Depuis dix ans, chez Perceva (contraction de Persévérance et Valeur), on s’emploie à aider les entreprises en difficulté en leur offrant capital stable et assistance managériale. Un travail de long terme, très impliquant mais humainement passionnant. Rencontre avec Jean-Louis Grevet (Centrale Paris 85, MIT 88), son Président-fondateur.
Depuis le temps qu’il utilise des métaphores pour expliquer à ceux qui découvrent son entreprise à quoi ressemble son métier, Jean-Louis Grevet n’en a pas trouvé de plus juste que celle de l’entraîneur d’une équipe sportive. « Comme lui, sans être sur le terrain, mais juste de l’autre côté de la ligne, nous sommes totalement impliqués dans ce qu’il s’y passe, partageant chaque inquiétude et chaque joie des entreprises que nous aidons. »
Ethique et solidarité
Il y a dix ans tout ronds, désireux d’apporter de l’éthique et du professionnalisme dans le monde de l’investissement dédié aux entreprises en difficulté, Jean-Louis Grevet créait Perceva. A l’opposé d’un certain affairisme opportuniste, Perceva aide un certain nombre d’entreprises de qualité à reprendre le chemin de la croissance. Et si la structure n’emploie (encore) que 10 personnes, les intérêts que celles-ci défendent s’élèvent, eux, à 1 milliard d’euros (CA) et quelques… 6 000 emplois !
« Chaque dossier représente pour nous une aventure humaine aussi forte que passionnante »
« En apportant à ces entreprises un actionnariat de long terme, mais également en aidant leurs équipes dirigeantes à mettre en œuvre les changements indispensables, nous les aidons à franchir les obstacles qui les menaçaient et à reprendre le chemin de la croissance. Et ce, sur des horizons d’au moins 7 à 10 ans. Sachant que je passe 90 % de mon temps auprès des dirigeants à parler de leurs problèmes opérationnels, vous imaginez à quel point nous nous sentons finalement impliqués. »
Efficacité & humilité
Quand on l’interroge sur ce dont il est le plus fier au terme de ces dix années passées au service de l’économie, Jean-Louis Grevet se contente d’évoquer le nombre « d’aventures humaines fortes et passionnantes » vécues au côté des dirigeants. Et quand on lui demande à quelle conception du management il en est arrivé, les premiers mots qui lui viennent sont « lucidité » et « humilité » « Tant il est important de « savoir ce que l’on ne sait pas » pour s’entourer des expertises que l’on ne détient pas. »
Evoquant la grande cohésion existant au sein de son équipe, il explique que le plus délicat, pour lui et ses collaborateurs consiste précisément à « élargir cette cohésion au personnel des entreprises avec lesquelles nous travaillons. Ce qui ne peut se faire qu’en passant beaucoup de temps à leur côté, vivant au plus près et en direct chacune de leurs péripéties ». D’où la métaphore de l’entraîneur.
En dépit de l’accélération exponentielle du monde, quelle dimension de l’enseignement reçu à Centrale Paris demeure aussi pertinente aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? « J’évoquerais d’abord la souplesse d’esprit acquise, permettant de passer avec aisance d’un sujet à l’autre, puis la capacité à établir des priorités face à une problématique et aux objectifs qui lui sont liés. Enfin, cette autre capacité de fédérer les ressources et connaissances (que l’on ne possède pas) qui permettent de relever les défis. Sachant qu’une fois en possession de ce précieux bagage technique, notre métier ne se découvre et se maîtrise qu’à la fréquentation d’une seule école : celle du terrain et de la vie ! »
5 mots pour qualifier l’ambiance de travail chez Perceva : Entrepreneurs, transformation, humilité, audace, équipe
Des chiffres et des êtres : Perceva n’emploie que 10 personnes, mais le chiffre d’affaires des entreprises qu’elles aident et contrôlent s’élève à 1 Md € pour 6 000 emplois
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