Jeudi 22 Septembre. Polo de Paris, 12h.
C’est face à un petite assemblée de journalistes que David Amsellem, fondateur de la société John Paul, a tenu sa conférence de presse ce matin, dans les locaux prestigieux du Polo de Paris.
Ancien étudiant de Supélec Paris (diplômé en 2001), il a racheté en 2007 la filiale française d’une société anglaise de conciergerie de luxe, qui deviendra John Paul par la suite.
Dans cette aventure, il est accompagné de trois actionnaires renommés : Charles Beigbeder, Président du Conseil d’Administration de Poweo (c’est en effet à Poweo que David Amsellem commence sa carrière à la sortie de Supélec, et qu’il rencontre Charles), Grégoire Lassale, Directeur Général d’Allociné et Philippe Carle, Président de MMC France.
I.Le métier de John Paul : la conciergerie privée
Le principe de John Paul ? Donner aux clients une vie plus simple, plus riche et plus maligne, en leur offrant absolument tout ce qu’ils souhaitent, « partout dans le monde ». Pour capter l’attention de l’auditoire, David Amsellem n’hésite pas à lancer des phrases choc et efficaces, comme « Vous pouvez tout nous demander » ou encore « Que vous soyez à Paris ou Shangaï, on est capable de vous délivrer la même promesse. »
Ces promesses, elles sont de trois types :
- les urgences au quotidien (trouver un taxi en période de grève)
- les conseils et suggestions (réserver une place pour un concert déjà complet)
- l’organisation (planifier une fête surprise pour son fiancé)
La société possède même un exemple type qui est devenu presque un mythe, celui du jour où John Paul a été capable, pour un anniversaire surprise, de « trouver et faire venir 30 pingouins en 48h ». Les principaux clients de cette compagnie, cependant, ne sont pas des utilisateurs privés mais des entreprises qui offrent ensuite les services de conciergerie à leurs propres clients ou à leurs employés.
II.Focus sur la relation client
Le business modèle de John Paul repose sur un constat simple :
le succès d’une entreprise réside dans sa capacité à entretenir d’excellentes relations avec ses clients et à savoir les fidéliser.
« Nous notre enjeu c’est de faire des clients des ambassadeurs de marque », explique-t-il.
En d’autres termes, rendre le service John Paul suffisamment séduisant auprès des membres pour qu’ils en deviennent ensuite les porte-parole.
Mais ce travail de séduction n’est pas simple. Il suppose d’être réellement à l’écoute des besoins des membres pour collecter un maximum d’informations sur chacun d’entre eux, tout en organisant ces informations de manière à être facilement utilisables par les concierges.
Avec toutes ces données sur les clients, il est ensuite possible d’un service personnalisé et de grande qualité à chacun d’entre eux.
John Paul appartient donc tout autant au secteur de la conciergerie qu’à celui du service.
III. L’entreprise John Paul
Face au succès obtenu en France, où John Paul est désormais le leader en matière de conciergerie privée, l’entreprise a décidé de s’ouvrir à l’international.
Elle a ouvert une filiale à Londres en début d’année et a constaté que là-bas, elle a « 3 ou 4 ans d’avance sur le marché », en raison d’une maîtrise des nouvelles technologies supérieure à celle de ses concurrents.
John Paul connaît donc un franc succès, mais ne s’arrêtera pas là. L’extension se poursuivra bientôt avec l’ouverture de franchises en Australie, Turquie, au Maghreb, …
Enfin, pour clore son exposé, David Amsellem déclare de ce ton optimiste et conquérant qui a été le sien pendant tout son temps de parole :
« On a beaucoup à faire mais notre projet c’est de révolutionner le service et on y croit à mort ! »
CB