Égalité professionnelle, équilibre des temps de vie, congé de paternité, autant de sujets investis par le groupe énergétique qui a mis la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au cœur de son développement. « La sérénité, c’est chez nous que vous la trouverez ! », lance aux jeunes talents Rachel Compain (Audencia 90), sa Directrice Développement social et Diversité.
Le prisme de l’inclusion
Chez ENGIE, la RSE n’est pas une tendance, mais une lame de fond. « On a souvent une appréhension de la RSE comme étant simplement de la responsabilité sociétale et environnementale. On oublie toujours le volet social qui est essentiel. Nous envisageons le sujet sous l’angle de la diversité et de l’inclusion car la RSE passe par la dimension humaine. » L’essentiel pour ce groupe mondial de référence dans l’énergie bas carbone et les services ? « Être un employeur exemplaire pour attirer les personnes qui veulent faire partie de ce beau projet de transition énergétique. »
Sens et conscience
Pour la Directrice Développement social et Diversité, les jeunes ont d’ailleurs pleinement conscience des enjeux environnementaux et humains qui nous attendent. « La génération Z est prête à tout donner à l’entreprise, à condition qu’elle soit capable de comprendre leurs besoins personnels. Les diplômés seront d’autant plus performants qu’ils pourront avoir des équilibres en dehors du temps de travail. C’est dans cet esprit que nous expérimentons depuis un an l’allongement du congé de paternité à six semaines afin de proposer, de façon assumée, des équilibres des temps de vie aux hommes dans le monde de l’entreprise. Une initiative menée avec la communauté des « Young Professionals » de moins de 30 ans d’ENGIE. »
Bienveillance !
Le fil rouge de cette passionnée qui a fait toute sa carrière dans les RH ? L’humain. « Notre objectif c’est de fidéliser les nouveaux embauchés par un management bienveillant avec des managers qui encouragent le participatif via des feedbacks réguliers et qui sont capables d’entendre les signaux faibles émis par les salariés. Pendant le premier confinement, nous avons sensibilisé les managers pour qu’ils soient attentifs aux signaux faibles sur les violences domestiques et notamment les violences faites aux femmes. Nous avons aussi créé une page intranet pour les salariés qui sont aidants. Une entreprise doit adresser ces sujets, sinon c’est qu’elle ne fait pas le job. »
Ténacité
Les qualités clés pour travailler dans la RSE ? La résilience et la ténacité. « C’est un métier dans lequel on n’a pas de résultats immédiatement, mais sur le long terme. On peut être confronté à des échecs ou des à projets qui n’aboutissent pas. Il faut aussi comprendre comment fonctionne une entreprise à travers différents types de postes et être ouvert pour appréhender la façon dont interagissent les collaborateurs. »
Trois objectifs RSE pour 2030
50 % de femmes managers
La réduction à 43 Mt d’émissions directes de CO2
58 % de renouvelables dans le mix énergétique.
Une ambition affichée
100 % des salariés formés en 2025
Le recrutement de 10 % de jeunes en alternance en 2021
Convivialité ! « Pendant le confinement du printemps, j’ai mis en place des cafés virtuels avec mon équipe. Maintenant, nous nous réunissons une fois par semaine le lundi matin, histoire de bien démarrer la semaine, tous ensemble ! Le télétravail a pu être déroutant pour les managers, mais ça les a obligé à lâcher prise, écouter et déléguer. »
#Ma Business School « J’ai toujours voulu travailler sur l’humain car, à plusieurs, on va plus loin. A l’origine, je voulais être chirurgien, mais je n’étais pas assez bonne en maths ! C’est grâce à la majeure RH d’Audencia que j’ai découvert mon métier et l’intérêt de faire évoluer la communauté des salariés. L’école montre aux élèves toutes les facettes de l’entreprise et l’utilité de chacun. »
Contact : rachel.compain@engie.com
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