Explorer les technologies de demain pour proposer une mobilité durable, abordable et raisonnée, c’est ce que Vincent Despres (ESCP 00), Directeur des ventes de Dacia France, propose à ses équipes pour évoluer à la fusion du commerce physique et du digital.
Depuis sa création en 1968, en passant par son rachat par Renault Group en 1999 et ses actuels développements, la marque roumaine devenue grande et internationale applique toujours la même recette qui a fait son succès : proposer l’essentiel au meilleur prix. Avec une gamme de seulement quatre voitures très prisées (Duster le SUV le plus vendu en Europe, Sandero véhicule le plus vendu à particulier en France, Spring véhicule électrique le plus vendu à particulier en France également et Jogger), elle est aujourd’hui la troisième marque en Europe pour les ventes aux particuliers qui constituent 85 % de sa clientèle. Forte de cette histoire, Dacia veut désormais explorer de nouveaux territoires et de nouveaux segments en renforçant son attractivité et sa désirabilité tout en maintenant son positionnement rapport prestation/prix sans mettre de superflu dans la voiture.
Une marque à part entière
« Pour répondre à un choix de consommation plus raisonnée qui arrive dans l’univers de la voiture, explique Vincent Despres, Dacia s’oriente désormais sur les éléments identitaires suivants : essentiel & cool, économique & écologique, robuste & outdoor. Dacia est désormais une marque à part entière, qui joue dans la cour des grands.»
Un modèle de distribution unique
C’est aussi grâce à un modèle de commercialisation unique qui privilégie la transparence sur les prix (via une vente sans remise), une production sur une unique plateforme et une image qui se modernise que la pépite du groupe Renault réussit à s’éloigner progressivement du low cost, tout en gardant un coût de détention au meilleur niveau sans rogner sur le design et la sécurité. Ainsi le CEO du Groupe Luca De Meo annonce une marge opérationnelle supérieure à 10 % sur les véhicules de la marque et vise les 15 % en 2030. Un excellent score digne des spécialistes allemands du haut de gamme. La marque a également des taux de fidélité et de conquête très élevés : sur 10 clients Dacia, 7 renouvellent leur voiture au sein de la marque, et sur 10 possesseurs de Dacia, 5 viennent d’une autre marque.
Des compétences phygitales pour propulser les ventes
« Chez Dacia, on recherche des compétences sur le digital, ou plutôt sur le parcours phygital, souligne Vincent Despres. 40 % de notre chiffre d’affaires ventes véhicules neufs provient d’une source digitale, c’est à dire de clients qui se sont manifestés via dacia.fr avant de se déplacer dans notre réseau physique composé de + de 500 points de vente. L’objectif aujourd’hui pour chacun est de garder le meilleur des deux mondes, physique et virtuel. Nous venons de lancer l’été dernier Dacia AR, une application de réalité augmentée pour smartphones et tablettes qui permet de visualiser les véhicules n’importe où, et même d’y entrer. Nous recherchons des talents dans le domaine des bases de données, du CRM mais également dans le domaine du marketing produit. »
Toujours cultiver l’essentialité et le pragmatisme
Par ailleurs l’essentialité et le pragmatisme sont des valeurs que la marque Dacia va continuer de cultiver en interne dans toutes ses réflexions pour concevoir les produits et la manière de les vendre. C’est très lisible dans nos gammes, avec une diversité limitée et dans le parcours de vente notamment avec la conception de nos nouveaux showrooms à partir de matériaux recyclés.
Chez Dacia, les schémas de décision sont plus courts & encouragent la responsabilisation
« Avec une équipe de 60 collaborateurs sur le marché français et une business unit autonome qui compte 130 salariés, les schémas de décisions sont beaucoup plus courts, rappelle Vincent Despres, la responsabilité et la capacité à avoir de l’impact plus grandes pour répondre aux nouveaux défis de la mobilité. »
# le + ESCP BS
« Les profils ESCP ont une ouverture d’esprit et des visions qui semblent moins traditionnelles et sortent plus souvent des sentiers battus. Lorsque je suis entré dans le groupe Renault en 2000 pour travailler sur un projet qui ne portait pas encore le nom de la Dacia Logan, c’est en partie parce que je venais de participer au premier programme d’échange avec l’IIM Ahmedabad. L’ESCP était l’une des premières écoles à proposer un échange avec l’Inde.»
Lien recrutement : www.renaultgroup.com/talents/etudiants/
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