Parfums Christian Dior : la science florale au cœur de la beauté – L’interview de Virginie Couturaud

Interview Virginie Couturaud Parfums Christian Dior
Photographe : Balti Yossef

A l’origine de la performance cosmétique des soins Dior : les fleurs. La science forale est au cœur de l’histoire et du prestige de la Maison depuis plus de 50 ans. Un savoir-faire botanique, respectueux des plantes et de la planète, que Virginie Couturaud (Université de Bordeaux 94, Université Paris Saclay 93), Directrice de la communication scientifique de Parfums Christian Dior, prend plaisir à nous faire découvrir.

La Maison Dior trouve sa source dans la passion de son fondateur pour les fleurs. Du jardin de son enfance à Granville au jardin de Granville qu’il a créé plus tard, les fleurs n’ont eu de cesse de s’imposer et de se transposer dans les diverses œuvres du premier Couturier-Parfumeur. En 1967, Christian Dior décèle le potentiel de régénération des fleurs et crée son tout premier produit de soin : la lotion de rose.

L’héritage d’une force bienfaitrice

Encore aujourd’hui, chaque parfum, soin et produit de maquillage que développe Parfums Christian Dior puise son origine dans l’expression du potentiel floral. « Les molécules des plantes à fleurs, dont nous utilisons aussi bien les pétales que les tiges, les graines ou encore les racines, sont riches en molécules d’intérêt pour la peau. Depuis plus de 50 ans, nous utilisons leur pouvoir régénératif au service de la mission première de Christian Dior : rendre les femmes belles, mais aussi heureuses » introduit Virginie Couturaud.

Pour le premier tissu qui nous habille : la peau

Portée par cette vision, la Maison source dans la nature les fleurs les plus intéressantes d’après leurs mécanismes d’adaptation. Comme la Rose de Granville, fleur-emblème de Dior. « A ce jour, nous lui décomptons 22 micro-nutriments d’une grande utilité pour les cellules de la peau. Ils participent aux nombreuses réactions métaboliques nécessaires à l’entretien d’une peau jeune et en bonne santé. » Dior l’a étudiée avec de prestigieux partenaires à travers le monde : l’INRA, le CNRS ou encore l’université de Pékin. « Avec leur aide, nous avons pu mener de rigoureuses analyses phytochimiques, révélant la supériorité du spectre d’action de nos extraits, comparativement à la vitamine C, au rétinol, et à la vitamine E, molécules reconnues pour leurs propriétés anti-âges » salue la spécialiste en dermocosmétologie.

Des méthodologies high tech pour un low impact

Pour sublimer ce potentiel, des procédés d’extraction innovants et sur-mesure ont été mis au point. Ils extraient de chaque organe de la plante à fleurs tout le potentiel de soin et le transforment en actifs cosmétiques. « Ces procédés mécaniques ou de fermentation sont non seulement respectueux des molécules contenues dans les fleurs, afin d’éviter toute perte, mais également de la nature. Nous limitions l’énergie utilisée et nous évitons les solvants qui génèrent des déchets organiques supplémentaires. Notre objectif : avoir le moins d’impact possible sur l‘environnement. » Dior cultive ses propres fleurs, réparties en neuf jardins dédiés à travers le monde, selon les principes de l’agriculture biologique ou d’une approche raisonnée pour obtenir une substance végétale d’une qualité exceptionnelle.

Tous responsables

Comme ses fleurs, la Maison pionnière cultive un savoir-faire botanique éthique pour une beauté durable et responsable. Virginie Couturaud est honorée de participer à faire évoluer cette science florale. « Nous continuons d’apprendre à préserver et régénérer ce patrimoine floral pour redonner à la nature de demain ce qu’elle nous donne aujourd’hui. Les enjeux environnementaux sont plus que des risques ou des contraintes, ce sont des opportunités d’apprentissage. Futures générations, saisissez-les pour en faire une force, comme Dior » fait-elle passer comme message.

Le Rose Lab, un laboratoire à ciel ouvert

Au sein de ce laboratoire de recherche, les équipes de Parfums Christian Dior étudient les fleurs sous toutes leurs coutures : de leur phytochimie à leurs procédés d’extraction, en passant par leur transformation en ingrédient actif, ou même par l’étude de la meilleure manière de les cultiver.

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Chiffres-clés

1967 : création du soin Dior

9 jardins

5 champs d’expertise : sourcing des plantes à fleurs, éco-transformation des fleurs et des méthodes d’agriculture, identification phytochimique, éco-extraction, efficacité cutanée

50 ans de recherche pionnière :

  • Premiers sur l’utilisation de la technologie des liposomes en cosmétique
  • Premiers sur l’étude des cellules souches épidermiques en cosmétique
  • Premiers sur l’étude de l’inflamm’aging  en cosmétique

6 territoires de recherche innovants en cosmétique : Protéasome, épigénétique, clock genes, micronutrition cellulaire, cellules souches épidermiques, aquaporines, microbiome et inflamm’aging.

400 chercheurs

25 brevets

5 sites : Helios (Saint-Jean de Braye, France), Paris, Shanghai, Tokyo, Seoul.

14 partenaires (universités, centres de recherche, startups).

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