Claude Hugot (EFAP 80 et Nancy II 77), Directeur des Relations Publiques de l’Alliance Renault-Nissan © Franciosa, Isabelle

L’ALLIANCE RENAULT-NISSAN FAIT RIMER SPORT, GLAM ET BUSINESS

Marque française, connue et reconnue à l’international pour la performance, la fiabilité et la qualité de ses technologies, Renault a su s’allier à Nissan et renforcer sa stratégie de partenariats pour réaffirmer son excellence. Une politique de communication impulsée par Claude Hugot (Nancy II 77, EFAP 80), directeur des relations publiques de l’alliance Renault-Nissan. Rencontre.

 

UNE ALLIANCE INÉDITE ET EFFICACE

L’Alliance Renault-Nissan est un partenariat transnational entre deux grands constructeurs de l’industrie automobile. Son originalité ? Une alliance inédite, sans fusion, ni acquisition, où chaque marque garde sa propre identité et où chaque entreprise s’appuie sur les forces de l’autre. « L’objectif était de construire un modèle souple et pragmatique et de tirer profit de nos synergies » explique Claude Hugot, Vice-Président des Relations Publiques de l’Alliance Renault- Nissan. Depuis 2015, la convergence entre les deux marques est même renforcée, les directions de Renault et de Nissan travaillent désormais de concert pour favoriser de le développement de l’alliance. Si les résultats de cette politique d’étroite collaboration ne se sont pas faits attendre, il en est un qui est symbolique et crucial pour l’avenir de Renault : l’ouverture de la première usine en Chine, à Wuhan, en avril dernier. Pour réussir à s’implanter dans le pays du Soleil Levant, Renault a su tirer profit de la présence historique de Nissan sur le marché chinois. « C’est ce genre d’opérations gagnant-gagnant que l’alliance permet réaliser, un bon moyen d’accélérer notre croissance commune. »

Eva Longoria en Renault Talisman au Festival de Cannes 2016 © Laurent Campus
Eva Longoria en Renault Talisman au Festival de Cannes 2016 © Laurent Campus

RÉINVESTIR LE MILIEU SPORTIF

Autre grande actualité de l’Alliance, en 2016 : le retour de Renault en Formule 1. Après s’être désengagée du circuit, la marque est de nouveau à la tête d’une écurie. « Renault ne souhaitait plus être un simple motoriste et réaffirmer ses ambitions dans le domaine sportif et de la compétition automobile. Et plus que jamais, la Formule 1 est le lieu où montrer notre technologie et notre savoir-faire. » Autre retour très remarqué sur les circuits, celle de l’Alpine. Commercialisée d’ici début 2017, l’Alpine ira chercher une clientèle sport premium qui ne connait pas forcément Renault. « Et que les passionnés de cette voiture légendaire se rassurent : nous restons pleinement fidèles à l’ADN originel du mythe avec la volonté de l’inscrire dans la modernité. » Loin d’être en reste, Nissan a été le partenaire officiel des JO 2016 de Rio. Un moyen pour la marque, de se faire connaître sur un marché sur lequel elle est arrivée plus tardivement que Renault. Un partenariat symbolique avec un objectif business bien réel à terme : pénétrer le marché des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine ou Afrique du Sud).

« L’enjeu est d’accompagner notre montée en gamme, de renforcer notre présence sur le segment premium »

 

RENAULT ACCOMPAGNE SON ÉPOQUE

Au-delà du sport, l’Alliance Renault-Nissan s’engage également pour l’environnement. A mi-chemin entre les deux, le groupe a ainsi participé au championnat de Formule E de Paris. Sur le circuits des Invalides, des monoplaces électriques Renault ont disputé la course du printemps dernier. L’opportunité pour Claude Hugot de rappeler le statut de leader mondial de la marque sur le marché de la voiture électrique. Autre temps fort, la COP21, lors de laquelle Renault-Nissan a été transporteur officiel de l’événement. Le groupe a mis à disposition des ambassadeurs de la conférence, les véhicules électriques Renault ZOE et Nissan Leaf. L’occasion de rappeler qu’il est le seul constructeur automobile, à disposer d’une gamme électrique complète, de la berline à la petite citadine. Mais ce type de partenariat permet également au groupe de marquer sa mobilisation en faveur du développement durable et plus largement, de montrer que Renault- Nissan accompagne son temps et sait proposer des solutions aux enjeux de son époque.

« Mon conseil aux jeunes diplômés : soyez passionnés ! »

Carlos Ghosn, P-DG de Renault-Nissan, et les deux voitures électriques officielles de la Cop21 : la Renault ZOE (à g.) et la Nissan Leaf © Philippe Petit
Carlos Ghosn, P-DG de Renault-Nissan, et les deux voitures électriques officielles de la Cop21 : la Renault ZOE (à g.) et la Nissan Leaf © Philippe Petit

UNE MARQUE PLUS TRENDY, PLUS PREMIUM

« Faire de Renault-Nissan plus qu’un simple constructeur automobile généraliste », tel est le leitmotiv de Claude Hugot et de toute son équipe, ces dernières années. « Tous ces partenariats répondent au même objectif : donner à l’Alliance, une image plus trendy et lifestyle, en prise avec son époque. L’enjeu est d’accompagner notre montée en gamme, de renforcer notre présence sur le segment premium ». En plein renouveau stylistique, le constructeur s’appuie ainsi sur le travail de Laurens Van Den Acker. Derniers modèles relookés, les Scenic et Mégane ont été dévoilés ces derniers jours. Un ultime lancement pour rappeler une fois encore que Renault sait aussi concevoir des véhicules sophistiqués.

« Les RP ? Une passion ! Un bon communicant fait ce métier par plaisir ! Loin de se résumer aux paillettes, il requiert de l’empathie, de la bonne humeur et de la créativité. On ne peut pas tromper les autres en face. »

 

À LA TÊTE DES RP DE RENAULT, UN HOMME CRÉATIF ET PASSIONNÉ
• A son arrivée en 2011, Claude Hugot a initié une nouvelle politique de communication, axée sur le glamour et non plus seulement sur la technique, comme c’est traditionnellement le cas dans l’automobile. « En parallèle des plans marketing, j’ai proposé des actions de relations publiques en lien avec les mondes de la culture, de la mode et du cinéma. J’ai d’abord consolidé nos partenariats historiques comme les festivals de Cannes et de Deauville puis décrocher de nouveaux, comme celui de la Mostra de Venise, de la Fiac et du château de Versailles. Et plus récemment, avec le quai d’Orsay ou le rendez-vous gastronomique Goût de France / Good France ». L’enjeu est de couvrir tous les milieux qui mettent en valeur la France en valeur à l’international.
• Autre fait d’arme, les campagnes publicitaires et shooting photos des véhicules Renault-Nissan avec des célébrités, publiés dans la presse. Dernier coup en date Frédéric Diefenthal et Christian Vadim avec Talisman, Marisa Berenson avec Espace ou encore Julie Depardieu avec Twingo. « Là encore, l’objectif est d’allier le glamour à la technologie pour in fine, séduire les femmes. Car malgré ce que les hommes peuvent dire, ce sont toujours les femmes qui ont le dernier mot lors de l’achat d’une voiture. »
« Mon job, désormais, va au-delà de celui du directeur de la communication. Je m’occupe aujourd’hui des leaders d’opinion. Outre les plans de relations publiques, je propose aux autres directeurs du groupe des événements clé en main pour monter des opérations. Au final, je suis un communicant dont l’unique objectif est d’améliorer le business de la marque, c’est pour cela que je cherche sans cesse à la mettre en valeur, à l’embellir. »

 

CHIFFRES CLÉS :
• L’Alliance Renault-Nissan est le 4e constructeur automobile mondial • Renault est le 3e constructeur automobile européen • En 2015, 8.5 millions de véhicules ont été commercialisés par l’Alliance Renault-Nissan dans près de 200 pays

 

Céline Deval

 

Contact : claude.hugot@renault.com