Vous souhaitez rejoindre une entreprise à la pointe de la technologie et mettre vos compétences aux services de l’État ? C’est au CEA Le Ripault que ça se passe ! Yvan Martin (INSA Strasbourg 83), directeur du CEA Le Ripault, nous en dit plus sur son quotidien dans le secteur de la dissuasion nucléaire. Rencontre.
Racontez-nous votre quotidien de directeur de centre.
Au CEA Le Ripault, les équipes œuvrent au service de la dissuasion nucléaire, mais pas que ! Sur le centre, nous menons également des travaux de recherche et développement sur les nouvelles technologies de l’énergie, à l’image de l’électrolyse haute température pour fabriquer de l’hydrogène vert à coût compétitif. En tant que directeur de centre, mon rôle est de garantir la pérennité et le succès de l’organisation pour tenir les objectifs du CEA Le Ripault. C’est un poste très polyvalent : je dirais qu’il implique une grande part de leadership pour développer la culture d’entreprise et motiver les collaborateurs. Le CEA Le Ripault est un site industriel qui, du fait de son activité, induit potentiellement des risques de types chimiques ou explosifs : en tant que directeur, je dois garantir la sécurité et la santé de mes collaborateurs et de l’environnement.
Dans le contexte géopolitique actuel, travailler dans la dissuasion nucléaire prend une tout autre dimension ?
Nous n’avons pas connu, en Europe, un tel contexte géopolitique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est à cette époque que le Général de Gaulle a affirmé la nécessité de mettre en place une dissuasion nucléaire nationale, ce qui a permis à la France d’être membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans ce contexte historique et géopolitique, travailler dans la dissuasion nucléaire est synonyme d’engagement à long terme. En effet, le CEA Le Ripault est une des rares entreprises où l’activité a une visibilité à 15 ans, voire plus. Travailler pour la dissuasion, c’est aussi s’engager pour son pays et mettre en œuvre les décisions arrêtées au plus haut niveau de l’État.
Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier depuis 40 ans ?
En sortant de l’INSA, j’ai passé un entretien avec des personnes du CEA qui m’ont vraiment donné l’envie de travailler avec eux, dans cette entreprise et ce secteur d’activité. Après 40 ans de métier, je dirais que le petit plus qui me passionne, c’est la technologie et les gens avec qui la développer. C’est créer et accompagner des équipes, réaliser de nombreux projets techniques avec des moyens importants. C’est permettre à chacun de trouver un équilibre et un épanouissement personnel permettant de faire grandir et progresser ses collaborateurs.
Que représente votre distinction de Chevalier de l’Ordre National du Mérite ?
Aussi bien du personnel que du collectif ! Je la ressens comme un témoignage de reconnaissance de la part de mes patrons qui ont su me faire confiance et m’ont proposé pour cette distinction, que j’ai reçue en 2015. C’est aussi une reconnaissance de la part de la République après 31 ans de services. Mais c’est surtout un témoignage de mérite pour mes enfants et mon épouse qui m’ont permis de faire la carrière que j’ai eue, et pour mes parents qui m’ont donné ces valeurs républicaines. C’est également une médaille obtenue avec tous les gens avec qui j’ai travaillé car dans la vie si l’homme n’est pas entouré, il ne fait rien !
Pourquoi diriez-vous que les diplômés de l’INSA sont les ingénieurs de la situation ?
Je suis convaincu qu’il faut de la diversité. L’INSA offre cette richesse à ses étudiants, cette pluridisciplinarité et des valeurs qui préparent les jeunes pour demain.
Quels métiers recrutent chez vous en 2023 ?
En 2023, nous devons recruter près de 80 salariés sur une large gamme de métiers : mécanique, chimie, bureaux d’études, informatique, cybersécurité, production, R&D, achats et finance. Ce sont des métiers dans lesquels les ingénieurs INSA pourront parfaitement trouver leur place, pour grandir au CEA et faire grandir le CEA.
CONTACT
https://www.cea.fr/recrutement
CHIFFRES CLES
CEA Le Ripault : près de 700 collaborateurs
Budget annuel de 150 M€
Masse salariale de plus de 50 M€
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