Dexia a de beaux challenges à offrir aux jeunes diplômés qui souhaitent travailler sur des sujets techniques ! Rencontre avec Véronique Hugues (Université Paris Dauphine-PSL 93, Harvard Business School 22), Directeur financier, membre du comité de direction et administrateur exécutif.
Le paradoxe Dexia
Dexia est la seule entité gérée en extinction à avoir entamé sa résolution en conservant son statut bancaire. Si elle n’a plus d’activité commerciale, elle gère un bilan d’environ 60 milliards d’euros avec l’agilité d’une petite structure. Son objectif : réussir l’extinction de son bilan et réduire les risques sans mettre en péril la dotation de capital des États français et belge, actionnaires du groupe. Après avoir traversé la crise des subprimes et celle des états souverains au sein du groupe, Véronique Hugues a contribué, avec l’équipe de direction à la transformation de la banque, notamment l’abandon de la licence bancaire effectif depuis le 1er janvier 2024. « Mon défi, aujourd’hui, consiste à gérer un gros programme de transformation en parallèle des missions classiques d’une direction financière, avec des ressources limitées. C’est le concept explore and exploit, ou comment explorer des territoires inconnus pour assurer la décroissance d’une entreprise tout en maintenant la motivation des équipes, la sécurité et la qualité des opérations au quotidien. »
Employeur attractif
Malgré son statut d’entité gérée en extinction, Dexia est en renouvellement permanent. « Nous avons une forte activité de transformation et nous avons besoin d’une grande expertise afin de conduire notre mission de résolution. Nous offrons aux jeunes recrues un vaste terrain de jeux : gestion financière, gestion des risques, gestion des portefeuilles, exécution des transactions de marché. La structure est aujourd’hui à taille humaine (500 collaborateurs), ce qui permet un échange direct avec le management et une proximité avec les décisions stratégiques. Nous formons de nombreux alternants et nous proposons régulièrement des missions à des VIE et des stagiaires. Le groupe offre aussi des formations aux collaborateurs, quelle que soit leur séniorité, tant dans des domaines d’expertise métiers que pour du développement personnel. »
Le sens des responsabilités
Véronique Hugues est une directrice financière qui aime travailler avec ses équipes et s’intéresse intensément à leur travail. « Pour renforcer notre cohésion, nous avons mis en place des réunions d’équipe élargie dédiées à la transformation. Toutes les décisions se prennent à la majorité et nous faisons autant de tours de table que nécessaire afin de parvenir à un oui franc. La règle absolue ? Quand quelqu’un dit oui, il s’y tient. Cela nous permet d’évacuer le sujet de la fausse adhésion. »
Leader responsable
L’adhésion est d’ailleurs un levier fort de leadership. Même si, pour Véronique Hugues, il n’existe pas de livre de cuisine du bon leader, l’authenticité est la première des qualités. « Je n’ai jamais essayé d’être personne autre que moi-même. Je communique de façon franche et transparente et je n’hésite pas à partager mes émotions avec mes équipes, mes collègues et mon boss. Je suis entourée d’une équipe très dédiée, motivée et soucieuse de notre bien-être collectif. Enfin, j’assume la responsabilité de mes décisions et celles de l’entreprise vis-à-vis de toutes les parties prenantes. C’est la meilleure définition du leadership. »
Le jeune leader qui vous bluffe ?
« Je suis admirative de tous ces jeunes entrepreneurs, engagés et acteurs de changement : Thibaud Hug de Larauze, le PDG de Back Market, Alexandre Durand et Adrien Laprévote, les fondateurs de la plateforme Allo Louis ou Maïmonatou Mar, la cofondatrice de l’association Gribouilli. Ils sont très nombreux à se lancer dans de belles aventures entrepreneuriales pleines de sens. Je n’aurais jamais osé à leur âge. »
Contact : recrutement.parisrh@dexia.com