Succédant à Jean-Louis Roch, Vivien Quema a pris la tête de Grenoble INP-Ensimag à l’été 2022. Il présente sa feuille de route pour cette école d’ingénieurs spécialisée en maths appliquées et en informatique, un établissement qui n’a pas d’égal en France.
Les challenges qui attendent votre premier mandat ?
Nous vivons un monde de transitions et nos élèves ont des profils de plus en plus hétérogènes. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, je souhaite d’abord réformer notre maquette pédagogique avec l’ambition de former des ingénieurs responsables, ce qui demande de les aider à construire un parcours professionnel personnalisé et adapté aux métiers avenir. Je souhaite aussi favoriser les projets multidisciplinaires avec autres écoles de Grenoble INP ou des composantes de l’UGA. Car nous pensons que l’ingénieur de demain n’est plus mono disciplinaire. Il doit savoir discuter avec un physicien, un chimiste, un spécialiste de l’environnement, un manager ou un marketeur. Nous allons aussi développer les projets personnels. Il ne s’agit pas bien sûr de former 250 startuper par an mais bien de favoriser la prise d’initiatives, une qualité essentielle à un ingénieur aujourd’hui. Sans oublier la mobilité internationale.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’apprécient vos étudiants internationaux ?
Nos spécialités, notre excellence scientifique, notre multiculturalisme… et notre environnement exceptionnel ! Comme moi, beaucoup viennent à Grenoble pour leurs études et y restent pour son cadre de vie. D’autant que c’est une ville pépite pour un ingénieur : 2e technopole française derrière Saclay, elle compte, excusez du peu : un centre de l’INRIA, un Idex (relevant des investissements d’avenir, programmes d’investissement de l’État français visant à créer des ensembles pluridisciplinaires d’enseignement supérieur et de recherche français de rang mondial ndlr) et un Institut Interdisciplinaire d’IA (3IA).
La différence Grenoble INP-Ensimag ?
Notre double expertise en mathématiques appliquées et informatique : nos diplômés ne sont pas des ingénieurs généralistes touche à tout ! Ni informaticiens purs et durs, ni 100 % matheux, ils ont été confrontés à toutes les couches informatiques, de l’architecture aux applications. A leurs compétences techniques s’ajoutent la capacité à travailler en mode projet et à s’inscrire dans les grandes transitions. Nous souhaitons d’ailleurs devenir tête de pont sur la formation initiale et continue au numérique éco-responsable.
4 bonnes raisons de se former à Grenoble INP-Ensimag ?
Son ancrage industriel très fort
Son ancrage dans la recherche au sein d’une université de rang mondial
Son engagement pour le numérique éco responsable via des formations partenariales qu’on ne trouve nulle part ailleurs
Ses débouchés dans tous les domaines qui touchent au numérique : santé, IA, finance, modélisation, cybersécurité, traitement de l’image, développement logiciel, réseaux, télécoms, voiture connectée, IoT etc.
« Si tu aimes l’informatique, il n’y a pas meilleur endroit pour l’étudier que Grenoble INP-Ensimag ! »
C’est le cri du cœur d’Elodie Souche, élève en 3A à Grenoble INP-Ensimag. Elle raconte son expérience.« J’ai fait une prépa PC. Grenoble INP-Ensimag n’était donc pas forcément une voie commune pour moi ! Mais j’ai toujours aimé l’informatique, une discipline que je vois faite de jeux et d’énigmes, qui demande de trouver une façon élégante ou efficace de résoudre un problème. Et quand on a une âme d’ingénieur, ça vous parle forcément ! Aujourd’hui, je sais que j’ai fait le bon choix. En 1A, on revoit beaucoup de bases ce qui m’a permis de comprendre le fonctionnement des choses et à programmer grâce à la théorie. J’adore aussi l’environnement incroyable que nous offre Grenoble INP : l’émulation entre les écoles, l’ambiance entre les élèves… sans oublier la nature et la montagne. D’autant que j’ai été présidente du BDS, une expérience incroyable qui m’a permis d’apprendre plein de choses et qui a même déclenché une vraie introspection. Je me suis rendu compte que le management est fait pour moi, que gérer des problèmes humains est parfois plus complexe que de gérer des problèmes informatiques… et que j’adore ça ! Mon job de rêve ? Faire du management dans l’informatique. »