Communiqué de presse:
Alors que les inscriptions sur la plateforme Admission Post-Bac commencent ce 20 janvier, l’Union Nationale des Entreprises du Paysage souhaite faire passer un message clair à destination des futurs étudiants : les métiers du paysage sont des métiers d’avenir ! Le secteur recrute : 34 % des entreprises du paysage envisagent de recruter dans les mois à venir.1 Du BEP au Master, les étudiants du secteur du paysage sont formés à des métiers de terrain, et développent des compétences techniques pour répondre aux défis de demain : végétalisation urbaine, gestion écologique des jardins et espaces verts, génie végétal ou encore entretien « zéro-phyto ».
Le paysage : un secteur attractif qui recrute
Alors que 4 entreprises du paysage sur 10 déclarent avoir des difficultés à recruter, l’Union Nationale des Entreprises du Paysage souhaite sensibiliser les futurs étudiants aux opportunités nombreuses du secteur.
En effet, choisir les métiers du paysage, c’est opter pour une filière qui recrute et qui pourvoit des emplois stables. Depuis 2010, le secteur affiche une croissance continue et renforce ses effectifs, avec 91 100 professionnels en 2014, en hausse de 7,2 % en 4 ans. De plus, les 28 600 entreprises du paysage offrent en majorité des contrats à durée indéterminées (82 % des salariés).
LES CHIFFRES CLÉS DES ENTREPRISES DU PAYSAGE
28 600 ENTREPRISES – 91 100 ACTIFS – 5,34 Mds d’€ DE CHIFFRE D’AFFAIRES
82 % DES ACTIFS SONT EN CDI – 88 % DES CONTRATS SONT A TEMPS COMPLET –
34 % DES ENTREPRENEURS DU PAYSAGE COMPTENT RECRUTER DE NOUVEAUX SALARIÉS1
« Les entreprises du paysage proposent des emplois qualifiés à tous les niveaux de diplômes, et offrent de nombreuses possibilités d’évolution au sein de la profession. Les métiers du paysage ne sont pas délocalisables, et nos expertises sont demandées sur tout le territoire français, explique Michèle Gasquet, vice-présidente de l’Unep en charge de la formation. Cette dynamique positive de notre secteur ne se démentira pas dans les prochaines années : végétalisation urbaine, gestion « zéro-phyto », jardins connectés… Nos compétences et notre « savoir-vert » seront incontournables pour répondre aux défis environnementaux de demain. »
Des formations du CAP agricole au diplôme d’ingénieur, aux débouchés assurés
Le numérique et les outils de conception sont de plus en plus intégrés aux métiers du paysage, mais ce sont toujours les formations de terrain, du jardinier au chef de chantier, qui offrent actuellement le plus de débouchés. Parmi les profils recherchés, arrivent en tête les jardiniers paysagistes en entretien et en création, les grimpeurs-élagueurs, et les conducteurs de travaux. Les postes d’encadrement sont également de plus en plus demandés par les entreprises, et notamment les postes de chefs d’équipe.
Les métiers du paysage offrent des activités très variées et englobent plusieurs spécialités accessibles à tous les niveaux de diplômes : de la création de jardins à l’entretien d’espaces verts en passant par l’élagage, la végétalisation des murs et toitures ou encore le paysagisme d’intérieur.
Toutes les formations peuvent aussi bien être suivies en formation initiale que par la voie de l’alternance. Les deux types de contrat, celui de l’apprentissage et celui de la professionnalisation (qui remplace le contrat de qualification) sont d’ailleurs fortement représentés dans les entreprises du paysage puisqu’ils concernent 13 % des salariés, soit plus de deux fois le seuil réglementaire. L’apprentissage a l’avantage de proposer aux apprenants des formations au plus près du terrain et de leur permettre d’être rapidement opérationnels dans ces métiers techniques.
Des métiers passions, demandant des compétences très techniques
Devenir un entrepreneur du paysage, c’est pratiquer un métier dédié à l’art des jardins tout en étant attentif aux problématiques environnementales actuelles. Les jardiniers paysagistes allient ainsi sens esthétique et expertise technique, travaux ouvriers et créativité pour concevoir un jardin de A à Z. Les futurs professionnels devront acquérir une connaissance parfaite du végétal et des méthodes de création et d’entretien des jardins.
Outre les compétences techniques, avoir un sens du service et une approche commerciale efficace sont autant d’atouts pour les futurs jardiniers paysagistes. Les qualités managériales et de leadership sont aussi très recherchées par les entreprises, car elles permettent aux jeunes professionnels de rapidement gérer un chantier seul, et d’évoluer vers les professions de chef d’équipe par exemple.
« Très jeune, j’ai été pris de passion pour les jardins. Et de fil en aiguille, j’ai rencontré des jardiniers- paysagistes. En les côtoyant, j’ai décidé de travailler moi aussi dans les jardins. Je suis actuellement en deuxième année de BTS. J’aimerais, à l’issue de cette formation, intégrer une entreprise, gérer une équipe et peut-être, une fois que j’aurais acquis de l’expérience, monter ma propre entreprise. » Quentin Rose, vainqueur 2016 des Olympiades des Métiers pour la région Île-de-France.