Face aux défis climatiques et dans un monde en perpétuelle mouvance, Schneider Electric veut jouer un rôle de sauvegarde de la planète grâce à ses solutions d’électrification. Son VP Europe supply chain deployment & planet ambassador, Sébastien Foison (Grenoble INP-Génie Industriel 97), détaille comment il est possible d’être impactant tout en restant fidèle à ses valeurs.
Quel rôle peut jouer Schneider Electric dans la transition énergétique ?
Le rôle de mon entreprise dans l’environnement et l’impact sur la planète est inscrit dans son nom : SchneiderElectric. Pour un monde plus durable, il faudra sortir des énergies fossiles et électrifier encore plus. C’est notre cœur de métier, cela fait des décennies que l’on travaille avec nos clients pour faire plus avec moins. Schneider travaille activement pour découpler la croissance – qui est synonyme de modernisation – avec le besoin en énergie. Pour être un acteur crédible, il faut être exemplaire, c’est pourquoi notre entreprise s’est engagée très tôt dans la réduction de sa consommation d’énergie et suit un planning ambitieux de décarbonisation de sa supply chain. Schneider est régulièrement cité comme l’un des acteurs les plus impactant et ambitieux sur ce sujet.
Entreprise à impact, vous investissez néanmoins dans le projet pétrolier controversé EACOP en Afrique. Comment analysez-vous cette singularité ?
Mon avis personnel sur le projet EACOP est très clair : c’est une aberration qui va à l’encontre de tous les avis d’experts. Le monde doit sortir des énergies fossiles et non investir dedans. L’ambition de Schneider est de minimiser l’impact carbone et environnemental des projets de nos clients, il en est de même sur celui-ci. C’est ainsi que Schneider justifie son engagement. Il n’en reste pas moins que les débats internes existent sur le bien-fondé de participer ou pas à ce type de projet. C’est un des nombreux points positifs de ce groupe : il y a de l’espace pour la critique, Schneider avance et se réinvente, toujours à l’écoute de ses employés, clients et actionnaires.
Tunisie et en Allemagne, projets sortant des sentiers battus : votre parcours a de quoi inspirer la jeune génération ?
Je n’ai jamais eu comme mantra de sortir des sentiers battus, en revanche j’ai toujours eu l’ambition de choisir ma trajectoire en fonction des opportunités (provoquées ou non) qui résonnaient le mieux avec mes valeurs, ma vision et mes envies du moment. Cette philosophie a guidé toute ma carrière, et en regardant en arrière, je ne changerais rien ! D’où mon message : restez vous-même et assumez qui vous êtes.
Pourquoi êtes-vous un alumni toujours engagé pour votre école ?
Je suis membre du conseil d’administration du club industriel de Grenoble INP-Génie industriel. Cette implication est assez naturelle puisque je n’aurais sans doute pas eu un tel parcours sans l’apport de cette école. C’est donc logiquement que j’ai l’envie de contribuer à sa réussite et à celle de ses étudiants aujourd’hui en l’aidant à se remettre en cause pour s’adapter au mieux au monde industriel d’aujourd’hui et de demain.
Le cœur de la réindustrialisation durable bat dans votre entreprise : la preuve en une phrase !
Depuis 2017, Schneider a réduit ses émissions de CO2 d’environ 80 % et aujourd’hui 80 sites sont Net Zéro Carbone.
Chiffres-clé : 36 milliards € de CA en 2023 / 150 000 collaborateurs.
Contact : Travailler chez Schneider Electric – Professionnels | Schneider Electric France (se.com)