Interview Benoît Escoffier Daiichi Sankyo
©Jean Chiscano

Combattez le cancer avec Daiichi Sankyo ! – L’interview de Benoît Escoffier

Intégrer un groupe pharmaceutique japonais dans le Top 25 mondial, dont la filiale française en pleine croissance est spécialisée dans l’oncologie, c’est l’aventure que partage avec nous Benoît Escoffier (ESCE 97), Directeur général de Daiichi Sankyo France.

Daiichi Sankyo est présent depuis 2003 dans l’Hexagone. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre activité ?

Peu connu en France, Daiichi Sankyo se situe dans le Top 25 mondial des laboratoires pharmaceutiques. Son expertise historique, née au Japon, se situe dans le traitement des maladies cardio-vasculaires. Il y a 10 ans, le groupe a pris la décision stratégique d’orienter une grande partie de ses investissements dans l’oncologie. Pour cela, il a choisi de faire confiance à ses équipes de R&D, plutôt que de procéder par croissance externe. Un choix gagnant puisque la majorité des projets de R&D sont désormais axés sur le développement de médicaments en oncologie/hématologie (principalement dans le cancer du sein, le cancer gastrique, le cancer colorectal, le cancer du poumon et la leucémie aiguë myéloïde). Le portefeuille de Daiichi Sankyo comporte notamment des anticorps conjugués, une technologie très ciblée. Aujourd’hui, la France est la première filiale européenne du groupe en oncologie. En pleine croissance, elle est passée de 20 collaborateurs en 2019 à 65 en 2022.

GSK, Sanofi, Daiichi Sankyo. Qu’est-ce qui vous a séduit dans le secteur santé-pharma ?

Ma réflexion était simple : je cherchais un secteur porteur de sens et de valeurs humaines. J’ai d’abord pensé à une carrière dans la justice, mais comme mon autre critère était de pouvoir travailler à l’étranger, j’ai choisi l’industrie pharmaceutique, qui cochait les deux cases en m’offrant à la fois du sens et de la mobilité. Ce constat, fait il y a 25 ans, est toujours valable aujourd’hui. Prolongement de la vie, gestion de la douleur et des pathologies chroniques… rares sont les secteurs qui apportent une telle contribution positive aux populations. Et côté mobilité, je n’ai pas été déçu ! J’ai commencé ma carrière à Londres puis en Afrique où j’ai travaillé sur la vaccination contre l’hépatite B avec des organes de santé publique, j’ai ensuite travaillé en Argentine, aux Etats-Unis et me voilà en France dans un groupe japonais pour contribuer à soigner le cancer.

En quoi l’origine japonaise du groupe se ressent-elle chez Daiichi Sankyo ?

L’innovation ainsi que la confiance et la forte autonomie des régions et des pays fait partie intégrante de la culture de confiance propre à notre groupe familial. La vision et l’engagement à long terme sont inhérents à notre stratégie. Tout comme l’importance du sens de la parole donnée. Les Japonais « vivent » leurs valeurs et celles-ci se concrétisent au sein de l’entreprise de façon plus forte que ce que j’ai pu connaître auparavant.

Comment suscitez-vous le coup de foudre chez un jeune diplômé?

Le plus important, c’est le sens. Un jeune diplômé doit réfléchir, définir ce qui a vraiment du sens pour lui, ce qui va lui donner envie de consacrer une partie importante de son temps dans les prochaines années. Il doit être authentique : son choix sera alors beaucoup plus simple, naturel et épanouissant. Nous ne recrutons pas des « individus » mais des « personnes » qui partagent notre état d’esprit et qui ont envie de faire partie du projet et de l’aventure Daiichi Sankyo en France

Diplôme ou soft skills : que regardez-vous en premier chez un candidat ?

Le diplôme est important, il valide des compétences. Mais nous regardons surtout la personnalité car nous devons être sûrs d’être sur la même longueur d’ondes. Nous recherchons des personnes qui partagent 3 convictions : en premier, qu’améliorer la vie des gens par la santé est une priorité. Ensuite, qu’une entreprise est aussi un acteur social qui doit s’engager à réduire les fragilités qui nous entourent. Enfin, que son projet, son goût du travail, soit collaboratif et altruiste.

Mon conseil pour l’entretien

Le marché du travail étant actuellement dynamique, profitez-en pour être authentique et pour choisir une entreprise qui résonne en vous, et qui vous donne envie de vous lever le matin.

Daiichi Sankyo  recherche des talents !

Afin de l’accompagner dans la dizaine de lancements de molécules ou de nouvelles indications prévus dans les cinq prochaines années, notamment sur le cancer du poumon, la filiale française va recruter des profils scientifiques (médecine, pharmacie, biologie, chimie…) mais également des profils business school, Dauphine ou Sciences Po pour les fonctions supports : accès au marché, affaires pharmaceutiques, marketing, communication, finance…

Contact :
benoit.escoffier@daiichi-sankyo.fr

Marlene.MONNIER@daiichi-sankyo.fr