Rejoindre le leader mondial de l’aviation qui a mis toutes ses forces dans la bataille des avions zéro émission, c’est ce que vous propose Marie-Pierre Joly (INSA Toulouse 91), SVP of Engineering Strategy & Transversal Integration d’Airbus.
« Tout le monde connaît Airbus, mais pas forcément ses engagements et ses avancées vers l’aviation durable » explique d’entrée Marie-Pierre Joly, SVP of Engineering Strategy & Transversal Integration d’Airbus. « Qui sait par exemple que nous avons signé en 2015 la charte Sustainable development goals des Nations Unies avec plusieurs objectifs : innovation, accès à l’éducation, égalité femme-homme, action sur le climat, impact sur les ressources… ». Depuis, cette volonté a fait boule de neige au sein du groupe et se retrouve chez les collaborateurs d’Airbus, tous purpose driven, à la recherche de sens dans leurs actions.
31 ans d’innovation chez Airbus
« Depuis mon arrivée il y a 31 ans, j’ai pu voir l’évolution entre les premiers A340 et les actuels A380, A350, A320 néo… A chaque génération, nous essayons d’avoir l’avion le plus économe énergétiquement et de gagner entre 10 et 15 % d’économie sur le carburant. Mais le marché de l’aviation croit plus vite que nos capacités. Désormais, les améliorations incrémentales ne suffisent plus : nous devons changer de braquet. » Pour cela, Airbus réalise de gros investissements, à la fois pour réduire les émissions (CO2, sonores…) et pour améliorer la réparabilité des avions sur 25 ans. « L’accès à la maintenance est facilité et les matériaux utilisés sont recyclables ou recyclés. Etre leader du marché nous donne une obligation morale. Nous travaillons avec les motoristes sur les SAF (Sustainable Aviation Fuels), issus de la biomasse, que nous testons avec succès sur la propulsion des moteurs actuels. Pour augmenter leur volume de production, nous investissons sur l’écosystème et une véritable filière d’approvisionnement. »
A l’aube d’une nouvelle génération
L’avion à zéro émission est un défi technologique passionnant pour la jeune génération. « Mais elle n’est pas la seule à être en quête de sens. Je suis très fière d’avoir la possibilité, à mon niveau hiérarchique, d’influencer la stratégie d’ingénierie du groupe. » De fait, chez Airbus, l’ingénierie et la recherche rassemblent 12 000 personnes, toutes passionnées. Depuis la crise sanitaire, le groupe a procédé à des transformations de ses métiers en se tournant vers le digital. « Les jeunes diplômés pourront nous aider à être plus performant grâce à l’IA et au machine learning, et qui embarqués offriront plus d’assistance au pilotage et plus de sécurité en approche des aéroports hyper congestionnés. » Autre sujet pour les jeunes talents, le quantum computing, qui mobilise des technologies et des puissances de calcul énormes, au-delà du cloud, sur lesquelles Airbus est à l’avant-garde pour atteindre de haut niveau d’optimisation des produits.
Des ingénieurs autonomes
Avec l’avènement du télétravail, les façons de travailler ont aussi évolué. « On assiste à un empowerment croissant des ingénieurs, avec des managers qui s’attachent désormais surtout aux résultats. On a même mis au point des équipes « Agiles » pour les développements, et ça fonctionne très bien. » Cet état d’esprit, Marie-Pierre Joly l’avait déjà ressenti à ses débuts chez Airbus. « En tant qu’ingénieur mécanique option production, j’ai commencé dans l’atelier de propulsions aérospatiales et j’ai tout de suite été surprise par l’autonomie et la bienveillance qui y régnaient, bien qu’en étant dans un très grand groupe. Cela s’est confirmé au fil des années. » L’humilité, la qualité des produits et des valeurs fortes sont selon elle ce qui caractérise l’état d’esprit Airbus. « Il faut en permanence se remettre en cause car on peut toujours mieux faire. » Les jeunes talents qui rejoignent Airbus devront donc être curieux, dotés d’une soif d’apprendre et avoir un fort esprit collaboratif.
Mon INSA Toulouse
« Être un ingénieur généraliste m’a été très utile ! J’ai eu plusieurs vies. J’ai travaillé en production, en bureau d’études, puis en management. La mécanique des fluides, les sciences humaines, la négociation, la finance, l’entrepreneuriat, les langues… tout m’a été utile dans ma carrière ! »
Airbus Ingénierie recrute !
Des profils variés et équilibrés, avec déjà 27 % de femmes. A la tête de l’Académie pour l’ingénierie, Marie-Pierre Joly le confirme : c’est le moment de postuler ! 1 000 recrutements sont prévus en 2023 en Europe, dont 500 en France, sur tous les métiers (automatisation, matériaux, structure, systèmes, digital, data analytics…).
Contact : marie-pierre.joly@airbus.com