Recherche : les universités parisiennes sont dans le game !

© Archives nationales
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Les universités parisiennes sont autant de creusets de recherche et d’émulation intellectuelle à même de pousser l’innovation made in France vers les sommets. Leurs président.e.s reviennent sur les plus grands atouts de ces établissements.

L’université est le premier lieu de formation en France : 63 % des étudiants dans l’enseignement supérieur choisissent l’université française, qui constitue également la première destination francophone pour les étudiants internationaux. Elle représente aussi la première force de recherche et d’innovation en France. Et avec un impact certain ! Pour preuve, un euro investi dans l’Enseignement supérieur et la Recherche génère quatre euros de retombées économiques. Quelle place les universités parisiennes tiennent-elles dans cet écosystème ? Panorama.

« L’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne doit accompagner les grandes transformations sociales et sociétales ! »

L’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne assume son modèle « d’université d’excellence en sciences humaines et sociales (SHS), reconnue et performante à l’international, à fort impact pour la société, que ce soit dans le cadre de la formation de ses étudiants, ou de la recherche » affirme-t-elle dans sa feuille de route. Sa présidente Christine Neau-Leduc partage le mode d’emploi de l’établissement pour rester au top.

La « différence Paris 1 » ?

Fruit d’une importante réflexion collective, notre projet stratégique affirme un modèle d’université en SHS projetée dans des collaborations nationales (nous sommes notamment membre du Campus Condorcet) et internationale, avec l’université européenne Una Europa désormais composée de 11 établissements, comptant parmi le plus stratégiques. A cela s’ajoute l’obtention du PIA4 Excellence (plus de 18 millions d’euros). Ces projets nous permettent de développer nos formations et notre recherche en restant une université de SHS de plein exercice, sans diluer notre identité.

Où en est le projet Una Europa justement ?

C’est l’exemple même d’un partenariat fort et structurant dans tous les domaines : formation, recherche, mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs etc. Grâce à ses 11 membres (dont University College Dublin, Universiteit Leiden et Universitäd Zürich qui nous ont récemment rejoints), Una Europa s’illustre comme un laboratoire d’idées pour imaginer l’université européenne du futur avec une formation pluridisciplinaire et thématique ainsi que des mobilités plus importantes qu’aujourd’hui.

Comment l’Université participe-t-elle concrètement aux évolutions de la société ?

Paris 1 souhaite approfondir son modèle d’université de recherche pluridisciplinaire pour et avec la société, car nous sommes convaincus que la production scientifique doit participer aux progrès sociétaux et accompagner les transformations à venir. D’autant que la recherche en SHS a une place considérable à prendre, en matière d’acceptation du progrès scientifique et médical par exemple. Mais cela suppose de mieux financer, de mieux accompagner et de donner plus de temps à nos doctorants et chercheurs. Nous allons d’ailleurs créer une « fédération de recherche » pour monter de grands projets tournés à l’international et permettre à l’Université de jouer un rôle de think tank offrant des outils de haute expertise pluridisciplinaire apte à accompagner les grandes réformes à venir.

Université Paris-Panthéon-Assas : plus forte, ensemble

Ne parlez plus de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas ! Depuis le 1er janvier 2022, cette institution universitaire française s’est transformée en un nouvel acteur du monde universitaire. Sous le nom d’Université Paris-Panthéon-Assas, l’Établissement Public Expérimental (EPEx) qu’elle a créé avec EFREI Paris, l’ISIT, le CFJ, l’École W et l’IRSEM affiche son ambition : « accompagner et soutenir les transformations du monde contemporain en tant qu’établissement d’enseignement supérieur et de recherche de premier plan. » Son président Stéphane Braconnier nous en dit plus.

Les trois principaux objectifs de l’Université Paris-Panthéon-Assas ?

D’abord, renforcer notre interdisciplinarité de façon maîtrisée et pensée grâce à l’intégration de ses établissements composantes aux champs disciplinaires complémentaires. Ceux-ci font partie intégrante de l’Université, ils siègent dans les conseils centraux, vont participer activement à la constitution des collèges de formation et de recherche et tous leurs étudiants ont une carte étudiante commune. Ensuite, renforcer notre attractivité internationale. Aujourd’hui, nous avons encore trop peu d’étudiants français qui partent à l’étranger et d’internationaux qui viennent en France : il est essentiel d’accroître les flux. Pour ce faire, nos campus à Dubaï, Singapour et l’Ile Maurice sont bien sûr essentiels. Enfin, l’établissement d’un schéma directeur de la vie étudiante (activités associatives, sport, handicap, lutte contre les VSS, égalité des chances etc.) sera un chantier phare de 2022/23.

Qu’est-ce que ce modèle unique change concrètement pour vos étudiants ?

Il consolide et enrichit considérablement leur formation. Soit par une contribution des établissements composantes à des formations / cursus déjà existants, soit par la création de nouvelles formations avec ces établissements. Nous réfléchissons aussi à la création de passerelles. Cet élargissement des compétences est également moteur pour leur employabilité, même si celle-ci est déjà très bonne.

Pourquoi êtes-vous fier d’en être président ?

Parce que ce choix audacieux de transformer Paris 2 en EPEx engendre trois grands défis. D’abord, expliquer et faire accepter cette transition à la communauté de l’Université, ce à quoi nous sommes, je pense, parvenus aujourd’hui. Ensuite, donner vie à cet établissement autour de projets intégrant et embrassant toutes ses composantes. Et enfin, réussir à faire vivre une communauté plus hétérogène qu’avant. En tant que président, je dois être le gardien scrupuleux de notre identité originelle tout en adoptant les nouvelles composantes de l’université. C’est un équilibre parfois subtil à établir, car je suis, comme beaucoup ici, attaché à cette identité originelle… mais c’est aussi le défi le plus stimulant !

Quelle impulsion ce nouvel établissement va-t-il donner à la recherche ?

Nos établissements composantes arrivent avec de nouvelles idées et de nouveaux projets qui sont autant d’occasions, pour nos équipes de recherche, d’entamer un travail d’introspection pour s’ouvrir à de nouveaux travaux à l’avenir. Cela favorise également l’émergence de nouvelles façons de travailler : décloisonnement des équipes de recherche, implication des doctorants, nouvelles thématiques moins compartimentées etc.

« En 20 mois l’université a déjà beaucoup changé, sans renier son identité et sa spécificité. Et c’est parce qu’elle change que c’est une chance de la rejoindre ! »

Université Paris Cité met le cap sur l’international

Université Paris Cité a pour ambition de se hisser au niveau des meilleure universités de recherche intensive dans le monde. Sa présidente Christine Clerici détaille les atouts de l’établissement pour y parvenir.

Votre bilan deux ans après la création d’Université Paris Cité ?

Certes assez récente, l’université s’appuie sur ses deux universités de recherche intensive fondatrices. Elle jouit aujourd’hui d’une plus grande visibilité nationale et surtout internationale, un facteur d’attractivité pour les étudiants et les enseignants-chercheurs. Nos places dans les classements internationaux montrent d’ailleurs que nous sommes sur le bon chemin. Le classement Leiden (qui s’intéresse à la qualité et au nombre de publications) nous distingue par exemple comme la première université française en termes d’impact des publications. Je tiens également à préciser que nous sommes la première université française en termes de parité des auteurs.

Comment sa recherche se connecte-t-elle au monde réel ?

Elle a signé 500 contrats en relation avec des industriels, dépose chaque année une vingtaine de brevets et met en œuvre des actions ciblées sur la prématuration et la maturation. Grâce à son panel de disciplines assez unique au niveau francilien, qui va de la santé aux SHS en passant par les sciences dures, l’Université peut développer une recherche fondamentale ambitieuse, mais aussi croiser les disciplines et faire dialoguer les acteurs. Nous encourageons par ailleurs nos 3 000 doctorants et 750 docteurs diplômés chaque année, à s’intéresser à l’entrepreneuriat et avons mis en place un système de détection et de valorisation des découvertes de nos chercheurs. Parmi elles, je pense notamment à Carboneo qui développe des procédés de recyclage à grande échelle du CO2 en composés chimiques de base et en carburant, à EVerZom qui développe un procédé innovant de bioproduction d’exosomes pour des applications thérapeutiques en médecine régénérative, ou encore à Chipiron qui s’appuie sur des dispositifs quantiques de pointe pour concevoir des machines IRM peu coûteuses, légères et portables fonctionnant à très bas champ magnétique.

Votre grand chantier cette année ?

L’internationalisation de l’université. Si on veut être une université de recherche intensive de niveau international, il faut être en mesure d’accueillir les étudiants et les chercheurs comme le font toutes les universités dans le monde. Nous allons aussi bien sûr continuer d’accompagner l’émergence de nouveaux projets en recherche fondamentale pour identifier les sujets les plus porteurs et avancer sur les programmes interdisciplinaires. Nous avons également la volonté de construire un pôle universitaire d’innovation.

« Nous agissons pour accompagner les chercheurs dans leur mission, afin que cette excellence qui est la nôtre et la leur, perdure dans un environnement socioéconomique très difficile. Dans un contexte inflationniste, il y a des choix à faire et notre choix, c’est de maintenir d’excellentes conditions pour la recherche. »

Université Paris Saclay, attention pépites !

Sylvie Retailleau, présidente de l’Université Paris-Saclay a été nommée ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en mai 2022. Une nomination qui distingue la présidente de la seule université française à s’être hissée, dès l’année de sa création, au 13e rang mondial du très convoité classement de Shanghai qui récompense les universités les plus productives en matière de recherche dans le monde. Thierry Doré, Vice-Président Recherche de l’Université partage quelques raisons de ce succès. 

Les atouts de la recherche à Paris Saclay ?

Sa structure permet de rassembler les collègues d’une même discipline dans des ensembles propices aux synergies. Ainsi par exemple, tous les mathématiciens de l’Université, quel que soit leur employeur, se retrouvent dans la Graduate school de mathématiques où ils travaillent et réfléchissent ensemble à leurs travaux. Il en va de même en chimie, biologie, physique, droit, économie gestion etc. L’université permet aussi d’organiser la recherche autour d’une vingtaine d’objets interdisciplinaires et ainsi dépasser les frontières des écoles graduées pour traiter des enjeux sociétaux. Sans oublier sa masse critique, véritable atout en termes de visibilité internationale.

Comment fédérer la recherche dans un écosystème aussi foisonnant que le vôtre ?

L’université a constitué des gouvernances qui permettent de travailler ensemble et d’établir des stratégies collectives. Autre levier de cohésion : le financement. L’argent collecté pour la recherche est gagné à 14 membres et redistribué à travers les structures transverses que sont les écoles graduées et les objets interdisciplinaires qui couvrent une grande variété de sujet. Deux exemples : les sciences du patrimoine (qui mobilisent les SHS mais aussi les sciences analytiques comme la physique et la chimie), ou la biodiversité et l’aménagement des territoires (qui font appel à des bioclimatologues, des agronomes, des économistes ou des écologues travaillant sur la transformation des territoires au regard des enjeux productifs, écologiques, climatiques et d’habitat).

Hugo Duminil-Copin est lauréat de la médaille Fields en mathématiques. Une pépite de l’Université… parmi tant d’autres !

La présence de mathématiciens de haut niveau est évidemment très précieuse. D’autant plus qu’Hugo Duminil-Copin dit être venu à Paris Saclay pour son environnement favorable de recherche, incarné notamment par l’Institut des Hautes Études Scientifiques (IHES). Je citerais également d’autres exemples qui font rayonner l’Université : la professeure en oncologie Laurence Zitvogel et ses travaux pionniers sur les relations entre microbiote et cancer, le climatologue Philippe Ciais et ses travaux sur les écosystèmes cultivés au sein de l’Institut de convergence Cland (Changement climatique et usage des terres) sur le plateau de Saclay, la chercheuse CNRS Marie Cornu et ses travaux en droit du patrimoine avec le laboratoire de Droit de l’ENS, ou encore François Robinet et ses travaux internationalement reconnus sur le Rwanda.

Pourquoi faire de la recherche à Paris Saclay et pas ailleurs ?

Peu d’universités françaises vous permettent de ne pas avoir à choisir entre excellence disciplinaire et ouverture à la recherche interdisciplinaire. Paris Saclay est aussi une université dotée d’équipements de recherche, pour certains uniques en France et rares à l’international. Trois exemples parmi tant d’autres : le Synchroton qui relève de notre périmètre, notre ensemble d’infrastructures en physique des particules qui représente la plus grosse densité d’appareils disponibles en France, ou encore, notre bibliothèque de mathématiques, une des trois bibliothèques de référence en la matière en France. Sans oublier l’écosystème d’entreprises (grands groupes, PME, startups) qui ne cesse de se développer au sein du Plateau de Saclay et qui ouvre des opportunités significatives à celles et ceux qui ont la fibre de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

En quête de sciences et de sens ? Bienvenus à Sorbonne Université !

L’ambition de Sorbonne Université ? Défricher les chemins de la connaissance et relever les grands défis contemporains : changement climatique et durabilité, transformation numérique et révolution des données, médecine personnalisée, science ouverte etc. Sa nouvelle présidente, Nathalie Drach-Temam, nous en dit plus sur les chellenges qui s’ouvrent à l’établissement.

Qu’est-ce qui vous a menée vers la présidence de Sorbonne Université ?

Après un certain nombre d’année au sein de sa gouvernance et notamment à la vice-présidence Recherche, Innovation et Science ouverte de 2018 à 2021, je souhaitais pousser des projets qui me tiennent à cœur. D’abord, remettre la science au cœur du débat démocratique et ainsi redonner à l’université tout son rôle et toute sa légitimité à conseiller les décideurs publics et privés en s’appuyant sur ses forces que sont la formation et la recherche. Réaffirmer le rôle essentiel de l’université dans la société actuelle sur des sujets très actuels (santé globale, ressource pour une planète durable, société en mutation etc.) donc, mais aussi investir dans les travaux de recherche sur un temps long. Dans un moment particulier de l’évolution de l’écosystème de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ESRI), je souhaitais également participer à porter l’autonomie des universités à son aboutissement.

Parlez-nous de l’alliance européenne 4EU+.

Elle vise à renforcer la vision européenne et penser la politique d’ESRI à l’échelle européenne en partageant nos bonnes pratiques en termes de formation, de recherche et d’organisation. Nous travaillons ainsi par exemple sur les mobilités, celles des étudiants bien sûr, mais aussi des enseignants-chercheurs et des personnels administratifs. Outre cette essentielle dimension européenne, nous souhaitons développer la dimension internationale, en interagissant de plus en plus avec des partenaires mondiaux qui partagent nos valeurs comme l’Université de Laval (Canada), ou récemment, des établissements mexicains et africains.

Formation, recherche et innovation sont vos trois piliers : la preuve ?

Nos étudiants sont formés par la recherche et confrontés à la recherche dès le premier cycle, nous disposons de 140 laboratoires (dont certains rassemblent près de 500 personnes) et de tout un écosystème de transfert d’innovation. Nos chercheurs ont d’ailleurs récemment été à l’origine d’une première mondiale : le dépôt d’archives numériques encodées sur ADN aux Archives nationales. Une première mondiale transformée en startup, Biomemory. Nous promouvons également la science participative. Un exemple : notre Université des patients qui permet notamment aux patients de participer aux activités de recherche autour de leur maladie.

Votre message à celles et ceux qui hésiteraient à se lancer dans la recherche ?

Faire de la recherche ce n’est pas forcément se destiner à une carrière académique, c’est aussi se positionner comme un acteur essentiel des transformations de la société. Dans ces moments où le monde a besoin de sciences et de sens, Sorbonne Université peut vous apporter les deux ! Et si en plus vous êtes animé par une mission de service public, un sens aigu de l’intérêt général et du bien commun : vous êtes les bienvenus.

Université Paris Nanterre : l’université des possibles

L’Université Paris Nanterre est un des 12 nouveaux sites universitaires labellisés Sciences avec et pour la société par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le cadre de l’appel 2022. Un label qui vise à soutenir des projets innovants favorisant le développement de nouvelles interfaces de dialogue entre sciences, recherche et société et la structuration affirmée d’un réseau territorial. En droite ligne donc avec la dynamique dans laquelle s’inscrit cette « université des possibles » qui rassemble34 000 étudiants dont 400 étudiants-entrepreneurs, un incubateur, six écoles doctorales et 45 centres de recherche. De quoi répondre aux défis posés dans et par ses grandes disciplines phares : Droit-économie-gestion, Arts-lettres & langues, SHS et enfin, Sciences-technologies & santé.

Former par la recherche : la signature de l’Université Paris Dauphine-PSL

Une recherche de haut niveau + une formidable insertion professionnelle = le secret de la réussite selon l’Université Paris-Dauphine – PSL. Ajoutez à cela la pluridisciplinarité et la sélectivité, et la marque de fabrique de l’Université est complète ! Son président El Mouhoub Mouhoud, revient sur les grands projets qui vont permettre à l’établissement de continuer à tutoyer les sommets.

Les raisons de l’employabilité record de vos étudiants ?

Si elle avait très bien résisté à la crise, nous observons un vrai rebond cette année et des rémunérations supérieures à la moyenne des grandes écoles. Cette insertion professionnelle record est liée aux disciplines que nous enseignons bien sûr, mais aussi à la recherche menée dans nos six laboratoires. Nous avons réussi à créer un écosystème où la recherche se construit et est dispensée à nos étudiants in vivo, au jour le jour. Ici, on ne répète pas ce qui se fait ailleurs, on enseigne ce que l’on produit et donc, on innove !

Vous innovez en matière pédagogique notamment ?

Nous concevons en effet la pluridisciplinarité non pas comme une dilution des savoirs, mais comme la possibilité d’adjoindre des blocs de spécialisation complémentaires et ainsi, de créer des synergies et de renforcer nos expertises. Nous avons d’ailleurs lancé notre double licence IA & sciences des organisations en 2022 grâce aux interactions entre notre recherche en IA, mathématiques, économie, finance, droit et sciences politiques. Un programme plébiscité par 1 600 candidats pour 28 places, occupées à 47 % par des filles. Force est donc de constater que cette logique combinatoire est un vrai moyen de réduire la sous représentativité des femmes dans les matières scientifiques.

Logique que vous poursuivez en doctorat avec les thèses binômées.

L’Université lance en effet pour la première fois un programme de thèses binômées. Le principe ? Deux doctorants sont encadrés, l’un par un spécialiste en IA et l’autre par un spécialiste en économie, management, sociologie, sciences politiques ou droit. Ils travaillent sur un objet commun mais vu de leur discipline et confrontent ainsi leurs apports disciplinaires pour s’enrichir mutuellement. Dès cette année, le programme Dauphine Numérique va financer les thèses binômées Modélisation d’affaire des intermédiaires du partage des données et Protection de données sur mesure. L’objectif commun ? Proposer des solutions aux fournisseurs de données pour construire de nouvelles stratégies de protection des données d’un point de vue organisationnel et numérique.

Vous allez également renforcer cette pluridisciplinarité à l’international ?

Nous allons effectivement poursuivre le développement des doubles compétences à l’international. Grâce notamment à notre campus de Londres, désormais accrédité via PSL, Higher Education Provider et distingué par le gouvernement britannique comme High Potential Individual parmi 36 universités mondiales. Une remarquable opportunité pour développer notre campus de Londres, où nous allons par exemple ouvrir notre double licence IA & Sciences des organisations en anglais, ainsi que notre master Peace studies. Nous faisons donc la différence en capitalisant sur nos actifs innovants en les adaptant au marché local.

« Former par la recherche donne à nos étudiants une capacité incroyable pour décortiquer le monde sans faire confiance aux apparences. »

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