Natixis Wealth Management, la banque qui ose parler d’argent – L’interview d’Audrey Koenig

Interview Audrey Koenig Natixis Wealth Management
©Natixis Wealth Management

Femme de pouvoir dans un monde éminemment masculin, Audrey Koenig (Université Louis Pasteur 95, IGR-IAE 96) est directrice générale de la banque de gestion de fortune Natixis Wealth Management. Elle nous parle de son ascension, de ses engagements et partage sa vision du leadership.

Interview Audrey Koenig Natixis Wealth Management
©Natixis Wealth Management

Avec ses 30 milliards d’euros d’encours, Natixis Wealth Management occupe une place incontestable dans le marché de la gestion de fortune en France. Adossée au Groupe BPCE – deuxième groupe bancaire en France – la banque, qui évolue dans un environnement très compétitif, revendique haut et fort sa singularité. « Nous sommes une entreprise à taille humaine, composée de femmes et d’hommes engagés et investis, ayant à cœur d’établir une relation de confiance pérenne avec ceux qui veulent entreprendre, investir et transmettre. » De fait, les banquiers privés et les experts métiers (ingénieurs patrimoniaux, spécialistes des crédits complexes, du private equity ou encore des produits structurés) exercent leur métier avec un engagement qui n’a d’égal que leur passion.

Un zeste de féminité accompagné d’un petit vent de fraicheur

Et c’est une femme qui dirige cet établissement bancaire, ce qui n’est pas si fréquent ! Audrey Koenig a su y imposer une vision du métier qui tord le cou aux tabous liés à l’argent. Ce monde de la finance qui se réinvente, empreint de mouvement et d’émotions est d’ailleurs décliné à travers une campagne de communication autour du Next Move, qui s’adresse aux clients en leur déclarant « Votre plus grande richesse est ce que vous en faites. Nous osons parler d’argent ! Nos expertises sont mises au service de choix de vie et d’envies d’une nouvelle génération de clients : plus jeunes, entrepreneurs, parfois passionnés de digital, soucieux de transmettre leurs valeurs ainsi que leur vision de la société. » Audrey Koenig est d’autant plus à l’aise pour parler de valeurs qu’elle en impulse de nombreuses auprès de ses collaborateurs, notamment sur les sujets liés à l’éducation et à la diversité. « Nos salariés peuvent désormais, chaque année, offrir une partie de leur temps et leurs compétences pour aider des jeunes souvent issus de milieu défavorisé en leur proposant des séances de mentoring par exemple. « Je promeus également en interne la diversité, qui est pour moi source de richesse et d’intelligence collective. La parité, enfin, est aussi un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Nous avons dans nos effectifs 56.5 % de femmes et 21 % d’entre elles ont un rôle de leader. »

A propos de leadership… 

Alors qu’elle admet que gravir les échelons et parvenir à sa position de top manager n’a pas toujours été facile – « avec mon bac +5, j’ai commencé tout en bas de l’échelle dans une banque de réseau » se souvient-elle – Audrey Koenig est particulièrement sensible à la détection des graines de leaders. Elle veille à ce que les managers de proximité examinent le potentiel de chaque collaborateur (dont 8 % sont des alternants et stagiaires issus des grandes écoles). Pour ce faire, elle déploie des programmes de formation, consciente qu’il s’agit là d’une génération qui, là encore, se démarque. « Il est important de bien comprendre leurs valeurs et leurs attentes en matière de management pour mieux les faire grandir. » Et quand on lui demande les secrets de sa réussite, elle répond avec l’œil qui plisse : « de l’intuition, beaucoup de travail et… un peu de chance ! L’un de mes premiers clients, quand j’ai débuté, était un gagnant du Loto et il m’a confié la gestion de sa fortune… Je l’ai pris comme un signe ! » Et un peu plus sérieusement : « Des convictions, de l’audace, de la persévérance, mais aussi, une chose que font bien plus les hommes que les femmes : assurer son propre branding. »

Le jeune leader qui vous inspire ?

« Frida KahloUne sacrée nana, que cette artiste peintre mexicaine, symbole, pour moi, d’émancipation féminine s’il en est ! »

Chiffres-clés : une quarantaine de banquiers privés qui, répartis en France et au Luxembourg, gèrent 30 milliards d’euros d’encours.

Contact :  veronique.hemery@natixis.com

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