EasyPark Group: Rendre les villes plus agréables à vivre – L’interview de Benoit Reliquet

Imaginez une ville où piétons et voitures se déplacent en harmonie et stationnent facilement : c’est cette ambition qui anime depuis 25 ans Benoit Reliquet (Efrei 98), Président Amérique du Nord de Flowbird récemment acquis par EasyPark Group.

C’est l’histoire d’une PME française de Besançon qui fabrique le premier horodateur mécanique dans les années 70, puis les premiers distributeurs de billetterie régionale de la SNCF… Early adopter de toutes les technologies émergentes de chaque époque, Flowbird a su développer au fil du temps une offre de parking et de ticketing complète, allant des systèmes de valideurs embarqués dans les bus jusqu’aux applications de paiement dématérialisé sur smartphone. Quitte, au passage, à racheter ou se rapprocher de ses concurrents. « Depuis janvier 2025, Flowbird a rejoint le suédois EasyPark Group, leader mondial du paiement mobile de stationnement, avec 20 millions d’usagers quotidiens et plus de 69 millions de transactions de parking mensuels. Nous entrons dans une nouvelle dimension » projette Benoît Reliquet, Président Amérique du Nord.  « Quand vous associez la meilleure appli avec le meilleur hardware, ça donne un groupe et un écosystème extrêmement robustes, aux possibilités de développement incroyables. »

La ville intelligente s’offre à vous

Les clients d’EasyPark Group sont les villes et métropoles du monde entier, leurs autorités de transports (équivalents locaux de la RATP et de la SNCF) ainsi que les grands opérateurs de parking privés. « Beaucoup de marchés se sont ouverts en Europe récemment et l’usager a désormais souvent le choix de l’appli finale pour se déplacer et stationner. Notre objectif ? Créer une plateforme de mobilité globale qui rendrait la ville plus accessible et plus agréable à vivre. Dans la ville intelligente de demain, nos technologies permettront d’interconnecter des plateformes aujourd’hui encore verticales (train, avion, cinéma) sous un système unique. Pour y arriver, les enjeux de sécurisation sont immenses : plus une ville est smart et facilite la vie des gens, plus l’ingénierie derrière est complexe. C’est pour cela que nous avons besoin de jeunes diplômés formés aux dernières technologies » explique-t-il. Hardware, design, électro-mécanique, cloud, cybersécurité… toutes les expertises sont les bienvenues chez EasyPark Group, à condition de posséder, en plus, la capacité à travailler en équipe. « En vivant et en travaillant aux Etats-Unis depuis plus de 10 ans, je me rends compte à quel point cette soft skill a de la valeur ici. Elle dépend aussi beaucoup de la capacité d’écoute et d’adaptation, essentielles pour la réussite de tout projet collectif d’envergure. »

Le goût de l’expatriation

C’est cette forte dynamique de groupe et le large spectre des technologies utilisées par le groupe qui plaisent tant à l’âme d’ingénieur de Benoit Reliquet. Même si, en tant que Président Amérique du Nord, il a désormais plus un rôle de business developer, mettant à profit ses compétences techniques et sa compréhension de l’environnement pour anticiper les évolutions à venir sur le marché. « Durant ces 25 années dans le groupe, je ne me suis jamais ennuyé, j’ai su m’adapter en étant toujours à l’écoute du marché et des clients ». Cette ouverture d’esprit et cette persévérance, je pense que c’est l’expatriation qui me les a données : alors n’hésitez pas à vous exposer au monde, vous en sortirez grandi et votre profil intéressera encore plus les recruteurs. »

Mon EFREI 
« Mon témoignage  contribuera, je l’espère, à rendre en partie ce que l’école m’a apporté. J’y ai appris à apprendre, à travailler, à être curieux. Elle m’a parfaitement préparé à la transition vers la vie professionnelle, que j’ai abordée sans peur. Et je garde un excellent souvenir de mon semestre à Bath University, qui m’a rendu plus ouvert et tolérant. Il y a deux ans, lors du repas de la promo 98 organisé sur une péniche à Paris, je n’ai pas hésité à traverser l’Atlantique depuis Philadelphie pour retrouver mes camarades ! Longue vie à l’Efrei ! »