Sanofi – L’interview de Béatrice Eccidio, Head of Logistic Center of Excellence – Global Supply Chain de Sanofi

Interview Béatrice Eccidio Sanofi
Sanofi Framingham Factory

Environnement, biotechs, digital… Relevez les challenges achats et logistiques de l’industrie pharmaceutique aux côtés de Béatrice Eccidio (KEDGE BS 96), Head of Logistic Center of Excellence – Global Supply Chain de Sanofi.

 

Quelle est la place des Affaires Industrielles au sein du groupe Sanofi ?

Interview Béatrice Eccidio Sanofi
© SANOFI

Les Affaires Industrielles de Sanofi sont un lien essentiel entre la R&D et les patients, que ce soit au travers de la production de principes actifs, de la production de médicaments et de vaccins ou de la distribution aux clients et aux patients. Pour cela, Sanofi s’appuie sur un réseau industriel de 69 usines, 18 centres de distribution et près de 33 000 collaborateurs. Chaque année, Sanofi produit et distribue près de 5 milliards de médicaments et vaccins. Les affaires industrielles contribuent à la croissance du groupe en produisant 80 % des produits de Sanofi et en investissant plus d’1 milliard d’euros chaque année pour moderniser et digitaliser son outil industriel. Nous distribuons traditionnellement vers les grossistes répartiteurs, les pharmacies, les hôpitaux et les institutions publiques, mais développons aussi la distribution directe aux pharmacies et aux patients dans les pays où la réglementation le permet.

Jeune diplômé et secteur pharmaceutique : pourquoi ça match ?

L’industrie pharmaceutique est en pleine mutation, elle se transforme rapidement pour faire face aux nouveaux enjeux de la santé et évolue principalement dans trois directions. Tout d’abord avec une mutation digitale. La digitalisation des Affaires Industrielles de Sanofi est en marche. L’usine 4.0 est déjà une réalité : notre site de Framingham (US) a d’ailleurs été reconnu « Usine du Futur » par la prestigieuse association américaine ISPE, qui fédère des spécialistes de l’ingénierie et du procédé dans le domaine pharmaceutique. Ensuite dans le domaine des biotechnologies, pour transformer les innovations scientifiques en solutions de santé pour les patients. Les biomédicaments et les médicaments de thérapies innovantes sont prometteurs pour les patients car ils pourront demain soigner des maladies aujourd’hui incurables. Dernier grand enjeu : limiter notre empreinte environnementale, avec notre programme Planet Mobilization qui vise notamment à atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est donc un vaste champ des possibles dans lequel un jeune diplôme pourra relever de nombreux défis.

Achats, puis supply chain… Qu’est-ce qui a motivé vos choix de carrière ?

J’ai choisi d’emblée la fonction achats car je voulais être un acteur de la croissance et ainsi contribuer à la performance de l’entreprise. J’ai d’abord fait mes armes dans la grande distribution, où j’ai reçu mon plus précieux conseil : « acheter, c’est vendre son besoin ». Ainsi, considérer l’ensemble de l’écosystème et développer une relation fournisseur durable sont des éléments clés si l’on veut contribuer au développement de l’entreprise. Être acheteur ne se limite pas à réduire les coûts, c’est un métier passionnant et très stratégique ! Chez Sanofi, j’ai eu l’opportunité de créer la branche achats de la filiale France. Aujourd’hui les achats représentent plus de 30 % du chiffre d’affaires de Sanofi (CA : 36 milliards d’euros). Aucune entreprise ne peut avancer durablement sans une bonne maîtrise de sa fonction achat et de toute sa chaine logistique. Après avoir eu une carrière achats complète (marketing, essais cliniques industriel, frais généraux), j’ai rejoint la global supply-chain de Sanofi pour créer le centre d’excellence logistique. Véritable chef d’orchestre, la supply chain est en interface avec l’ensemble des fonctions du groupe. La logistique est un maillon essentiel dans le développement de la stratégie avale de distribution, véritable bras armé de la direction commerciale pour être au plus proche des patients.

Pourquoi Sanofi a-t-il besoin des jeunes dip’?

Dans ce monde connecté, de nouveaux métiers émergent et de nouveaux talents sont indispensables (digitalisation, internationalisation). Il faut diverses compétences et aptitudes pour réussir. Les jeunes bousculent le status-quo, ils ont ce côté impulsif que l’on perd un peu avec le temps.  Nous devons absolument les accueillir au sein de nos équipes pour être encore plus percutants demain. J’adore qu’ils me challengent, qu’ils fassent preuve d’un esprit critique. Nous recherchons des jeunes à l’esprit ouvert et innovant. Des « digital natives » capables d’aller atteindre des zones encore inexplorées…

Quelle ambiance vont-ils trouver s’ils intègrent votre équipe?

Je crois beaucoup à la diversité : genres, nationalités, cultures, diplômes, expériences… J’ai une équipe très diverse et c’est ce qui fait sa force et sa richesse. Les jeunes y trouveront une super ambiance et surtout ce côté humain et cet engagement qui frappent tous les nouveaux collaborateurs quand ils intègrent Sanofi.

 

KEDGE, je conseille !

SI j’ai choisi le Master Achat International de Kedge, c’est pour la structure de son enseignement : mixité d’intervenants, dont beaucoup étaient issus du monde professionnel. La formation est complète et tournée à l’international. Je retiens de cette formation son ouverture sur le monde et son sens de l’entrepreneuriat. Je recrute souvent des jeunes KEDGE, ils ont cet esprit critique, vif et curieux, prêts à relever tous les challenges.

Contact : beatrice.eccidio@sanofi.com

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