais nous avons bien conscience que cela ne suffit plus. »
Il y a sept ans, François Clément-Grandcourt a entamé un vaste chantier pour faire de sa division le fer de lance du Groupe en matière de développement durable et un pionnier en matière d’économie circulaire, « mais avant même de voir comment améliorer l’impact environnemental de nos briquets, nous nous sommes demandé si nous aurons encore besoin de briquets dans 20 ou 30 ans ? La réponse est « oui » et la demande va augmenter car la flamme est un besoin essentiel, dans les pays en développement pour se nourrir, se chauffer, et dans les pays développés où la gazinière représente encore 50 % des usages. Mais alors, comment offrir la flamme la plus sure, la plus durable et la plus abordable ? » Il a alors entamé un véritable travail de fond avec plusieurs organisations scientifiques pour identifier précisément les impacts et y apporter des réponses structurantes, à chacune des étapes du cycle de vie, faisant de sa division un terrain d’expérimentation grandeur nature.
Moins de plastiques et 30 % de CO2 en moins d’ici 2030
BIC a donc questionné les scientifiques : quelles sont à date les meilleures sources de flammes ? L’allumette ou le briquet rechargeable sont-ils de meilleures options ? Quel est le principal impact d’un briquet BIC ? « L’exemple le plus parlant est ce que nous faisons dans les Iles Baléares : des scientifiques collectent depuis plus d’un an les briquets dans les poubelles, sur les berges des fleuves, des rivières et sur les plages, s’il y en a, afin de bien comprendre leur nombre, leurs flux, comment ils se sont dégradés dans l’eau et sous l’effet des UV, du sable etc… Qu’apprend-on sur les plastiques ? Certaines couleurs ont-elles plus d’impact ? En parallèle, nous avons lancé des projets pilotes de collecte des briquets et travaillons avec des chercheurs canadiens pour identifier les éventuels freins des consommateurs à la collecte, afin de définir le système le plus efficient qui pourra ensuite être déployé à grande échelle ». Car l’ambition de BIC est d’entrer dans l’économie circulaire notamment avec sa machine -7 ans de R&D – qui va désassembler pièce par pièce les briquets BIC permettant de récolter de la matière pure à 100 % qui sera réutilisée pour la fabrication de nouveaux briquets ou recyclée. « Tous les résultats de ces études démontrent que le briquet de demain est un briquet sûr, qui ne provoque pas d’accident, qui dure longtemps et qui fonctionne jusqu’à la dernière goutte de gaz, qui utilise peu de matière et si possible de la matière recyclée ou biosourcée. Un briquet qui est collecté et recyclé en fin de vie et qui, si malgré tout il échappait aux boucles de collecte, serait le moins impactant pour l’environnement. »
Une analyse très poussée qui permet aujourd’hui des applications concrètes, avec par exemple des nouveaux produits : le briquet BIC maxi Ecolutions génère 30 % de CO2 en moins vs le format classique. « L’ensemble des apprentissages nous permet de prendre des engagements sérieux sur le long terme avec notamment des engagements sur le plastique, les emballages et de réduction du CO2 à 2030 de 30 %. Et nous savons très exactement comment l’atteindre ! » assure le top manager.
Vous l’aurez compris, entrer chez BIC c’est donner du sens à son métier en travaillant sur des produits dont les consommateurs ont besoin partout dans le monde. Des produits dont l’essence même est la sobriété et la frugalité, tout en recherchant en permanence la qualité et en réfléchissant à l’impact sur l’environnement et à l’utilisation par les consommateurs.
La touche INSEAD
« Deux professeurs, m’ont laissé une trace très importante : Frank Douglas, professeur de stratégie appliquée et François Dupuy, sociologue. J’ai continué à travailler avec eux par la suite et ils m’ont aidé à comprendre le système d’organisation le plus adapté au fonctionnement en usine des équipes pour fabriquer des briquets absolument sûrs à un niveau de qualité inégalé, au prix le plus bas du marché et avec un impact environnemental le plus faible par flamme du marché. »