Le leader mondial des transports publics est en pleine mutation. Changement de modèle économique, activités menées hors Ile-de-France comme à l’étranger, renforcement du Développement… Une période extrêmement attractive pour les nouvelles recrues. Rencontre avec Emmanuel Pitron (IEP, ENA 03), Secrétaire Général du Groupe RATP.
La RATP transporte chaque jour 10 millions de personnes grâce à ses 55 000 collaborateurs. Mais elle est également devenue une entreprise internationale. Quels autres aspects méritent-ils d’être mieux connus du public ?
43 000 personnes sont mobilisées par l’activité du Groupe, en Ile-de-France, territoire historique de la RATP, et 12 000 autres sont à l’oeuvre dans les filiales, déployant l’expertise RATP en province, mais majoritairement à l’international (4 continents, 12 pays). Ces filiales – au 1er rang d’entre elles RATP Développement – créées il y a une petite dizaine d’années, réalisent aujourd’hui 17 % des 5,143 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Beaucoup de choses ont changé : la RATP est devenue un Groupe en 2011, suite au choix d’ouvrir les transports publics à la concurrence et suite au rachat de filiales à l’étranger. Notre développement est extrêmement dynamique grâce à une maîtrise unique de la complexité des transports à haute densité (la RATP a pour la première fois automatisé une ligne existante, la ligne 1 du métro).
« Devenez acteur de la mobilité intelligente dans le monde »
Quel a été votre parcours jusqu’ici et quelle est votre mission en tant que Secrétaire Général ?
Après l’IEP de Paris, j’ai intégré les Affaires Etrangères en 1999 et suis entré à l’ENA en 2001. Puis j’ai rejoint le Corps Préfectoral comme Directeur de Cabinet du Préfet de la Région Auvergne que j’ai suivi au Cabinet du ministre de l’Intérieur avant de rejoindre l’Inspection des Finances en 2005. En 2007, je suis devenu Directeur de Cabinet du Président-Directeur général de la RATP. Avec la création du Groupe en 2011, je suis devenu Secrétaire général en charge de la stratégie au niveau transversal, de la coordination, des filiales, du juridique, des assurances et de la sécurité. Je suis également Secrétaire du Conseil d’administration de la RATP et je préside la filiale Telcité.
Votre encadrement est majoritairement issu des filières techniques et scientifiques. Quels profils professionnels et qualités personnelles recherchezvous à l’heure actuelle pour renforcer vos équipes ?
La RATP attire nombre d’ingénieurs et c’est normal car c’est une entreprise où l’on aime profondément la technique et l’innovation. On investit 1,6 milliards d’euros chaque année pour entretenir le réseau et accroître la capacité de transport. Cela dit, nous recherchons aujourd’hui une grande diversité de profils pour relever le défi de la mobilité intelligente partout dans le monde. Des gens capables de s’adapter à un monde devenu plus complexe, soucieux de la qualité et bien sûr convaincus de l’importance de la dimension sociale de leur mission, qui soient mobiles et force de proposition pour nos clients. Historiquement, la RATP vit un moment d’attractivité sans précédent : le secteur est très porteur au niveau international et, dans ce contexte, la RATP possède une vision stratégique claire de son avenir.
Quels types de double-diplôme vous semblent de nos jours les mieux adaptés aux besoins des entreprises ?
Il n’existe pas, je crois, de schéma préétabli. Certains éléments s’acquièrent tout aussi bien par l’expérience professionnelle que par une formation complémentaire. Ce qui est certain, c’est que les entreprises ont aujourd’hui besoin de dirigeants de plus en plus adaptables, pour faire face à la mixité des enjeux, comme ici, à la RATP, où il existe une responsabilité de service public évidente mais où le contexte concurrentiel et l’exigence de performance est désormais une réalité managériale. Alors, bien sûr, une bonne connaissance des deux univers ne peut qu’aider à se développer encore plus vite.
JB
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