Chez EY, 1er Big Four auprès des grands groupes côtés français, la diversité des métiers proposés offre aux jeunes diplômés un large éventail d’expériences qui valorise leur potentiel et développe leurs talents. C’est ce qu’explique Pascal Macioce (ESCP Europe 78, DEC 89), Directeur général d’EY pour la zone EMEIA. – Par Bertrand Bourgine
Quelle est votre mission ?
En tant que Deputy Managing Partner de la zone EMEIA chez EY, j’ai la responsabilité de la centaine de pays qui la compose soit un ensemble rassemblant 113 000 collaborateurs. Avec mon boss, nous nous sommes répartis les tâches. Il gère la stratégie, les relations avec le board et quelques très grands clients. A moi le management au quotidien des opérations et les investissements. Lorsqu’on lance de nouvelles solutions pour nos clients, je dois m’assurer qu’elles répondent bien à une attente du marché. J’y réfléchis avec les équipes et souvent aussi avec nos clients pour qu’elles correspondent à leurs besoins. Enfin, je regarde beaucoup les cibles potentielles dont les compétences sont utiles pour nous, et dont l’intégration peut nous faire gagner du temps. Je réalise en moyenne 5 ou 6 acquisitions par trimestre.
Comment manager dans cette zone EMEIA si vaste géographiquement ?
C’est justement cet aspect multiculturel appliqué aux affaires qui me passionne le plus dans mon travail. Les visions du marché, les us et coutumes, les profils de recrutement et les mix d’activités vraiment différents selon qu’on se trouve en Inde, en Afrique du Sud ou à Stockholm. Je dois faire en sorte que les décisions stratégiques soient exécutées selon les modalités les plus adaptées à la culture locale pour être les plus efficaces possible.
Sur quelles compétences investissez- vous plus aujourd’hui ?
Sans surprise ce sont celles de la digitalisation, des data analytics et de la cybersécurité qui apportent à nos clients plus d’anticipation, de valeur ajoutée et d’efficacité opérationnelle. Nous recrutons aussi beaucoup dans le domaine du droit. Globalement, nous investissons sur un très fort socle de compétences techniques et sectorielles pour apporter les bons outils, les bonnes solutions et répondre à des problématiques métier complexes.
DANS LE CONSEIL, LA VALEUR AJOUTÉE SE FAIT PAR L’INTÉGRATION DE PLUSIEURS COMPÉTENCES ET PAR UNE SPÉCIALISATION SECTORIELLE FORTE
« Certains prétendent que l’auditconseil est une voie royale… à condition d’en sortir ! »
« Une voie royale », je ne peux qu’être d’accord ! « à condition d’en sortir. », sûrement pas ! Je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir vécu une vie fictive ou factice. EY est une entreprise multinationale de service avec des activités variées et très évolutives. Contribuer à son management est une expérience formidable. Et il y a en plus ce côté partnership qui créée un lien très personnel et unique. La vie dans les Big Four est pour tous un révélateur de potentiel et un accélérateur de carrière. Ceux qui décident, après un parcours chez EY, de poursuivre leur carrière dans d’autres entreprises, savent qu’ils ont bénéficié d’un environnement exceptionnel, d’un flux d’énergie vitale unique pour une mise en orbite idéale vers des postes de très bonne qualité dans d’autres entreprises. Mais pour cela il faut avoir un esprit d’entrepreneur, s’intéresser au business, être dynamique.
Quatre grands pôles d’activités
En zone EMEIA comme ailleurs, EY est organisé autour de l’assurance (4,5 Mds $), du conseil (3,5 Mds $), du juridique & fiscal (3,5 Mds $) et des transactions (1,6 Mds $). Lorsqu’EY est le commissaire aux comptes d’une entreprise du CAC40 l’essentiel de nos prestations sont de l’audit, en intégrant les nombreuses expertises techniques nécessaires (revues des systèmes d’information, de la gestion de trésorerie, des instruments financiers, des positions fiscales, des évaluations actuarielles, des projets d’acquisition, des évaluations, etc.) pour réaliser cette mission. Lorsqu’EY n’est pas commissaire aux comptes, le cabinet apporte des solutions à valeur ajoutée pour améliorer la performance de ses clients.
EY : plus Big, plus Four ?
« Pour avoir travaillé plus de 20 ans chez Arthur Andersen, je peux dire que la grande force d’EY est d’être un groupe très accueillant, ouvert aux talents et aux parcours les plus diversifiés. Favoriser ces compétences et ces profils différents, offrir un environnement de travail stimulant, des programmes de formation à nos actuels et futurs dirigeants nous aide non seulement à attirer et retenir les meilleurs talents, mais aussi à faire la différence auprès de nos clients. Sinon je citerai un portefeuille de grandes entreprises, de micaps et de jeunes pousses au-dessus du lot et enfin beaucoup de passerelles vers l’étranger. »
CHIFFRES CLEFS :
4 grandes zones opérationnelles (Amériques, Asie-Pacifique, Japon, EMEIA)
700 bureaux dans plus de 150 pays
231 000 collaborateurs en France et à l’étranger (dont 113 000 en zone EMEIA)
29,6 Mds$ de CA (année fiscale fin juin 2016) (11,8 Mds$ en zone EMEIA)
954 M€ de CA (année fiscale fin juin 2016) pour les activités France (+11,6 %)
Contact : www.ey.com/fr/fr/careers