BILLIE, INTERPRÉTANT LEÏLA DANS LES SACRIFIÉES
BILLIE, INTERPRÉTANT LEÏLA DANS LES SACRIFIÉES

Portrait : Billie Goldstein, 19 ans – SCIENCES PO

Ville d’origine : Paris
Formation supérieure : Bac Littéraire spécialité allemand à Saint Michel de Picpus
Actuellement en 2e année à Sciences Po Paris
Activité associative : Présidente de Rideau Rouge

BILLIE, INTERPRÉTANT LEÏLA DANS LES SACRIFIÉES
BILLIE, INTERPRÉTANT LEÏLA DANS LES SACRIFIÉES

Etudiante en 2e année à Sciences Po Paris, c’est tout sourire et avec beaucoup d’entrain que Billie revient sur son parcours ! « Avant mon bac, je ne savais pas ce que je voulais faire. Ce qui m’a plu dans la formation Science Po, c’est la pluridisciplinarité. » Plus tard, Billie aimerait travailler dans le domaine de la culture : « pourquoi pas même à l’international, dans une ambassade ? » ou bien dans une institution culturelle. Elle a donc trouvé un rôle associatif sur mesure, puisqu’à Sciences Po, Billie est la présidente de Rideau Rouge ! Petite, Billie avait déjà la passion du jeu en elle. « J’étais toujours en train de créer des histoires et d’inventer des mondes imaginaires ». Le théâtre est pour elle le meilleur moyen d’échapper à son quotidien. « L’interprétation d’un personnage constitue également une grande source d’épanouissement. Soit parce que le personnage nous colle parfaitement à la peau, ou bien au contraire parce qu’il est totalement différent de ce que nous sommes. Les deux exercices sont très intéressants. »

 

Tes centres d’intérêts ?
Billie est une passionnée d’art en général ! Elle affectionne tout particulièrement le théâtre, qu’elle pratique depuis sept ans. Elle accorde énormément d’importance à l’écriture et a l’habitude depuis toujours de tenir un journal dans lequel elle écrit ses pensées. « J’ai toujours eu besoin d’écrire. Poser ce qui se passe dans ma tête. Aujourd’hui je dois bien être l’auteur de 20 000 carnets ! »

 

Un rituel avant de monter sur scène ?
« Je fais le vide dans ma tête ! La scène est un espace sacré. Quand on est sur scène, il faut laisser la place à ses émotions et projeter un texte qui va toucher le spectateur. »

 

Le rôle que tu as préféré jouer ?
Il y en a deux ! Adela, personnage de La casa de Bernarda Alba de Federico García Lorca : une jeune fille qui se rebelle pendant la dictature de Franco en Espagne. Et Leïla, le personnage de Laurent Gaudet dans Les sacrifiées, dont l’intrigue se déroule pendant la Guerre d’Algérie. Il s’agit d’une pièce en 3 parties, mettant en scène trois femmes aux destins croisés.

 

3 mots pour te définir ?
Spontanée, curieuse et décalée !

 

Si tu étais une capitale ?
Caracas ! J’y suis allée à l’âge de 10 ans avec mes parents et j’en garde un souvenir très intense. Ce qui me revient en mémoire, ce sont des sensations, des images, et des odeurs… Nous y étions au moment de Noël et j’ai le souvenir des énormes crèches installées dans les rues, et des chants. Les habitants étaient très chaleureux et accueillants. J’ai aimé leur caractère bon vivant !

 

Un souvenir à l’étranger ?
Pour progresser en anglais, Billie a choisi une méthode radicale : partir trois mois toute seule à New York en tant que jeune fille au paire. « C’était la première que je partais aussi loin, toute seule ! C’est une ville qui vibre, dans laquelle on se sent libre. L’atmosphère de New York est très entraînante. Le matin, je me levais très tôt et je partais faire tous les musées de la ville ! »

 

Une pièce marquante ?
Rituel pour une métamorphose de Saadallah Wannous. La pièce se passe il y a quelques années et présente les différents rapports de pouvoir, la condition féminine, la question du machisme… C’était une pièce très bien jouée ! En tant que spectatrice, j’ai vécu un moment fort et intense.

 

Anne-Sophie Mathieu