« Rejoindre une université de technologie (UT), c’est s’affranchir du clivage université pluridisciplinaire / grande école et profiter du meilleur des deux mondes » affirme Christophe Collet, président du Groupe UT et directeur de l’UTT. Mais quelles sont les autres bonnes raisons de rejoindre une université de technologie en 2025 ? Réponse ici.
#1 Une pédagogie modulaire
« Chaque étudiant d’une université de technologie a l’occasion de mûrir et choisir ses cours en fonction de son projet professionnel, de multiplier les expériences et les mises en situation. In fine, il sait à la fois manipuler des concepts (être au bureau d’étude) et les matérialiser (être à l’atelier). C’est une marque de fabrique des UT très appréciée des entreprises » insiste-t-il. D’autant que ce modèle faisant la part belle à l’agilité n’est pas forcément facile à adopter pour une institution d’enseignement supérieur. Pour preuve, l’UTTOP – quatrième université de technologie en France – devrait rejoindre le Groupe UT en 2025, soit plus de 25 ans après la troisième… et après 14 tentatives avortées réalisées par d’autres établissements ! « La pédagogie des UT en fait un modèle extrêmement atypique qui suscite la curiosité et l’admiration de certains homologues internationaux. Mais la pousser à un tel degré de modularité, tout le monde ne peut pas le faire ! » ajoute Claire Rossi, directrice de l’UTC.
#2 Un ancrage territorial fort…
Compiègne, Troyes, Belfort, Montbéliard et Tarbes : les universités de technologie revendiquent leur ancrage territorial jusque dans leurs noms. « Nous avons été créées par la volonté politique d’implanter un savoir-faire académique et de recherche dans des villes de taille moyenne. Le fait d’avoir prospéré dans ces villes plutôt que dans de grands centres universitaires nous oblige à monter le plus haut possible l’étendard UT pour qu’il soit perceptible à l’échelle nationale et internationale » explique Ghislain Montavon, directeur de l’UTBM. « D’autant plus qu’être présent dans des villes de taille moyenne fait de nous un facteur d’attractivité et de développement local. Certaines entreprises s’installent sur nos territoires car elles savent qu’elles seront en proximité immédiate avec nos enseignements et notre recherche » précise Claire Rossi.
« Avec la dynamique de réindustrialisation, faire revenir la technologie – préalable majeur à l’innovation – sur nos territoires, est au premier rang des priorités. De fait, les universités de technologie ont vocation à avoir le vent en poupe si on veut que la France et l’Europe continuent de compter dans la compétition mondiale » – Christophe Collet, président du Groupe UT et directeur de l’UTT
#3 … qui n’oublie pas ses ambitions internationales
Pour autant, les universités de technologies attirent des étudiants de toute la France, mais aussi du monde entier. « Un apprenant sur cinq à l’UTBM n’est pas un ressortissant français » illustre son directeur. Par ailleurs, en moyenne 20 % des diplômés des UT trouvent leur premier emploi à l’international. Une dynamique que le Groupe UT entend nourrir à travers ses près de 70 doubles diplômes internationaux. Mais aussi à travers l’initiative Université de technologie européenne – EUt+ qui compte aujourd’hui neuf membres – en Allemagne, Irlande, Bulgarie, Espagne, Roumanie, Italie, France et à Chypre – et qui devrait permettre d’accroitre la visibilité des UT européennes dans les classements internationaux. Par ailleurs, l’année 2025 sera l’occasion pour les UT de mener une réflexion stratégique sur leur projection sur le continent africain.
#4 Une université de technologie ne forme pas des geeks !
Avec le label DDRS dans le viseur, les universités de technologie le rappellent : « elles ne forment pas des geeks, mais bien des professionnels formés à l’éthique et à la déontologie pour nourrir une technologie au service de l’Homme, et non l’inverse. Les notions de justice sociale, de raison, de connaissance, de tolérance et de respect mutuel sont fondamentales pour nous. » 20 % des maquettes des formations d’ingénieurs sont d’ailleurs dévolus aux sciences humaines et sociales.
#5 Rejoindre une université de technologie c’est être en lien direct avec le monde de l’entreprise
Créées pour agir en porosité avec les besoins des entreprises, l’innovation fait partie intégrante des UT. Mais pas n’importe quelle innovation ! « Innover ne se conjugue pas à l’impératif. Autrement dit, l’innovation ne se décrète pas et, surtout, ne se limite pas à la seule deeptech. D’autres leviers d’innovation existent : l’innovation par l’usage, par le coût (financier bien sûr, mais aussi écologique et sociétal) et par l’organisation. Pour former nos ingénieurs à cette innovation, nous travaillons en lien direct avec nos partenaires industriels (mais également d’autres acteurs comme des hôpitaux, des associations etc.) qui confrontent nos étudiants à des mises en situation et des challenges réels » détaillent les directeurs des UT. Un parti-pris qui se décline en parallèle au niveau de la recherche, qui implique les entreprises partenaires, tout en embarquant les étudiants.
Vous êtes convaincu que rejoindre une université de technologie, c’est fait pour vous ? Découvrez toutes les infos pratiques ici pour transformer l’essai !