La règle marketing est simple : être là où est le client. Or, il est de plus en plus sur le web. Les fondamentaux du marketing s’adaptent aux usages des internautes, créant de nouvelles opportunités dans le digital marketing et le marketing 2.0 pour les jeunes diplômés.
Les nouveaux métiers du marketing sont sur le web
Le web est un canal de distribution et de promotion devenu incontournable pour les entreprises. Il s’agit de séduire des prospects par le canal internet, de la mobilité et demain de la TV digitale. Les perspectives sont liées au développement du nombre des internautes et donc des acheteurs potentiels. « Pour saisir cette opportunité, les entreprises cherchent des profils digitaux formés aux contraintes techniques et marketing du e-business » explique C. Headley de l’ESG.
A la conquête des conso-acteurs
Le e-business fait appel au digital marketing. « Ses compétences et métiers sont spécifiques et nouveaux, précise C. Headley. Ils vont de la stratégie de référencement naturel, au SEO (search engine optimization), en passant par le SIM (search engine marketing), la publicité en display, la stratégie d’emailing, les enquêtes en ligne, l’investissement des réseaux sociaux. » Les contraintes du commerce en ligne sont aussi celles des usages des internautes devenus des consoacteurs. Ils sont plus exigeants, cherchent la dernière info, comparent. « L’information en temps réel est un enjeu majeur pour la fidélisation comme pour la conquête. Il faut être présent durant toute la phase de recherche puis proposer une phase d’achat simple, agréable et sécurisée. »
Socialiser avec les clients
Séduire et vendre sur les médias sociaux fait appel au marketing 2.0, encore en gestation. « Les personnes visionnant une vidéo sur YouTube ne sont dans une démarche d’achat, illustre A. Kaplan de ESCP Europe. Si achat il y a, il sera impulsif. Il ne faut donc pas déranger l’internaute mais lui offrir la possibilité d’acheter. Par exemple vous regardez un clip, vous passez le curseur sur le T-shirt de la star, vous pouvez cliquer sur un lien commercial et vous offrir le même. » Les technologies pour ce type de services existent et leurs promoteurs recherchent des annonceurs. « On est au tout début de ce modèle économique. Sur Twitter et FaceBook des entreprises proposent à ceux qui les suivent ou sont amis, des promotions dédiées susceptibles de les intéresser puisqu’ils sont inscrits. Car le danger sur les médias sociaux est de déranger. On ne peut être aussi brutal que dans une approche de marketing direct ordinaire. On est plutôt dans un marketing relationnel poussé, une socialisation avec le client potentiel. » Aux États-Unis, des entreprises pionnières font un effort de services post achat. Elles suivent les commentaires sur les réseaux et désamorcent les mécontentements en direct. « Nous sommes là dans une application du marketing direct en temps réel. » Autre piste explorée en Corée du Sud : l’intervention sur des environnements virtuels. Un magasin de vêtements propose de scanner en 3D ses clients puis de faire leurs essayages virtuellement. « La prochaine étape est de proposer ce service sur le site afin de faire ses essayages à domicile. »
Les métiers du e-business
Responsable e-marketing, e-supply chain project manager, responsable communication web, responsable ventes on line, coordinateur web, responsable e-mailing, consultant avant vente, SEO manager, SEM manager, responsable ergonomie, chef de projet web, responsable multimédia, consultant en e-business, administrateur de bases de données, chargé de veille technologique
A. D-F