Née dans une famille très sportive, le sport a naturellement fait parti de la vie d’Aurore. La voile par exemple, a toujours été une activité familiale. En arrivant à Centrale Paris Aurore choisit d’intégrer l’équipe féminine de rugby : « j’adore les sports d’équipe ! J’aime l’idée que l’on gagne et que l’on perde ensemble. Avoir le sens du collectif c’est essentiel pour moi. » Depuis quelques années, Aurore évolue dans un univers très masculin. En effet, les statistiques indiquent que les jeunes femmes sont moins nombreuses que les garçons dans les classes préparatoires scientifiques, une situation qui par conséquent, se répercute dans les écoles d’ingénieurs puis dans les associations sportives. En effet, à Centrale Paris on compte en moyenne 17 % de filles. « Et dans l’association du Raid Centrale Paris, nous sommes 6 filles sur 31 membres de deuxième année. » Mais pour Aurore, être présidente d’une association sportive, même aussi emblématique que le Raid Centrale Paris, n’a rien de particulièrement remarquable. Certes, en seize éditions, elle est la première présidente, mais comme elle le souligne très justement : « ce n’est pas parce que nous les filles sommes en minorité que nous sommes en infériorité ! »
Formation supérieure : Bac S en 2010
Prépa scientifique au lycée Faidherbe à Lille
Actuellement en 2e année à Centrale Paris
Activité associative : Présidente du Raid Centrale Paris édition 2014
Une difficulté surmontée ?
Mon plus gros challenge pour ce début d’année à la présidence du Raid, a été de réussir à organiser un évènement d’une telle ampleur dans une ambiance agréable et la bonne humeur ! En tout nous sommes 90 étudiants dans l’association, une trentaine de deuxième année et soixante première année. Mon objectif de présidente était avant tout que chacun trouve sa place dans l’association, que personne ne puisse se sentir lésé. La communication en interne était donc essentielle.
Ce qui te rend fière ?
Aujourd’hui je suis surtout fière d’être une jeune fille bien dans sa peau, qui a trouvé sa voie et réussi ses études. Je dois cette réussite personnelle et académique en grande partie à mes parents qui m’ont toujours soutenue.
Ta devise ?
« Ce qui ne te tue pas te rend plus fort »
Je pense qu’il faut toujours tirer profit de ses échecs. Même les situations difficiles enrichissent notre expérience.
Le pays où tu aimerais vivre ?
Jusqu’à cet été où j’ai passé six semaines de stage au Sri Lanka, je n’avais jamais quitté la France. Ce fut une expérience incroyable ! Je vois ma vie future en France, toutefois avant de m’installer, je souhaiterais avoir l’opportunité de voyager et prendre un peu de recul par rapport à la culture française et européenne en général. J’aimerais vraiment découvrir d’autres moeurs et des modes de vie différents du notre. Mon séjour m’a donné envie de découvrir davantage l’Asie et plus particulièrement la culture bouddhiste.
Un des sept pêchés capitaux ?
La gourmandise sans hésiter ! Et mon pêché mignon ? Le kouign-amann, une spécialité bretonne.
Anne-Sophie Mathieu