Mettre le rêve à la portée de tous, tel est l’objectif de Pandora. Plus gros bijoutier au monde en termes de volumes produits, la marque danoise a su prendre une place importante dans le cœur des Français. Olivier Kessler-Gay (ESSEC BS 98), General Manager Western Europe, partage sa vision passionnée. Rencontre.
Dès la découverte des locaux de Pandora, le rêve commence. Perchés au 25è étage de la Tour Alto de La Défense, les salariés bénéficient d’un cadre de travail aussi glamour que leurs produits : vue panoramique sur la capitale, salles de réunion thématiques aux couleurs de leurs collections phares… Le tout couronné par un showroom présentant les bijoux de la marque avec deux collections d’avance. De quoi rendre fier Olivier Kessler-Gay, General Manager Western Europe du groupe. « Nous avons déménagé dans ces locaux eco-friendly très récemment, en juillet 2022. Le développement durable fait partie de la culture scandinave du groupe. Notre immeuble a des ruches sur le toit, les lumières s’éteignent automatiquement quand on part… Ces sujets sont dans l’actualité, mais pour nous c’est important depuis des années » introduit-il.
De l’ESSEC à la joaillerie
Pour le top manager, l’histoire commence sur les bancs de l’ESSEC. Il se souvient notamment d’une certaine « richesse intellectuelle et de l’émulation collective avec les autres étudiants. On ne s’en rend pas forcément compte au début, mais c’est quand on entre dans le monde professionnel que l’on mesure la chance que l’on a eu. » Olivier sait désormais que sa formation l’a aidé à prendre des décisions professionnelles capitales, et l’a même ouvert à une carrière internationale. « Cette école m’a donné le goût de voyager et d’explorer les territoires professionnels. » Très curieux, il a ainsi découvert le monde de la joaillerie à la fin de ses études et s’en est rapidement passionné. « C’est un secteur qui reflète une partie de la culture européenne. Les bijoux ne sont pas des produits jetables : on les garde longtemps, on prend plaisir à les transmettre… Et quand on se lasse, on les conserve puis on prend plaisir à les retrouver plus tard. J’aime cette notion de durabilité. C’est aussi un savoir-faire unique et un potentiel créatif infini » explique-t-il.
Changer le monde grâce à l’ESSEC
« Nous avons la chance de bénéficier d’une éducation de pointe, nous nous devons donc en retour d’agir pour le monde économique, social ou même politique. Pour cela, il faut rester curieux : on ne sait jamais tout, bien au contraire, et on apprend tous les jours ! La deuxième leçon, c’est de savoir écouter, car c’est une vraie valeur de savoir changer d’avis en écoutant. Enfin, pour prendre des décisions importantes, il est capital d’analyser. Plus on a des fonctions de leader, plus les décisions seront rapides mais réfléchies. »
Une success story brillante
Après 17 ans de carrière au sein de la maison Cartier et trois ans chez VF Corporation (Timberland, Vans, The North Face…), c’est chez Pandora que s’épanouit Olivier depuis plus de deux ans. En grande partie grâce aux valeurs du groupe qui combine développement durable, artisanat de qualité et une culture d’entreprise forte. « Pandora a une culture à la fois bienveillante, performante, inclusive et authentique. Nous avons l’héritage danois du travail en équipe » atteste le manager. Puis, l’histoire de Pandora et sa croissance hors du commun en 40 ans d’existence ont beaucoup séduit Olivier. C’est en effet en 1982 que la marque a vu le jour. Fondée par Per et Winnie Enevoldsen, l’entreprise n’était à la base qu’une bijouterie de Copenhague. Quarante ans plus tard, la boutique est devenue un véritable leader de la joaillerie.
Coté en bourse depuis 2010, Pandora a cumulé plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021. Mais si on ne devait retenir qu’un moment incontournable dans l’histoire du joaillier, c’est évidemment le lancement de leurs iconiques Charms en 2000. Ils permettent ainsi une personnalisation unique de chaque bracelet en fonction des envies des clients. « Ces produits procurent beaucoup d’émotions. Chacun a envie de créer son histoire au fur et à mesure » explique Olivier. Enfin, l’année 2021 marque un nouveau tournant pour l’entreprise danoise : le lancement du diamant de synthèse. Uniquement disponible sur le marché anglo-saxon, ce diamant de laboratoire est une véritable révolution dans la joaillerie. Moins cher que le diamant classique, il permet de « rendre accessibles le rêve et l’émotion pour tout le monde et de rendre abordable ce produit éternel pour un public large. Cela permet aussi de proposer des diamants avec l’impact carbone le plus bas possible. »
Un bijou d’écologie
Le diamant de synthèse n’est pas la seule pépite écoresponsable du groupe. Pandora a pour objectif de réduire ses émissions de gaz à effets de serre de 50 % d’ici 2030, avec un objectif net zéro en termes d’émissions à l’horizon 2040. « Et pour l’instant, nous sommes dans les plans » confirme Olivier. Côté innovation circulaire, le groupe recycle ses matériaux, avec notamment 54 % d’or et d’argent recyclés dans leurs produits et un objectif à 100 % pour 2025. En outre, le joaillier œuvre beaucoup pour l’inclusion et la diversité. Pour preuve, l’équipe de direction Western Europe a déjà atteint la parité, même un peu plus, puisqu’elle est davantage féminine que masculine !
En parallèle de ses actions pour l’écologie et l’inclusion, Pandora n’oublie pas son objectif principal : offrir des bijoux originaux de qualité et à des prix abordables. « Nous ne faisons aucun compromis sur la qualité, ce n’est pas parce que notre marque est abordable que nous lésinons sur la qualité. Nos ateliers sont en Thaïlande car c’est un pays qui bénéficie d’un savoir-faire en joaillerie depuis des millénaires. Cela fait plus de 20 ans que nous sommes satisfaits de la qualité de nos artisans en Thaïlande. Nous ne faisons pas non plus de compromis sur le choix des matériaux en privilégiant notamment de l’or et de l’argent de haute qualité » insiste Olivier Kessler-Gay. Autre point d’orgue : le design des produits. Un travail minutieux est réalisé de la conception jusqu’à la réalisation, puisque tous les produits sont finis à la main. « C’est ce qui fait l’unicité et le charme de nos bijoux » dit-il fièrement.
#JobBoard
Si vous êtes tentés de rejoindre l’aventure Pandora, des opportunités sont ouvertes en France comme à l’étranger. L’entreprise recherche des profils commerciaux, financiers, RH mais aussi du côté du marketing et de la supply chain, pour acheminer plus de 100 millions de produits par an. « Nous ne recrutons pas pour un job uniquement, nous voulons que les talents se développent en suivant deux chemins possibles. Soit vous avez envie de rentrer dans une fonction et de vous spécialiser dans ce domaine, soit vous pouvez changer d’une fonction à une autre. Ce genre de parcours est très fréquent chez Pandora, afin de former des profils assez généralistes. C’est aussi la beauté de cette entreprise : ne pas être sectaire et donner la chance d’explorer différentes options » conclut Olivier Kessler-Gay.
Chiffres-clés :
27 000 collaborateurs présents dans plus de 100 pays
6 400 points de vente
+ de 2 500 boutiques Pandora dans le monde
+ de 3 milliards d’€ de chiffre d’affaires en 2021
Contacts : Ksenia Thompson, Talent acquisition manager : kstho@pandora.net