Nouveau plan stratégique de l’ESSEC : les quatre infos à retenir

Nouveau plan stratégique de l'ESSEC : les quatre infos clés à retenir
Nouveau plan stratégique de l'ESSEC : les quatre infos clés à retenir - Crédit ESSEC

« Transcender les frontières et les barrières disciplinaires » c’est ainsi que Vincenzo Vinzi, directeur général de l’ESSEC synthétise l’essence du nouveau plan stratégique 2024-2028 de la business school parisienne. Mais quelles sont les ambitions et les nouveautés qui en découlent pour ses étudiants ? On fait le point.

La Future-fit business education. Voilà le mot d’ordre de Transcend, le nouveau plan stratégique de l’ESSEC. « En dépit de l’obsolescence de plus en plus rapide des compétences, nous voulons préparer nos étudiants à avoir la mobilité intellectuelle et l’humilité nécessaires pour s’inscrire dans un parcours d’apprentissage tout au long de la vie. Nous voulons encourager l’intelligence collective pour positiver le progrès, être au service d’un progrès responsable et construire un futur désirable » introduit Vincenzo Vinzi. Pour répondre à cet enjeu, l’école affirme ainsi quatre grandes ambitions pour les quatre années à venir : promouvoir une formation transformatrice, un leadership multiculturel, un management réinventé et un impact à grande échelle.

L’ESSEC lance un executive MBA hybride et un programme dédié au développement du continent africain

Des ambitions que l’ESSEC entend transformer en projets concrets. Souhaitant « garantir une formation transdisciplinaire, personnalisée et transformatrice », l’école lance un Executive MBA hybride (programme flexible à destination des cadres internationaux) ainsi qu’un International Program in Business Administration (dispensé 100 % en anglais sur le campus de Rabat) visant à former des leaders au développement du continent africain dès la rentrée 2025.

De nouveaux hubs d’influence à New York et Londres

Pour nourrir cette Future-fit business education, le nouveau plan stratégique de l’ESSEC mise également sur un « leadership inclusif, influent et multiculturel ». Celui-ci passe notamment par le développement de son influence internationale à travers ses campus de Cergy, de Singapour et de Rabat (déjà très ancrés sur leurs territoires), mais également le renforcement de sa présence en Inde, en Europe et aux USA, où l’ESSEC a déjà noué de nombreux partenariats avec de grandes institutions. L’école annonce d’ailleurs y renforcer sa présence avec l’ouverture de nouveaux hubs à New York et à Londres.

Dans son nouveau plan stratégique l’ESSEC met le cap sur la géopolitique

Si l’école veut dépasser les frontières géographiques, elle a également pour ambition de dépasser les frontières disciplinaires afin de réinventer le management. Une ambition qui passe notamment par le renforcement des synergies entre le monde académique et les entreprises, dans une démarche de transdisciplinarité. Dans cette dynamique, l’ESSEC annonce la création du Centre Géopolitique & Business. Un centre interdisciplinaire de recherche et d’innovation pédagogique au service des étudiants et des apprenants en formations exécutives et visant à analyser les conséquences des chocs et tendances géopolitiques sur les entreprises. Par ailleurs, l’école va renforcer son offre de doubles diplômes. Elle annonce ainsi la signature d’un double diplôme en droit et management avec UCLA School of law et un double diplôme en philosophie, éthique et management avec l’Institut Catholique de Paris.

Quels moyens pour le nouveau plan stratégique de l’ESSEC ?

Mener à bien ces ambitions sous-entend pour l’ESSEC d’investir dans son impact à grande échelle. L’occasion pour Vincenzo Vinzi de rappeler le statut d’association de loi 1901 de l’école, un statut non profit qu’elle entend bien conserver alors même « que le temps des subventions est fini, souligne-t-il. Nous voulons avoir un modèle robuste et diversifié afin de nous donner tous les moyens nécessaires pour répondre à nos ambitions stratégiques. Aujourd’hui, notre CA s’élève à 200 millions d’euros et nous voulons atteindre les 300 millions en 2028. Une croissance qui passera avant tout par la diversification de nos activités, plutôt que par la hausse des frais de scolarité » tient à préciser le directeur général.

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