Le Prix Littéraire des Grandes Ecoles : une initiative à suivre !

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Après le lancement de la 2e édition du Prix dans les locaux du Monde en novembre 2010, le projet avance, avec la sélection des 2 premiers livres en compétition pour le Prix. La cérémonie de remise du Prix Littéraire des Grandes Écoles aura lieu le 2 mai 2011 au restaurant Taillevent.

Réunion de travail avec Jean-Pierre Richard, représentant du comité stratégique éditorial de la librairie Eyrolles
Réunion de travail avec Jean-Pierre Richard, représentant du comité stratégique éditorial de la librairie Eyrolles

Une lecture de l’actualité littéraire faite par des étudiants, pour les étudiants
Créé en 2009 par des élèves d’HEC Paris, le Prix Littéraire des Grandes Ecoles (PLGE) est une association étudiante ayant pour but de rapprocher les jeunes et la littérature, en proposant pour la première fois à des étudiants d’être les jurés d’un prix littéraire. Ce Prix a vocation à récompenser un roman de langue française, écrit par un auteur en début de carrière littéraire, et qui propose sa propre lecture d’enjeux de société à résonance actuelle. Ainsi le livre primé devra-t-il allier aux qualités littéraires une vertu citoyenne, en défendant une thèse ou en soulevant des interrogations sur un sujet de société.

Pour ce faire, 20 jurés sont sélectionnés au sein de 10 grandes écoles : AgroParistech, l’Ecole des Chartes, l’école des Ponts et Chaussées ParisTech, l’ENS Ulm, l’ESSEC, l’ESCP-Europe, HEC Paris, Polytechnique, Sciences Po Paris, et l’Université de Dauphine. A la suite d’une délibération finale, ces jurés remettront le lundi 2 mai 2011 le 2e Prix Littéraire des grandes écoles au restaurant Taillevent.

Les jurés en pleine délibération dans les locaux du Monde
Les jurés en pleine délibération dans les locaux du Monde

2 livres sont d’ores et déjà sélectionnés
A la suite de la 1ère réunion de délibération, les jurés ont décidé de retenir les deux romans suivants : Du plomb dans le cassetin, de Jean Bernard- Maugiron aux éditions Buchet-Chastel, et De lait et de miel, de Jean Mattern, aux éditions Sabine Wespieser. Le premier nous fait découvrir un métier disparu, celui d’ouvrier typographe, et nous plonge dans le monde du livre et l’industrie de la création littéraire. « Jean Bernard- Maugiron illustre le testament d’un ouvrier du livre condamné par l’informatisation. Le style naïf et léger des premières pages s’assombrit peu à peu, à mesure que le rire tourne à la gêne. Une belle manipulation du lecteur pour un livre qui cultive l’art rare de la finesse dans la caricature » s’exclame Claire-Marie, jurée de Sciences Po.
Dans le deuxième, nous nous trouvons face à un homme, proche de la mort, qui remonte le fil de sa vie, née au coeur des balkans et bousculée par l’exil, afin de retrouver des souvenirs que sa mémoire a enfouis. Pour Cécile, jurée de l’ENS Ulm, « les sensations, qui nous font revivre si vivement les événements passés, semblent être au service de la construction d’un leurre ; et si ce roman nous touche tant par la froideur de ce constat, c’est peut-être parce qu’il fait éclater une évidence que nous nous cachons souvent à nous-mêmes. »
Nous ne pouvons que vous recommander la lecture de ces ouvrages, qui ont tous deux interpellé nos jurés et suscité de vifs débats !
La sélection de ces deux livres constitue une première étape vers la sélection finale, dévoilée fin avril 2011, qui en comprendra 6, et de laquelle se distinguera le Prix Littéraire des Grandes Ecoles 2011.

De nouvelles initiatives sont lancées
L’équipe du Prix Littéraire élargit son champ d’action : une partie des jurés travaille actuellement en partenariat avec la librairie d’entreprise Eyrolles afin de proposer un rapport sur les comportements et nouvelles habitudes de lecture des jeunes : quelles attentes, quels freins vis-à-vis de la lecture ? Quelles habitudes de lecture avons-nous adoptées ? Quelles sont les évolutions que connaît aujourd’hui l’industrie du livre ?
Nous espérons, en étudiant ces questions, pouvoir analyser les mutations qui présentes dans notre rapport aux livres et au support papier, afin d’en tirer des conclusions sur la démarche que l’industrie du livre doit adopter pour survivre, aujourd’hui et à l’avenir. Affaire à suivre !

Eglantine Chollet pour le Prix Littéraire des Grandes Ecoles

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