Elle est trentenaire, Polytechnicienne et diplômée des Ponts et chaussées. C’est à cette brillante ingénieure que RATP Infrastructures a confié la coordination de plusieurs dizaines de corps de métiers dans le cadre des projets de modernisation et de prolongement des lignes 11 et 14 du métro parisien. Alors qu’elle est sur le point de boucler cette mission aux enjeux colossaux, Mathilde Maillard (X07, Ecole des Ponts ParisTech 12) nous fait le récit de sa belle aventure.
Une mise en service à blanc du prolongement de la ligne 11 a été effectuée le 29 avril dernier… Six petits kilomètres supplémentaires qui ont représenté plus de cinq années de travaux, et mobilisé des centaines d’agents ! L’enjeu de ce chantier, ainsi que nous le confie Mathilde Maillard, est en effet majeur. « Equipée de six nouvelles stations, la ligne 11 reliera, à partir du 13 juin prochain, le centre de Paris à l’Est Parisien, dont le RER E à Rosny Bois-Perrier ». Les prolongements de la ligne 14 jusqu’à Orly et Saint Denis Pleyel et son village olympique sont en marche à blanc depuis le 13 mai. Si la responsabilité de la maîtrise d’œuvre RATP-Infrastructures de ce projet L11, tout comme celui de l’équipe de coordination de la ligne 14, incombe à cette jeune femme c’est parce que la RATP sait s’entourer de talents ! Ainsi, depuis quelques années, Mathilde Maillard coordonne avec ses équipes, les entreprises, architectes, bureaux d’études et autres professionnels de la sécurité. Après les phases d’études, de travaux et d’essais, le temps des inaugurations des prolongements des deux lignes approche. Encore quelques jours de travail avant l’ouverture au public.
Ingénieur, un métier d’homme ? Quelle drôle d’idée !
Lorsqu’on lui demande si elle a le sentiment d’avoir dû, en tant que femme, jouer un peu plus des coudes que ses homologues masculins pour parvenir au niveau de responsabilités qui est le sien, Mathilde Maillard s’inscrit en faux : « Non, le sujet principal auquel j’ai fait face, ne tient pas tant au genre qu’à la géographie ! J’ai en effet grandi dans une petite ville d’Auvergne, et, bien que passionnée de mathématiques, je n’aurais pas envisagé intégrer une prépa, puis l’X, si je n’étais pas tombée sur des professeurs motivants qui m’ont poussée à oser. » Et de préciser que la féminisation des métiers de la RATP progresse, avec 30 % de cadres ingénieures notamment.
La RATP, un terrain de jeux exceptionnel en matière d’ingénierie
Des ingénieur.e.s qui ont de quoi relever des challenges aussi divers que passionnants à la RATP. Car le groupe n’est pas qu’un simple transporteur parisien. Il possède aussi, à Paris, le réseau urbain le plus dense au monde et il est le troisième acteur mondial du transport public, implanté dans 15 pays et sur cinq continents. C’est également une entreprise dotée d’une ingénierie surpuissante, dont le centre névralgique pour Paris est RATP infrastructures. Ce département, ainsi que l’explique Mathilde Maillard, est en effet « en charge d’immenses programmes de maintenance patrimoniale – tels que la restauration du viaduc de la ligne 6 – mais aussi de tous les projets de création, d’extension, ou de rénovation des quelques280 km d’ouvrages sous-terrain et 974 km de voies. Nous créons, mais faisons aussi du neuf avec du vieux, certains de nos tunnels ou stations ayant plus de 100 ans ! » Autant dire que les besoins en ingénieurs sont pléthores. « Nous recherchons en permanence des spécialistes du génie Civil, des systèmes électriques, électroniques et informatiques. »
Chiffres clé et contact : Pour rejoindre les 71 000 salariés, qui, à travers le monde se mobilisent pour développer, exploiter, entretenir et moderniser des systèmes de transport collectif innovants et répondre aux besoins de mobilité des villes de demain, c’est ici : myworkdayjobs.com !
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