Friteuse, autocuiseur ou aspirateur : vous ne verrez plus jamais ces appareils de la même façon quand vous aurez découvert le secteur de la propriété intellectuelle au sein du Groupe SEB. La référence mondiale du petit électroménager recrute des ingénieurs et leur propose des parcours gagnants. La preuve avec Géraldine Guéry-Jacques (INSA Lyon 97), Directrice du centre d’excellence Propriété Industrielle.
Le flux continu de l’innovation
« La propriété industrielle, c’est le cœur du réacteur ! » s’enthousiasme Géraldine Guéry-Jacques, Directrice du Centre d’Excellence de la Propriété Industrielle du Groupe SEB. Cette passionnée, recrutée en tant qu’ingénieur brevet senior il y a 15 ans, a construit son expertise au fil du temps. Depuis huit ans, elle supervise cette entité rattachée à la division Innovation du groupe. « Notre service est doté d’une double compétence scientifique et juridique. Dans notre business hyper compétitif, nous suivons les dernières innovations et nous rédigeons les brevets qui protègent nos inventions pendant 20 ans au maximum. Chaque année, le Groupe SEB dépose environ 500 brevets qui permettent de renouveler un tiers des produits que l’on retrouve ensuite dans vos maisons. »
Expertises multiples
En veille technologique permanente, le Centre rassemble une vingtaine de collaborateurs. Les compétences pour s’y épanouir ? Il faut aimer la science, le droit, le business, mais aussi la rédaction de brevets. « Dernièrement nous avons recruté un ingénieur brevet par an et nous proposons aussi aux élèves ingénieurs des stages sur six mois. Nous cherchons aussi, pour la première fois, un élève ingénieur alternant. C’est la porte d’entrée idéale pour apprendre le métier. Au bout d’un ou deux ans dans l’entreprise, ils suivent une formation juridique au Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (CEIPI), à raison d’une semaine par mois. Les jeunes de l’INSA sont très prisés chez nous, car leur vision transversale leur permet d’adresser des interlocuteurs multiples : des acteurs de l’innovation, de la R&D, du marketing, du juridique et des RH. Des échanges qui leur permettent ensuite de décider si les inventions sont brevetables ou non, ou si les projets sont contrefacteurs de brevets concurrents ou non. Un quart de nos ingénieurs en propriété industrielle sont d’ailleurs diplômés de l’INSA. »
Chemins créatifs
Choisir la propriété intellectuelle, c’est s’épanouir dans un métier de niche qui ne compte qu’environ 1 500 experts en industrie en France. « Nos ingénieurs sont des ultras créatifs qui aiment résoudre des problèmes techniques. Les évolutions de carrière sont variées. On peut intégrer un plus grand service et faire du management ou rejoindre une entité innovante SEB à l’étranger. L’un de mes experts est parti en détachement pendant trois ans pour créer une cellule de propriété industrielle au sein du premier hub dédié au développement des produits de commodité de Hangzhou en Chine. À partir du moment où vous êtes dans un grand groupe industriel, le brevet – s’il est bien adressé – l’est au niveau international. Quand on devient senior, on peut aussi travailler sur les litiges en cas de contrefaçon de nos brevets, participer à l’évaluation d’un portefeuille brevets d’une société cible à l’acquisition ou prendre la responsabilité du pôle Veille par exemple. »
Protectrice engagée
« Je suis présidente de l’Association Française des Spécialistes en Propriété Industrielle de l’industrie (ASPI). Ma mission ? Mieux faire connaître notre fonction au sein des entreprises, former et animer la communauté de ces spécialistes en France et faire des propositions de loi à la puissance publique pour mieux protéger l’innovation. À l’automne 2024, nous allons co-organiser un évènement dans les locaux du MEDEF à Paris, afin de sensibiliser les patrons des petites, moyennes et grandes entreprises à l’importance de récompenser les inventeurs. Nous nous mobilisons aussi pour mieux faire connaître les enjeux de ce sujet aux jeunes créateurs de startup. Car, comme je dis toujours : l’entreprenariat est une belle aventure, mais n’oubliez pas de déposer des brevets ! »
#INSALyon
« Cette école forme des ingénieurs humanistes, ouverts à l’environnement et au progrès, capables de prendre des décisions techniques et managériales. J’ai apprécié le bon mix entre la théorie et la pratique. Je me souviens de Gérard Grange, directeur du département Génie électrique qui avait une aura incroyable, un professeur pédagogue avec un discours tourné vers l’industrie. Grâce à l’INSA, j’ai très vite su que j’étais faite pour travailler en industrie. »
Contact : gguery@groupeseb.com