Depuis 40 ans, SNF met son expertise au profit de la préservation, du recyclage et du traitement de l’eau pour plus d’un milliard de personnes et des dizaines de milliers de sites industriels dans le monde. Christophe Rivas (CPE Lyon 92), Directeur de la division Pétrole & Gaz, rappelle les ambitions de ce groupe international, né en France, engagé dans la réduction de son empreinte carbone.
SNF, une success story depuis plus de 40 ans ?
Les solutions que nous développons contribuent à améliorer l’impact énergétique des procédés industriels dans lesquels nous sommes impliqués. Cela va du traitement des eaux, aux industries du papier, des mines, du textile, du Pétrole & Gaz… Nous avons développé un modèle industriel diversifié qui nous permet de nous adapter aux besoins des clients et aux attentes des marchés, contribuant ainsi à notre succès dans un environnement mondial complexe et en constante évolution. Nous connaissons une croissance continue depuis 1978 pour atteindre à ce jour 5 Md€ de chiffre d’affaires et 8 000 employés. Nos atouts ? Notre spécialisation dans un secteur donné de la chimie et notre organisation très réactive et souple malgré notre taille. Nous n’avons aucun actionnaire à rémunérer, ce qui nous permet de réinvestir nos revenus dans nos moyens de production, notre transition énergétique et notre R&D.
Comment intégrez-vous les préoccupations environnementales dans vos solutions pour l’O&G ?
Nos produits sont indispensables à la bonne marche de cette industrie qui va perdurer encore des années. Elle reste le meilleur vecteur de financement de la transition énergétique dont la mise en œuvre est urgente. En pratique, nos produits optimisent les procédés de récupérations des hydrocarbures en minimant la consommation d’eau et d’énergie utilisés. Nous contribuons à l’amélioration du schéma selon lequel pour produire un baril d’huile, il faut traiter neuf barils d’eau ! Plus globalement au sein de notre groupe, nous investissons fortement pour optimiser nos procédés et réduire drastiquement notre empreinte carbone et nos besoins en eau, avec en point de mire un objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. L’étape d’une réduction de 30 % a déjà été atteinte. Notre R&D nous permet de proposer des produits tout ou partie biosourcés. Nos efforts portent aussi sur l’amélioration de la biodégradabilité et le développement à échelle industrielle de bio-productions.
Quelles sont les tendances émergentes dans le secteur de l’O&G ?
Notre stratégie porte sur la réduction de l’usage de l’eau et l’amélioration de la qualité des rejets ultimes. De nombreux pays en proie à des difficultés d’approvisionnement en eau travaillent sur le réemploi de ces eaux, notamment pour des usages agricoles avec des résultats probants.
En quoi le site d’Andrézieux-Bouthéon contribue-t-il au leadership de la région ?
Notre siège social emploie plus de 1 500 personnes et contribue à l’économie de centaines de sous-traitants dans la région, autour de Saint-Etienne et à Lyon où nous avons de nombreux partenaires. Nombre de nos collaborateurs y vivent également. La liaison sur l’axe Nord-Sud en matière de fret, intégrant l’aéroport et le nœud ferroviaire de Lyon, revêt une importance cruciale dans le développement économique de notre région. L’amélioration de l’offre de transport entre ces deux grandes agglomérations constitue un élément clé qui favorisera la croissance économique locale. Des progrès sont encore possibles et nécessaires. Nous espérons que les pouvoirs publics mesurent bien cet enjeu.
Quelles opportunités de carrière proposez-vous aux ingénieurs de CPE Lyon ?
Nous offrons des emplois sur l’ensemble de la palette des spécialités enseignées à CPE Lyon dans nos laboratoires de R&D, en ingénierie et en production. Nous développons nous-mêmes nos procédés du laboratoire à nos ateliers en profitant de la synergie entre nos équipes R&D et d’ingénierie. Une approche intégrée synonyme de postes aux responsabilités variées et élargies. Toutes nos carrières au niveau ingénieurs sont internationales. Ils sont amenés très vite à travailler et à coopérer à travers le monde avec nos équipes, nos clients et partenaires. C’est un formidable challenge pour découvrir de nouvelles cultures. Nous privilégions la responsabilisation de nos ingénieurs pour une pleine implication dans leurs projets. Les nouveaux collaborateurs suivent un parcours HSE (Hygiène Sécurité Environnement), puis chacun dispose d’un plan de formation spécifique selon son poste. Cette formation métier peut s’étaler sur plusieurs mois, au cours desquels les jeunes recrues doivent gagner en autonomie et obtenir la confiance de leur encadrant tuteur.
Comment cultivez-vous l’entrepreneuriat chez les jeunes ?
Nous encourageons l’écoute et l’initiative. Nous favorisons aussi l’interdisciplinarité entre nos différentes fonctions, en recherche, ingénierie, production, commerce. Chaque collaborateur est acteur de son parcours. Les potentiels de progression et de découverte sont vastes et constituent un atout essentiel de notre organisation.
SNF et CPE Lyon, même combat !
CPE est un partenaire historique de notre société. Depuis notre fondateur qui en est diplômé, nous y avons recruté de nombreux cadres et avons toujours apprécié leur personnalité et leur humanité, au-delà de leurs compétences techniques indéniables. Nous avons récemment intensifié notre partenariat en investissant dans le naming d’une salle de laboratoire de chimie de CPE. Ceci participe aussi à notre implication dans la vie économique de la région. C’est fondamental pour maintenir notre autonomie et garantir notre croissance qui sera toujours dépendante de la qualité de notre recrutement.
#CPELyon92
C’était une période très intense avec ce que cela implique en termes de découvertes et d’effervescences. Au sein de CPE, vous découvrez un métier parmi les différentes disciplines abordées et vous bénéficiez d’un état d’esprit d’ouverture aux autres. C’est un préambule à la vie d’après, avec des opportunités, des droits et des devoirs. Je me suis beaucoup impliqué dans les associations étudiantes. J’ai été notamment président de la Fédération des étudiants Lyonnais. Cela m’a appris l’importance et le fonctionnement des organisations humaines, à fédérer et à diffuser une vision commune. Une bonne raison de venir étudier à Lyon ? La ville et sa région sont au cœur de la France. Elles en tirent tous les avantages en matière d’innovation, de développement économique, de recherche, de culture… Le tout dans un cadre admirable !
Votre dernier coup de cœur Lyonnais ?
Je ne parlerai pas de football, sujet sensible entre Lyon et Saint-Etienne, ni de gastronomie, que j’apprécie un peu trop et qui est un art local mondialement reconnu ! J’étais récemment à l’Opéra de Lyon, fantastique lieu de culture, fédérateur et emblématique de l’ambition de la ville.
Contact : crivas@snf.com