Faites grandir la tech avec Exotec ! – L’interview croisée de Renaud Heitz et Nicolas Hunsinger

Interview Renaud Heitz et Nicolas Hunsinger
© Exotec

Rejoindre une licorne dont les robots grimpeurs révolutionnent la logistique. C’est ce que vous proposent Renaud Heitz (Mines Paris-PSL 06), Co-fondateur et CTO d’Exotec et Nicolas Hunsinger (Mines Paris-PSL 07), Head of ESG d’Exotec.

Racontez-nous l’histoire d’Exotec, passée de startup française à licorne internationale !

Interview Renaud Heitz et Nicolas Hunsinger
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Renaud Heitz. Nous avons fondé Exotec autour d’une idée simple : aider les logisticiens du e-commerce. Nos robots évoluent en 3D et sont donc capables de grimper en hauteur, ce qui permet de densifier l’espace des entrepôts, même sur des petites surfaces. Après avoir conçu notre produit, nous avons convaincu Cdiscount de l’utiliser et de le faire tourner 24h/24. A partir de là, nous sommes passés au développement commercial et le succès a été très rapide : Carrefour en France, puis Uniqlo au Japon, Gap aux Etats-Unis… 500 recrutements sont prévus sur 2024 et 2025.

Rejoindre une licorne comme Exotec : forcément une bonne idée quand on est jeune diplômé d’une école d’ingénieurs ?

Renaud Heitz. En sortant d’école, on a souvent une double envie : creuser la tech mais aussi avoir un impact sur le monde et interagir avec des clients. Notre point fort est de pouvoir offrir les deux. Avec 400 ingénieurs en France, nous avons bien sûr un côté très sciences, mais notre écosystème est hyper dynamique, avec des équipes à l’international qui gagnent des deals. Faire de la robotique nécessite de développer cet esprit build together, car tous nos métiers doivent travailler ensemble. Cet esprit de communauté est vraiment notre marque de fabrique.

Green IT et RSE : comment se positionne Exotec sur ces nouveaux enjeux ?

Interview Renaud Heitz et Nicolas Hunsinger
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Nicolas Hunsinger. Exotec a la chance d’avoir beaucoup de succès, ce qui engendre aussi beaucoup de responsabilités. Le développement durable est important, tant pour nos clients et investisseurs que pour nos employés, qui y trouvent une source de fierté et d’engagement. L’enjeu n°1 d’Exotec aujourd’hui est d’optimiser l’empreinte carbone de ses solutions en termes d’écoconception, de production puis d’usage chez les clients. Nous sommes parvenus à réaliser l’analyse du cycle de vie, à rédiger des fiches d’information produit et à mettre progressivement en place une comptabilité carbone, que nous incluons désormais dans nos réponses aux appels d’offre. Nos bacs, qui sont la 2e source d’émissions d’Exotec, sont aujourd’hui pour les deux tiers en Europe constitués de plastique recyclé, gris et pas turquoise, soit 60 % d’impact carbone en moins et 3 000 tonnes de plastique vierge économisées. Nous sommes également fiers que les préparateurs de commande qui interagissent avec nos solutions plébiscitent l’ergonomie de nos postes de travail et constatent à la fois moins d’accidents et moins de pénibilité.

Quid des jeunes femmes dans la tech ?

Nicolas Hunsinger. En tant que membre de la French Tech et signataire du Pacte Parité, c’est un sujet important pour nous. L’écosystème startup/tech souffre d’un faible taux de féminisation des effectifs, en partie dû à un talent pool féminin restreint. Pour autant, nous avons la chance d’avoir des femmes talentueuses dans nos équipes. D’ici fin 2024, nous visons 20 % de femmes chez Exotec malgré le manque de profils féminins sur le marché de l’emploi tech. Nous comptons sur les écoles d’ingénieurs pour qu’elles nous aident en crevant le plafond de verre de la représentation dans leurs rangs. Nous formons par ailleurs l’ensemble de nos managers sur les enjeux de lutte contre les discriminations et le harcèlement. 

Renaud Heitz. Aujourd’hui, si 95 % de nos candidats sont des hommes nous arrivons néanmoins à avoir 17 % de femmes dans nos effectifs. Notre directrice du software est une femme incroyable qui pousse nos équipes sur ces sujets. Nous nous réjouissons que lors de notre dernier hackaton de programmation robotique Exolegend, l’équipe gagnante était composée de deux femmes !

Le plus de votre formation à Mines Paris-PSL ?

Renaud Heitz. L’excellence et la diversité des carrières possibles après l’école. Les mineures sont nombreuses, ce qui permet de donner une coloration personnelle à son diplôme.

Nicolas Hunsinger. L’école offre des parcours sur-mesure qui permettent autant de devenir un expert en technologie avancée – comme Renaud en robotique – que de développer une approche plus transverse de l’entreprise.

Pourquoi les diplômés de ParisTech n’ont rien à envier à ceux des grandes institutions internationales ?

Renaud Heitz. J’ai connu Mines Paris-PSL et le MIT. Ce sont deux formations d’excellence, aux modèles académiques très différents. Pour autant, on y retrouve la même diversité offerte dans les parcours et le même prestige. La preuve, aujourd’hui, ma formation à Mines Paris-PSL est une vraie carte de visite, même auprès d’investisseurs américains comme Goldman Sachs.

Contact : renaud.heitz@exotec.com  nicolas.hunsinger@exotec.com pauline.meplaux@exotec.com  

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