Zone d'inspection filtrage crédit photographique : Alain Leduc - Groupe ADP

ADP vous donne des ailes !

« Ici on fait confiance aux jeunes talents : ils peuvent piloter des projets jusqu’à 100 millions d’euros », assure Guillaume Sauvé (École des Ponts Paris Tech 98), Directeur Ingénierie et Aménagement chez Groupe ADP (Aéroports de Paris). Il vous fait pénétrer dans les coulisses d’un leader mondial qui sait miser sur ses pépites.

 

 En quoi les métiers aéroportuaires ont tout pour plaire aux jeunes des Ponts ?

Guillaume Sauve, Directeur Ingenierie et Amenagement crédit Stéphane de Bourgies

Les challenges y sont permanents. En tant que groupe intégré, nous travaillons sur tous les maillons de la chaine de valeur : conception d’aéroports, maintenance, exploitation, mais aussi commercial et marketing. Dans ce monde aéroportuaire en pleine croissance -le trafic va doubler dans les 15 ans à venir- il faut savoir lancer des projets et faire preuve d’une grande agilité pour les piloter dans un environnement en mouvement. Tout l’art des patrons de projets ou des maitres d’œuvre qui sont dans mes équipes, est d’arriver à gérer ces évolutions, en respectant les coûts et les délais de livraison.

Précisément, vous qui occupez un poste très exposé, quelles sont vos astuces pour gérer la pression ?

La pression, c’est le sel de mon travail. Nous gérons 300 projets en parallèle sur Orly et Roissy-CDG. Tous les deux jours, nous mettons en service une nouvelle infrastructure. Il y a des petits projets à 3 millions d’euros et d’autres à 7 milliards d’euros comme le futur Terminal 4 de Roissy-CDG qui ouvrira en 2028. Il faut garder une forte agilité et une compréhension du besoin client, imaginer en permanence quelles solutions vont répondre au besoin sans trop perturber le projet.

 Les jeunes talents peuvent-ils aussi diriger des projets d’envergure ?

Un jeune peut piloter un projet de 100 millions d’euro. C’est ce qui m’est arrivé. À 30 ans, tout juste arrivé chez ADP, j’ai été envoyé à Dubaï. Le client m’a désigné un terrain de sable qui faisait un kilomètre de long par 500 mètres de large. Trois ans plus tard, le centre de maintenance de la compagnie Emirates, de plus de 300 000 m2 accueillait ses premiers A380. C’est phénoménal comme satisfaction ! Sans compter toutes les opportunités dont ils pourront bénéficier à l’international, les jeunes qui nous rejoignent verront sortir de terre et prendre vie sous leurs yeux des projets qui marqueront les développements des aéroports Charles de Gaule ou Orly.

Quels sont les profils les plus recherchés ?

Nous embauchons entre 70 à 80 personnes chaque année, soit en pilotage de projet soit sur des métiers techniques -conception de bâtiments, et systèmes complexes- en lien avec la mise en place du numérique. Le défi ? Conserver à la pointe de la conception aéroportuaire des infrastructures dont certaines datent des années 60. La génération née avec un smartphone dans la main conçoit des interfaces pour les passagers qui sont immédiatement pertinentes et faciles d’usage par les clients. La force du collectif, tel qu’enseigné désormais dans les écoles est également une condition sine qua non pour mener à bien les projets les plus complexes.

Qu’est-ce que vous aimez par-dessus tout dans votre job ?

Le volet accompagnement et management. J’aime organiser les équipes, les aider à se réinventer tous les jours et à trouver de nouvelles solutions. Le challenge le plus grand est d’arriver à mettre les bonnes personnes au bon endroit et à optimiser les combinaisons. J’aime faire travailler ensemble des talents venus d’horizons différents : architectes, ingénieurs structures, pilotes de projets, le tout en lien avec nos parties prenants comme nos équipes de travel retail.

Quel conseil auriez-vous aimé recevoir lorsque vous avez pris votre premier poste de direction ?

Il ne faut pas sous estimer les capacités de dépassement de ses équipes et leur faire confiance. L’alchimie est telle que l’on est souvent bluffé par les ressources de ses collaborateurs.

Qu’avez-vous le plus apprécié dans la pédagogie des Ponts ?

Le stage long d’un an entre la deuxième et la troisième année m’a permis de construire un bout du métro de Lyon !

Chiffres clés : 105 millions de passagers par an à Paris / 4% croissance en 2018 / Entre 4 et 5 millions de passagers en plus tous les ans

 

Quoi de neuf aux Ponts ?

Avec Easytrip d’Egis, les talents prennent de l’élan