Recrutant cette année près de 200 Bac +2/3, la Banque de France offre une palette de métiers aussi divers qu’intéressants en prise directe avec la politique économique du pays et les préoccupations quotidiennes de nos concitoyens. Ce, dans un cadre favorisant au maximum les évolutions internes. Rencontre avec Sophie Haas, sa Directrice du Recrutement et des Carrières.
En quoi la période économique mouvementée que nous traversons amplifie-t-elle l’importance de la tâche menée par la Banque de France et quelles sont aujourd’hui vos missions prioritaires ?
Nos missions sont aussi diverses que capitales : contribuer à la politique monétaire de la zone euro et la mettre en œuvre, travailler avec les instances internationales, porter un diagnostic sur la situation économique, gérer les réserves de change, produire des études et statistiques, prêter aux banques, fabriquer les billets naturellement ou encore garantir la solidité des banques que l’on supervise, en un mot : maintenir la stabilité financière. Mais à côté de cela, et depuis la crise en effet, notre action auprès des entreprises (médiation du crédit, diagnostics, cotations, etc.) comme des particuliers, s’est également renforcée. Nous avons ainsi reçu plus de 220 000 dossiers de surendettement en 2012, recherchant toujours la meilleure solution, nous assistons les gens pour que soit appliqué leur « droit au compte bancaire » et les orientons sur leurs questions d’assurance et de banque via notre plate-forme téléphonique. Entre autres…
Quelle place est faite aux Bac +2/3 dans votre politique de recrutement ?
La Banque de France emploie 14 000 collaborateurs et, historiquement, a toujours réservé une place à part entière aux Bac +2/3. Disons qu’actuellement, cela représente plus d’une centaine de postes à pourvoir chaque année, sachant que nombre de collègues qui partent aujourd’hui à la retraite sont arrivés à des niveaux de responsabilité qui sont offerts à des Bac +5. Chez nous, la promotion interne est activement encouragée.
La Banque de France propose aux juniors
des parcours divers, évolutifs et passionnants
Parmi les nombreux métiers que recouvre votre activité de régulation financière, quels types de postes proposez-vous aux Bac + 2/3 ?
Ils sont multiples. Il s’agit principalement de postes d’assistants : dans le contrôle prudentiel (assistants contrôleurs banque et assurances), l’analyse financière, les statistiques et l’économie, le budget, le développement informatique, la gestion de dossiers de surendettement ou encore la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage. Sachant, là encore, que c’est un point de départ, chacun évoluant ensuite vers ce qui l’intéresse le plus. Notre politique d’accompagnement favorise au maximum le développement des compétences et l’évolution interne. Ajouté à la diversité des métiers pratiqués et aux échanges enrichissants qu’elle entraîne, cela explique un turn-over extrêmement faible.
Quelle est la place des jeunes dans vos recrutements ?
Le recrutement à la Banque de France s’opère principalement via des concours anonymes et sans limite d’âge. Aucun « quota » n’est fixé mais on constate que l’essentiel des forces vives qui nous rejoignent actuellement a moins de 25 ans avec un équilibre, de l’ordre de 50/50 entre femmes et hommes.
Pouvez-vous nous parler de votre politique d’alternance et de stages longue durée ?
Les stages concernent principalement les jeunes diplômés en fin d’études et durent six mois. Nous en proposons 150 par an, dans tous nos métiers : économistes, juristes, informaticiens… quant à l’alternance, sa pratique, plus récente, ne remonte qu’à 2009, mais nous en proposons déjà plus de 70 par an et augmentons leur nombre chaque année. En direction des Bac +2/3, 4 ou 5…
JB
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