Les 10 clés pour réussir son entretien de motivation pour une business school

RobinMorth

Votre rêve ? Rejoindre une business school. Votre plus grande angoisse ? Passer l’entretien de motivation. Pas de panique, Robin Morth, Directeur opérationnel de PGE-PGO et auteur du Grand guide des entretiens de motivation (éditions Ellipses) vous dévoile les secrets des jurys pour remporter cette épreuve du feu.

 

#1 Préparez-vous !

Un entretien de motivation est un outil de recrutement, une pièce en plus pour évaluer à 360° vos compétences. Alors ça se prépare… et à l’oral s’il vous plait ! Cela vous permettra de parer à toutes les éventualités. Car même si tous les entretiens partagent un tronc commun, chaque école apporte sa touche : un exposé sur un sujet, un entretien collectif… Be ready.

#2 Apprenez à parler de vous

Parmi les incontournables de l’entretien de motivation : les questions sur vous et sur votre personnalité. N’oubliez pas que vous êtes le sujet principal de l’entretien ! Vos qualités, vos défauts, et vos expériences, tout sera passé au crible. Alors apprenez à parler de vous avec précision et honnêteté.

#3 Affutez votre projet professionnel

Vous présentez votre projet professionnel : le jury ne va donc pas hésiter à tester vos connaissances sur le sujet ou à vous questionner sur l’entreprise dans laquelle vous aimeriez travailler. Attention, ne changez pas radicalement de projet en fonction de l’école où vous postulez. Là encore, restez fidèle à vous-même.

#4 Adoptez la feel good attitude pour gagner des points

Malgré le stress et la tension, faites preuve de dynamisme. Souriez, montrez que vous êtes heureux de partager avec le jury. Car même si vous faites des erreurs, il aura toujours du mal à mettre une mauvais note à un candidat pêchu. Le coefficient de l’entretien est très important (il peut représenter jusqu’à 50 % de la décision finale) alors n’oubliez jamais qu’un sourire peut vous faire gagner 1 point et jusqu’à 200 places dans le classement !

#5 Ne vous laissez pas déstabiliser

Contrairement aux idées reçues, le jury n’est pas sadique ! S’il vous pose des questions déstabilisantes, c’est qu’il vous sent capable d’y répondre. Il aborde généralement des sujets très pointus. Si vous ne savez pas répondre, dites-le, puis montrez que vous avez d’autres connaissances. Ainsi, si on vous demande le nombre de salariés chez Danone et que vous n’avez pas la réponse, vous pouvez rebondir sur le CA de l’entreprise.

#6 Ramenez toujours le jury dans votre zone de confort

« Faites-moi rire » ou « vendez-moi ce stylo » sont aussi des questions utilisées pour évaluer votre capacité de réaction en temps réel et voir si vous savez retomber sur vos pieds. On les posera notamment à un candidat qui affirme savoir très bien gérer son stress. Ne vous laissez pas avoir et profitez-en pour parler de vous en racontant une anecdote par exemple. N’oubliez jamais que votre expérience, c’est votre zone de confort. Tout le reste c’est celle du jury !

#7 Trouvez votre principal défaut

Là encore, soyez honnête et précis. Bannissez définitivement la réponse « trop + qualité ». Ainsi, on n’est pas « trop perfectionniste » mais on « manque d’efficacité ». Aborder cette question sous le prisme du « défaut / qualité » montre, au mieux, que vous ne voulez pas répondre à la question et au pire, énerve le jury.

#8 Révisez vos classiques

« Pourquoi voulez-vous entrer dans une école de commerce » et « pourquoi voulez-vous entrer dans notre école » : pas un entretien de motivation ne se passe sans que soient abordées ces deux questions.  Préparez une réponse structurés et connectée à vos projets et à votre personnalité.

#9 Pratiquez le « zéro risque vestimentaire »

Montrez que vous prenez en compte la solennité de l’entretien. Si votre projet s’inscrit dans un métier très codifié, adoptez le « à Rome on fait comme les Romains ». En finance, c’est tailleur ou costume cravate obligatoire. Si vous avez d’autres projets,  la cravate n’est pas incontournable. Mais préparez-vous à ce qu’on vous interroge sur son absence. Une excentricité peut avoir du sens dès lors qu’elle vous permet de parler de votre projet professionnel. Un nœud papillon si vous voulez travailler dans la mode : pourquoi pas ?

#10 Faites vôtre le triptyque de la win !

Les 3 cases à cocher pour être sûr de ne pas être recalé ? Le travail, le dynamisme et l’honnêteté.

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