Pionnier dans la recherche et le développement de thérapies innovantes, Sanofi offre de nombreuses opportunités aux jeunes talents en France, mais aussi à l’international, véritable point stratégique de son développement. Rencontre avec Jean-Paul Scheuer (BSB 93), General Manager Specialty Care chez Sanofi à Dubaï.
L’expatriation, Jean-Paul Scheuer n’y renoncerait pour rien au monde. Après 12 ans passés en Ukraine, il est aujourd’hui General Manager Specialty Care à Dubaï pour Sanofi. « Professionnellement, je trouve cela excitant de découvrir de nouvelles cultures et d’évoluer dans un pays à forte croissance. Les premiers temps ne sont pas simples, mais si on s’investit dans son travail et qu’on part avec l’humilité et l’envie d’apprendre, on réalise la chance qu’on a de vivre cette expérience. J’ai toujours eu pour objectif de prendre la direction d’une filiale et l’expatriation a été un des meilleurs choix de carrière que j’ai fait » explique-t-il.
La recherche, le nerf de la guerre
Chaque pays à ses propres caractéristiques. A Dubaï, il faut s’adapter à une diversité extrême. Sous la direction de Jean-Paul Scheuer, une équipe composée de 30 nationalités, 11 nationalités qui cohabitent dans le comité de direction et un portefeuille de six pays de la région du Golfe. « C’est challengeant et excitant d’être leader dans ce type d’organisation car il faut s’adapter à des cultures et des méthodes de travail différentes » indique-t-il. D’autant plus que Jean-Paul Scheuer dirige le département du groupe Sanofi avec la plus forte croissance : le pôle médecine de spécialité. Il concentre le plus grand nombre de lancements de nouveaux produits et dispose de nombreux moyens de recherche concentrés sur des maladies telles que l’immunologie, les maladies rares ou encore l’oncologie. « Nous avons une activité importante et un portefeuille riche qui demande une gestion individualisée du traitement, patient par patient » précise le directeur général. Mais au-delà de la mise sous traitement, le travail de Sanofi est d’aider et d’accompagner les médecins au diagnostic des maladies rares et de faciliter les tests. Pour cela, la recherche est le nerf de la guerre. « C’est indispensable économiquement, afin de lancer de nouveaux produits, mais aussi pour trouver de nouvelles solutions thérapeutiques. » Dans cette optique, Sanofi investit six milliards d’euros tous les ans en recherche et développement.
Objectif talents
Pour atteindre son ambition de devenir un des plus grands laboratoires mondiaux dans les années à venir, l’entreprise recrute des jeunes talents et cherche à les faire grandir. En France, plus de 2 000 apprentis et internes sont ainsi intégrés aux équipes chaque année. A l’étranger, ce sont plus de 150 VIE qui sont en mission dans plus de 50 pays. « Nous disposons d’un Career Hub qui permet à chaque salarié de la société de piloter sa carrière grâce à des offres d’emploi et des opportunités de développement (réseau, mentor, etc.) dans le monde entier. Nous avons également différents programmes d’accompagnement pour former, faire grandir et encourager le développement des talents chez Sanofi » détaille Jean-Paul Scheuer. Ses profils de prédilection ? « Des jeunes qui souhaitent faire évoluer la pratique de la médecine et participer à un projet plus global : apporter de nouvelles solutions thérapeutiques, des solutions qui contribuent à sauver toujours plus de vies. »
Le conseil de Jean-Paul Scheuer pour réussir une carrière internationale
Être patient. « Il ne faut pas vouloir tout, tout de suite et il faut savoir faire les bons choix, prendre chaque poste en se disant qu’il va vous permettre d’évoluer. » Si la maîtrise d’une langue supplémentaire et les expériences dans des pays étrangers sont aujourd’hui monnaie courante dans les écoles de commerce, Jean-Paul Scheuer recommande aux jeunes talents d’accepter le compromis. « Vous n’aurez pas le dream job du premier coup mais les expériences terrain sont fondamentales. Cela va vous permettre de construire votre crédibilité, de renforcer vos connaissances et, à terme, d’arriver au poste de directeur général. »
L’atout BSB
« Je garde une affection particulière pour cette école car il y avait une vraie proximité entre la direction et les étudiants, ainsi qu’une vie associative très intense. C’était épanouissant et ça donnait envie de s’investir dans l’école. Au-delà de l’aspect théorique, BSB m’a préparé à appréhender et à entrer dans le monde du travail. Cette expérience en école de commerce a fait la différence au début de ma carrière et a contribué à ma crédibilité. »
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