Rejoignez une entreprise jeune et déjà leader mondial des services multi-techniques et à l’énergie ! N’attendez plus pour relever des défis liés à la transition énergétique et bas carbone que vous présente Céline Combes-Muzart, (Sciences Po Rennes 04), Directrice marketing chez Equans.
Equans, une petite entreprise qui a tout d’une grande ?
J’ai rejoint l’entreprise il y a un peu plus de deux ans au moment où elle a été rachetée par le groupe Bouygues. Nous réalisons un peu plus de 19 milliards de chiffre d’affaires dans 20 pays. C’est une aventure passionnante car nous travaillons aussi bien dans le nucléaire, les processus industriels, les bâtiments urbains ou les aéroports… Tout est à construire, d’un point de vue marketing, il faudrait une vie pour tout connaitre des métiers d’une entreprise multi service comme Equans.
Quels sont les aspects les plus excitants du job ?
Le marketing B to B repose sur des relations clients long terme et une segmentation sectorielle. Il faut comprendre les besoins stratégiques des clients et anticiper les tendances du marché. Les défis en termes de réglementation, variations de prix de l’énergie ou encore les sujets d’acceptabilité, notamment dans les secteurs sensibles comme les data centers, exigent une approche qui va au-delà de la technique, en intégrant des logiques d’usage et de collaboration. Mes missions ? Présenter Equans et ses compétences pour chacun des grands marchés de croissance en travaillant avec les différentes entités toujours dans une logique décentralisée. Il faut également accompagner certains pays pour structurer la connaissance clients et être plus pro-actif dans le développement commercial.
Comment intégrez-vous la transition écologique dans votre stratégie de communication ?
Chez Equans, nous accompagnons nos clients vers la décarbonation en mettant en avant des solutions plus durables. L’enjeu est de montrer que la durabilité est non seulement une nécessité réglementaire, mais aussi une source de performance. C’est à nous d’inventer un marketing qui valorise des nouveaux récits et rend attractif de nouveaux modes de consommation et d’usage.
Equans, c’est donc le paradis des services multi techniques pour les jeunes dip’ ?
En 2024, nous avons recruté 11 000 personnes dans le monde. Nous avons un fort besoin de profils techniques et data, mais les talents capables d’articuler les enjeux clients, en marketing et commerce ont aussi leur place. Lorsqu’ils n’ont pas de profil technique d’ingénieurs, les jeunes talents nous rejoignent souvent par les fonctions support (finance, RH, marketing, commercial, communication). Et un diplômé de Sciences Po peut aussi nous intéresser !
Que peuvent apporter les profils Science Po dans une entreprise comme Equans ?
La relation client est basée sur la collaboration et le long terme. Les profils IEP sont capables de comprendre, au-delà de la technique, le dialogue avec les clients et leurs attentes. Ils sont structurés, curieux et n’ont pas peur de vulgariser la technique, du moment qu’ils comprennent les tenants et les aboutissants d’un sujet. La force des diplômés de Sciences Po, c’est cette ouverture d’esprit et cette capacité de synthèse. Ils sont capables d’animer des workshops entre différentes parties prenantes et de les faire converger sur quelque chose qui a du sens pour chacun. Cela suppose beaucoup d’écoute, d’observation et de travail pour donner une dimension de marketing intelligence à notre activité.
Les récentes polémiques survenues à Sciences Po mettent-elles à mal le modèle de l’institution ?
Je ne pense pas. Il faut accepter que les élèves de l’école aiment la chose politique, le débat, le discours, le partage d’idées. Le côté médiatique fait partie de l’institution. À mon époque aussi il y avait une tendance à tout politiser, mais c’est ce qui fait la force de Sciences Po. Ces polémiques n’ont en rien entaché la légitimité de l’école.
Sciences Po Rennes
J’y ai vécu des années de stimulation intellectuelle extraordinaires, de rencontres, de parcours, d’intérêts… J’ai choisi la Majeure Économie-Finance et j’ai beaucoup aimé les cours de Pablo Diaz (aujourd’hui directeur de l’établissement) sur l’urbanisme des pays en développement. Je me souviens aussi qu’un de nos professeurs nous avait aussi fait lire l’Enfant peul d’Amadou Hampâté Bâ, un écrivain qui a donné son nom à notre promotion.
Contact : celine.combes-muzart@equans.com
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