La Société de Financement Local (SFIL) a été créée en 2013 dans le but de garantir la stabilité du financement du secteur public local en France. En 2015, cette jeune banque a également reçu pour mission par l’Etat, la création d’un dispositif de place dédié au refinancement des grands contrats de crédits à l’exportation. Des missions stratégiques qui reposent sur des valeurs clés : confiance, cohésion et expertise. Valeurs auxquelles adhère Béatrice Gosserez (DEA droit des affa ires et de l’économie, Paris I 93), Secrétaire générale de SFIL.
En quoi consiste le rôle de secrétaire générale d’une structure publique aussi jeune ?
Ma fonction recouvre quatre domaines – la direction juridique, la vie sociale de l’entreprise, la conformité et la communication – et se concentre autour d’une mission clé : assurer la sécurité juridique et règlementaire de la banque et de la direction générale. Membre du comité exécutif, je vis cette fonction comme un partenariat avec les autres directions l’objectif étant pour les équipes du Secrétariat général que j’anime, de proposer des solutions qui rencontrent à la fois les attentes de nos clients internes tout en étant conformes avec la réglementation. C’est un vrai rôle de Business partner mais également de gardien du temple, ce qui rend la fonction passionnante, bien loin de l’image que peuvent avoir les juristes. Le challenge est également très motivant : beaucoup reste à faire et participer à une telle construction, avec l’intérêt général pour fil conducteur, est une aventure incroyable.
Dans un secteur aussi exigeant, quelles qualités essentielles l’université permet-elle d’acquérir ?
L’université nous apprend à nous organiser, à nous prendre en charge et à devenir très rapidement autonome. Elle favorise également l’ouverture d’esprit et développe la capacité de réflexion, qui sont autant de compétences qui font la différence aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Vous êtes obligé de déployer une grande capacité de travail, notamment en droit. En DEA, mon professeur, Christian Gavalda, avait pour habitude de dire que la sélection ne se faisait pas sur dossier mais tout au long de l’année. Seuls les plus persévérants réussissaient. J’en garde un excellent souvenir et j’ai beaucoup appris. Ce fût un vrai marathon mais c’est ainsi que naissent des vocations grâce au vivier incroyable de professeurs passionnés qui vous entrainent dans leur sillon. C’est une excellente formation au monde du travail.
Évoluer avec un vrai sens de l’intérêt général
Quels profils universitaires sont-ils alors susceptibles de rejoindre SFIL ?
Nous cherchons des profils orientés risques marchés et crédits, ALM, ingénierie financière, des juristes contentieux ou marchés financiers. Nous sommes particulièrement attachés à développer et à encourager le recrutement d’anciens stagiaires et alternants. Les compétences de nos collaborateurs sont celles que l’on retrouve dans le milieu bancaire avec pour certaines fonctions une connaissance du secteur public local. Nous recherchons des collaborateurs autonomes, capables de prendre des initiatives et qui apprécient le changement, exigeant souplesse, réactivité et capacité d’innovation. SFIL offre toutes les possibilités d’évoluer au sein d’un secteur en mouvement perpétuel. Ce sont debelles opportunités à saisir en début de carrière, notamment pour les jeunes femmes qui doivent dépasser les freins socioculturels qui ont la vie dure sur leur carrière. La génération Y semble mieux armée à cet égard.
Souvenir de promo
« L’université, c’est une histoire de belles rencontres. Une de mes professeurs m’avait recommandée à une de ses anciennes étudiantes qui travaillait dans une petite entité de gestion d’actifs, qui n’était pas connue à l’époque. J’ignorais tout du monde de la gestion d’actifs et des OPCVM. J’ai plongé. Cette opportunité m’a permis de participer au développement d’une structure qui est devenue Axa Investment Managers, un des plus beaux noms de la gestion d’actifs aujourd’hui. Une opportunité unique en début de carrière qui m’a construite professionnellement, armée que j’étais par ma formation universitaire. »
Chiffres clés
Banque 100 % publique détenue à 75 % par l’État français, à 20 % par la Caisse des Dépôts et Consignations et à 5 % par La Banque Postale – 383 salariés, basés à Paris et à Lyon – Bilan 2014 : 88 milliards d’euros
VC
Contact :
Pour rejoindre SFIL, rendez-vous sur : www.sfil.fr ou www.sfil.fr/candidat/
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