M. Laurent Moatti Country Manager de TRESPA (Mines Alès 91)

TRESPA France : le leader des façades innovantes

M. Laurent Moatti Country Manager de TRESPA (Mines Alès 91)
M. Laurent Moatti, diplômé des Mines d’Alès (promo 91), nous parle de son entreprise et de la capacité des ingénieurs à s’orienter vers des fontions commerciales.


1/ Pourriez-vous nous présenter en quelques mots le groupe TRESPA, spécialiste reconnu de l’habillage de façade. Quels sont ses atouts sur ce marché en plein expansion ?

Trespa est le leader mondial des façades innovantes. Il est reconnu comme le premier développeur de panneaux haut de gamme pour revêtements extérieurs, façades décoratives et intérieures. Le groupe a fêté ses 50 ans en 2009. Trespa travaille en étroite collaboration avec les architectes, designer et les utilisateurs finaux du monde entier. Depuis sa création en 1960, le groupe mise sur le développement produits en combinant technologies de production de qualité et solutions intelligentes pour applications architecturales.

2/ Diplômé de l’Ecole des Mines d’Alès, vous avez réalisé une carrière dans le domaine du développement commercial. Qu’est-ce qui vous a attiré dans cette fonction en tant qu’ingénieur ?

Depuis ma sortie d’école en 1991, je n’ai évolué que dans l’univers du développement commercial. L’école des Mines d’Alès offrait déjà un positionnement à part car elle présentait un cursus de stage de plus d’1 an cumulé au sein d’entreprises privées. Néanmoins, aucune formation marketing et commerciale n’était proposée en option.
Photo Pierre PICHON - Architecte Mr TIROT
J’ai donc choisi d’aller chercher cette formation commerciale en m’orientant vers un métier ne demandant aucun savoir technique : j’ai travaillé dans le secteur du travail temporaire pendant 3 ans pour apprendre le vrai commerce de terrain. J’ai alors été « rattrapé » par Lafarge. Mon bagage technique m’a servi à appréhender mes clients mais avec de vrais réflexes commerciaux. En effet, j’ai toujours cru au fait qu’un bon ingénieur devient plus facilement un bon tecnhico-commercial mais que le contraire reste plus difficile. J’ai très vite participé au renouveau de l’image commerciale du groupe jusqu’à finir par prendre la responsabilité du développement commercial d’un des produits les plus high tech de la construction, le Ductal (Béton Fibré à Ultra-hautes Performances), utilisé pour de très gros projets tels que la fondation Louis Vuitton ou encore le Stade Jean Bouin à Paris. Actuellement, je travaille chez Trespa International où je dirige la filiale France et suis particulièrement fier d’apporter des solutions techniques au service l’architecture d’aujourd’hui en réalisant plus 800 projets de façade par an.

3/ En conséquence, quels conseils pourriez-vous donner à un jeune ingénieur qui s’interroge sur son orientation ?

Grace à l’évolution des cursus dans les écoles, tous les parcours pour un jeune ingénieur restent possibles. Ne vous dites pas que vous êtes condamnés à finir ingénieur de production dans une usine si vous avez la réelle envie de vendre. Restez logique avec votre CV, choisissez un domaine d’activité dont vous rêvez et essayez les nombreuses fonctions qui tournent autour de ce domaine pour pouvoir un jour diriger un service, un métier ou tout simplement l’entreprise qui vous aura accueilli comme jeune ingénieur.

Anne GARBAN
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