Bibliotheque Rene Remond, interieur des salles de lecture, etudiants et lecteurs. Carrels, salles de travail collectif. (c) Martin Argyroglo - Sciences Po

Un diplôme et un job en poche

Sciences Po affiche une amélioration du taux d’insertion professionnelle de ses diplômés. Zoom sur les bons résultats de la dernière enquête Jeunes Diplômés 2015.

A Sciences Po, l’insertion des jeunes diplômés est toujours aussi bonne. Quinze mois après la fin de leurs études en juin 2014, les diplômés sont plus nombreux à avoir intégré le marché du travail et ils ont trouvé leur premier emploi plus rapidement. Dans une conjoncture économique difficile, le diplôme de Sciences Po reste un atout fort pour accéder rapidement au marché de l’emploi.

Une insertion sans encombre

Leurs études achevées, 75 % des diplômés détenteurs d’un master Sciences Po choisissent d’entrer dans la vie active. Parmi eux, 88,8 % sont en activité et 11,2 % sont à la recherche d’un emploi. A noter que 53,7 % des répondants se déclarent certes à la recherche d’emploi mais ils ont déjà occupé un premier emploi depuis leur sortie de Sciences Po, ce qui porte au final le taux d’insertion à 95 % !
Autre bonne nouvelle, les délais d’accès à l’emploi se sont réduits par rapport à l’année précédente : 87 % des diplômés ont trouvé un emploi en moins de 6 mois contre 81 % en 2014. Seule ombre au tableau, la part des emplois stables diminue légèrement sur un an, de 66 % contre 67 % en 2014.

 

Des salaires élevés

Sur une base de 660 répondants, la rémunération brute annuelle moyenne atteint 37 266 €, un niveau bien en-dessus de la moyenne des diplômés bac +5. Un bémol, tout de même dans ce domaine, les indicateurs restent toujours défavorables aux femmes : leur salaire moyen annuel s’élève à 34K euros contre 41K euros pour les hommes. Sciences Po entend continuer à sensibiliser les différents acteurs (étudiant(e)s, enseignant(e)s, partenaires, etc.) aux questions d’inégalités femmes-hommes (cf p. XX « Do You Know HeForShe ? »).

 

Des emplois toujours très variés

Autre constat, dans l’ensemble, la répartition des emplois par secteurs d’activité évolue peu. « Contrairement aux idées reçues, les jeunes diplômés de Sciences Po ne se prédestinent pas uniquement à la fonction publique, tient à remarquer Cornelia Woll, directrice des études. La part des diplômés qui rejoignent le secteur privé continue même à augmenter : 73 % des diplômés en emploi travaillent désormais dans le secteur privé (contre 69 % en 2014 et 65 % en 2013) contre 18,4 % dans le secteur public (23,5 % en 2014 et 28 % en 2013) ». Les 7,6 % évoluent, eux, dans une organisation internationale ou au sein des institutions européennes.
« A leur sortie de l’école, on retrouve nos diplômés dans une large palette de secteurs d’activité et de métiers, à l’image de la diversité des nos formations de niveau master ». Les fonctions exercées restent variées au sein des secteurs tels que : Audit/Conseil, Administration publique, Banque/Finance/Assurance, Industrie/Energie/Transport, Marketing/Communication, ONG/Associations, Organisations internationales, Edition/Journalisme, Education/Recherche, Aménagement/Urbanisme, Commerce/Distribution, Culture/Cinéma, Juridique… « Avec des métiers parfois pointus et assez inédits pour un diplômé de Sciences Po dans la protection de l’environnement ou encore les jeux vidéo », souligne Cornelia Woll.

 

Un premier emploi à l’étranger

Enfin l’expatriation et l’international séduisent toujours les jeunes diplômés de Sciences Po. Le pourcentage de répondants déclarant travailler hors de France reste peu ou prou le même qu’en 2014 : 38 %, soit un taux élevé en comparaison avec celui de l’enquête de la CGE (16,6 % de l’ensemble). « Et cette forte proportion n’est pas simplement lié au fait que nos étudiants étrangers retournent travailler dans leur pays d’origine, précise la directrice des études. Puisque 25,5 % des diplômés évoluant à l’international sont de nationalité française ! ». Quant à la localisation, on note quelques évolutions : la part des diplômés travaillant en Afrique et au Moyen Orient augmente tandis que celle des diplômés en poste en Amérique diminue.

Infos bulles

87,4 % des diplômés ont trouvé un emploi en moins de 6 mois
73 % des diplômés travaillent dans le secteur privé
38 % des diplômés débutent leur carrière à l’étranger
Leur rémunération annuelle brute moyenne s’élève à 37 K€

 

 

Préparez son insertion professionnelle en ligne

Sciences Po développe lance une série de fiches méthodologiques en ligne pour accompagner les étudiants lors de leur recherche de stage et d’emploi. À travers 13 fiches pratiques, réparties en 2 parcours disponibles en français et en anglais, les étudiants apprennent à faire l’inventaire de leurs compétences, à définir leur projet professionnel, à rédiger un CV efficace et des lettres de motivation mais aussi à se préparer aux entretiens de recrutement.
Mises en ligne gratuitement sur la plateforme OpenClassrooms, les fiches sont également accessibles à un large public : demandeurs d’emploi et personnes en reconversion.

 

Etudiants dans l’amphitheatre Emile Boutmy. Cours magistral, conference, etudes. (c) Martin Argyroglo – Sciences Po

LE CONNAISSEZ-VOUS ?

Il a été DRH de l’année 2012, il a navigué pendant 17 ans, il a été directeur de la Richesse Humaine … Il est … Il est … Le nouveau directeur de l’Executive Master Ressources Humaines de Sciences Po ! J’ai nommé d’Olivier Lajous.

Diplômé de l’École de guerre, Olivier Lajous a servi la Marine Nationale pendant 38 ans, parcourant en mer l’équivalent de plus de vingt tours du monde. Elu DRH de l’année en 2012, auteur de « L’Art de diriger  » (éditions L’Harmattan), conférencier apprécié pour son franc-parler, Olivier Lajous a déjà un beau palmarès. Depuis le début d’année, il a succédé à François Eyssette à la direction de l’Executive Master RH de Sciences Po.

 

Olivier Lajous

 

Un programme de haut niveau dont l’ambition est de former des experts qui maîtrisent les dernières innovations RH, des stratèges qui créent de la valeur pour l’entreprise et des leaders qui entraînent les équipes dans les transformations à venir. L’ancien amiral, qui a servi la marine pendant trente-huit ans, va s’employer à réhabiliter le « H » de la fonction RH, très critique envers le marketing et l’outsourcing RH.

Dans cette nouvelle épopée, il compte aussi sur l’engagement de son équipage ! « Suivre une formation longue est un moment unique qui permet de prendre du recul, de sortir de son quotidien, et in fine, d’aborder les problématiques rencontrées avec un regard neuf. Aller se nourrir professionnellement hors de son organisation est fondamental. Partant de ce constat, le conseil que je donnerais aux participants est de se plonger totalement dans la formation et de s’y engager pleinement. Immergez-vous ! Vous êtes « l’équipage » qui a choisi de vivre cette aventure. »