Mettre la finance au service du développement des marques prestigieuses de Moët Hennessy, voilà la mission de son CFO, Jacques Mantz (HEC Paris 83). Il nous explique comment il fait rimer finance, audace, créativité et innovation.
Quels sont les piliers du leadership de Moët Hennessy ?
Ils sont de quatre ordres : l’excellence de nos produits, la force de l’image de chacune de nos marques, la puissance de notre réseau de distribution partout dans le monde et notre capacité à innover, tant en termes de produits que de merchandising, de lieu, de moment ou de mode de consommation. Un esprit novateur parfaitement incarné par notre champagne Ice Impérial : plus doux que le champagne Moët Impérial, il est présenté dans un étui blanc évoquant la fraicheur et conçu pour être consommé typiquement avec des glaçons, au bord d’une piscine. L’héritage et l’innovation sont ainsi deux concepts forts qui se font écho dans le développement de nos marques.
« La finance est très présente, au service
du développement
des marques de
Moët Hennessy »
Quelle est la place de la finance dans cette dynamique ?
Elle occupe une place déterminante ! Car pour que ces paramètres fonctionnent, ils doivent s’inscrire dans une démarche financière vertueuse, dans un contexte haut de gamme vis à vis duquel le prix est parfaitement accepté. L’expérience que nous proposons est telle, que le plaisir qui en découle en justifie le prix. Par ailleurs, les coûts sont gérés au plus près, de façon à dégager des marges de manoeuvre nous permettant d’investir pour constamment renouveler et enrichir l’expérience de nos consommateurs…
Quel est le rôle des chiffres dans ce métier de créateur d’émotions ?
Financer cet enrichissement permanent de la qualité, de l’expérience consommateur et de l’innovation sous toutes ses formes, implique une gestion rigoureuse de l’allocation des ressources, des choix d’investissements et de l’exigence de rentabilité à court et à long terme. Une exigence amplifiée par notre positionnement exclusivement haut de gamme, unique sur le marché, qui implique des stocks très importants. La finance doit donc aider à piloter avec agilité un véritable paquebot, dans un monde de plus en plus volatile et dans un secteur où les émotions côtoient l’excellence.
Que retenez-vous de votre formation à HEC ?
Je retiens de mon passage dans cette belle institution la chance d’avoir pu rencontrer d’un seul coup une quantité très importante de personnalités (enseignants ou camarades) formidables. C’est une formation qui permet à ses diplômés de présenter deux grandes caractéristiques dont ils peuvent être fiers : une grande constance dans l’excellence professionnelle et une ouverture permettant à chacun de toujours s’adapter avec un esprit positif à un monde d’incertitudes et de changements permanents. Je pense aussi souvent à sa devise « Apprendre à oser » qui incarne si bien la différence de l’école, cette philosophie de jeunesse, d’énergie et de capacité à renverser des montagnes. C’est une invitation à donner à ses collaborateurs, à son entreprise et au monde le meilleur de soi-même.
Pourquoi rejoindre Moët Hennessy dans la finance ?
Présente surtout en backstage, la finance est une fonction absolument centrale qui fait la part belle à l’audace, la créativité et l’innovation, des valeurs universelles de succès centrales pour le groupe LVMH. Entrer chez Moët Hennessy, c’est aussi travailler pour des marques mythiques et s’ouvrir à d’innombrables opportunités en France et à l’international. C’est enfin une formidable école d’apprentissage des soft skills et de la capacité à impacter.
Votre message aux jeunes diplômés ?
S’il est important en début de carrière de se concentrer sur le développement de son expertise professionnelle, il ne faut surtout pas négliger l’exercice de la relation avec l’autre et le développement de son réseau. Car c’est cette dimension « soft skills « qui est in fine le facteur déterminant dans la capacité à faire la différence en entreprise.
CW.
Contact : jmantz@moethennessy.com