Groupe SULO interview Antoine Gremillet

Groupe SULO : « Faire des déchets d’aujourd’hui les ressources de demain » – L’interview d’Antoine Gremillet

A l’heure où la question de la valorisation des déchets devient de plus en plus prégnante, le Groupe SULO est un acteur de premier plan du secteur pour la gestion durable des déchets. Une mission qui s’inscrit totalement dans les enjeux de durabilité dont les jeunes générations doivent s’emparer aujourd’hui. Interview d’Antoine Gremillet (X 98, Université du Michigan 03), directeur des opérations du Groupe SULO.

Groupe SULO interview Antoine Gremillet
(c) SULO

La gestion des déchets est un enjeu majeur pour notre société. Aujourd’hui, nous recyclons environ 50 % des déchets ménagers en Europe et l’UE s’est engagée à atteindre 65 % en 2035. Une marche très haute que le Groupe SULO contribue à franchir en poursuivant sa mission de « faire des déchets d’aujourd’hui les ressources de demain ». Comment ? En proposant des solutions à l’enjeu de mieux collecter, trier et valoriser ces déchets. « Nous fournissons trois lignes de produits : des bacs de collecte (poubelles), des points d’apport volontaires – là où typiquement on porte les bouteilles de verre – et des compacteurs à déchets » expose Antoine Gremillet, directeur des opérations du Groupe. « A cela s’ajoutent des services pour être au cœur de l’économie circulaire : réparation et revalorisation en fin de vie des produits. »

Innover pour écoconcevoir

Un secteur industriel qui, pour contribuer au mieux à la sauvegarde de la planète, fait appel à l’innovation. Au niveau des process de production d’abord, notamment la partie écoconception, primordiale pour le Groupe SULO. « Il y a énormément de réflexions autour du produit : est-il réparable ? Recyclable ? Quelle est sa durabilité ? » explique Antoine Gremillet. « Si les produits peuvent paraitre assez simples, il y a énormément d’innovation à intégrer pour être dans l’écoconception. » A titre d’exemple, un quart de la surface de l’usine de Langres en France est dédié à préparer la matière recyclée pour en faire de nouveaux bacs de collecte 100 % recyclés. Mais l’innovation est également à destination des clients et de leur utilisation des produits. « Comment fait-on pour que le tri soit le plus efficace possible et que les gens ne se trompent pas de bac quand ils jettent leurs déchets ? Il faut jouer sur les couleurs, indiquer correctement les consignes de tri, concevoir les ouvertures en fonction du type de déchets que doivent recevoir les poubelles… autant de petites innovations au service d’un tri efficace. » Enfin, le secteur n’échappe pas bien sûr à la montée en puissance du digital. Parmi les dispositifs développés en ce domaine, des systèmes équipant les camions de collecte permettant de peser chaque bac et de savoir quel bac a été pris par quel camion, à quel moment. Ce qui permet ensuite aux services de la ville d’optimiser les tournées et donc de diminuer l’empreinte CO2 par exemple. »

Valoriser l’inclusion

Si en termes de durabilité, il n’y a rien à jeter, qu’en est-il de la politique RSE à destination des collaborateurs ? Là encore le Groupe SULO prend à bras le corps les problématiques de société, notamment sur les questions d’égalité des genres. « En 2020, les équipes de direction, composées de 150 personnes pour l’ensemble du groupe, étaient constituées à 20 % de femmes. Un chiffre correct pour le secteur de l’industrie, mais pas suffisant. Grâce à une politique volontariste nous sommes passés à 31 % en 2023 et notre but pour 2024 est que pour tout poste renouvelé ou créé, au moins 50 % des recrues soient des femmes. » En termes d’inclusion, l’entreprise travaille aussi avec des acteurs du secteur protégé employant des personnes en situation de handicap, comme avec la Fondation Chirac depuis de nombreuses années. « L’objectif est d’augmenter de 10 % cette année la part de salariés handicapés, relate Antoine Gremillet. C’est un objectif ambitieux qui demande d’être proactif. » Vous l’aurez compris, le Groupe SULO donne du sens à sa mission que ce soit dans l’écoconception de ses produits ou dans l’inclusion au sein de ses équipes. « Je me lève tous les matins dans le but de contribuer directement à préserver la planète pour ma fille » conclut-il.

Sur quel métier postuler ?

Commercial, ingénieur données (data analyst, data scientist)  maintenance, R&D, amélioration continue, logistique… Nous recherchons des profils pouvant évoluer rapidement vers chef d’équipe, manager de production, de centre de service, directeur d’usines.

Les compétences et soft skills à avoir ? L’envie réelle de travailler dans le domaine de l’environnement et de la gestion des déchets et comprendre le sens de cette mission, avoir des compétences ou au moins une appétence pour la donnée et le digital, parler anglais, être ouvert à la mobilité.

Chiffres clés : 600 millions € de CA en 2023 / 2 200 collaborateurs dans 15 pays, 8 usines en Europe

Contact

antoine.gremillet@sulo.com

www.careers.sulo.com